Lorsqu’Émilie, 40 ans, a acheté une maison à Vitry-sur-Seine (94), elle pensait que c’était le logement parfait. Cependant, elle a vite déchanté en découvrant plus de 20 vices cachés. Mais qu’est-ce qu’un vice caché? Un vice caché est un défaut non apparent qui peut prendre différentes formes telles que des sinistres, des dégâts des eaux ou des problèmes structurels. Ces défauts peuvent être dissimulés par le vendeur, même si ce dernier peut être de bonne foi et ignorer leur existence au moment de la vente. Pour éviter de tomber dans le même piège qu’Émilie, il est essentiel de savoir comment déceler la présence de vices cachés avant de signer le compromis de vente.
Procéder à une visite minutieuse du bien
Lors de la visite d’une maison, il est tentant de se concentrer sur des critères spécifiques tels que le nombre de chambres, la présence d’un balcon ou l’état de la cuisine. Toutefois, une approche plus minutieuse est nécessaire pour repérer les vices cachés. Il est important de vérifier l’état de la plomberie, de l’électricité et d’inspecter les moindres recoins du logement. Par exemple, des cloques sur la peinture, un mode de chauffage vétuste ou des fissures sont des signes à prendre en considération. Une fissure de plus de 3 millimètres peut indiquer un problème structurel. Il est également essentiel d’observer l’état de la toiture et de s’assurer que le plancher est droit. Visiter les sous-sols et les caves peut également fournir des indications sur la qualité du bâti.
Poser des questions au vendeur
Lors de la visite, il est recommandé de poser des questions précises au vendeur pour obtenir des informations sur l’état de la propriété. Par exemple, demander l’accès aux combles pour vérifier l’état de la charpente, ouvrir les portes et les fenêtres, et interroger le vendeur sur d’éventuelles fuites d’eau ou les détails sur le fonctionnement du chauffage. Ne pas hésiter à poser un maximum de questions, même celles qui peuvent sembler anodines. Il est crucial d’être diligent lors de l’achat d’un bien immobilier.
Se faire accompagner par des proches
Se faire accompagner par un proche lors de la visite d’une maison peut offrir un regard complémentaire et moins focalisé sur le charme du logement. Pour les primo-accédants, il est recommandé de se faire accompagner par une personne spécialisée dans l’immobilier pour obtenir des conseils avisés.
Lire les diagnostics
Le vendeur est tenu de fournir des diagnostics immobiliers sur l’amiante, la performance énergétique, la présence de plomb, de termites, etc. Il est essentiel de lire attentivement ces diagnostics pour détecter d’éventuels défauts qui auraient été signalés avant la vente. Par exemple, des anomalies telles qu’une installation électrique non reliée à la terre peuvent être mentionnées dans les diagnostics, et il est important de les prendre en considération.
Faire appel à un professionnel de l’immobilier
S’entourer d’un professionnel de l’immobilier peut être un atout majeur pour détecter les vices cachés. Un spécialiste en immobilier peut apporter un regard aguerri sur l’état du logement et fournir des conseils précieux. De plus, faire appel à un expert en bâtiment permet une étude approfondie du logement et offre une garantie supplémentaire contre les vices cachés.
Avant d’acheter une maison, il est donc essentiel de procéder à une visite minutieuse, de poser des questions précises au vendeur, de lire attentivement les diagnostics et, si nécessaire, de faire appel à un professionnel de l’immobilier pour éviter les mauvaises surprises liées aux vices cachés. En suivant ces conseils, il est possible de réaliser un achat immobilier en toute sérénité.