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Un aveugle déclare que son nouveau logement ne répond pas à ses besoins.

Menacée d’expulsion, une aveugle de 97 ans sera finalement relogée

Didier, un homme atteint de cécité depuis juin 2022, raconte son expérience dans le domaine de l’immobilier. Il était auparavant locataire d’un logement social situé dans les bois, mais en raison de sa condition, il ne pouvait plus conduire. Il a donc été contraint de déménager et a obtenu un autre logement social dans la résidence Napoléon-Magne à Trélissac, en Dordogne.

Un bail signé sans visite préalable

Le 5 juillet 2023, Didier a rendez-vous avec Mésolia, le bailleur social, qui lui présente son nouveau logement sur plan. Sans même avoir visité le bien, il signe le bail. Cependant, il se plaint du refus de Mésolia de lui permettre de visiter le logement. Il affirme avoir été mis devant le fait accompli. Le bailleur social répond que le locataire a signé le bail après avoir consulté le logement sur plan, tout en précisant que les travaux étaient en cours.

Des désillusions dès l’emménagement

Lorsque Didier prend possession de son logement, il découvre rapidement que les informations mentionnées sur le plan ne correspondent pas à la réalité. Par exemple, le jardin mentionné comme ayant plus de 21 mètres carrés s’avère en réalité mesurer seulement 10 mètres carrés. Cela pose problème alors qu’il doit prochainement être accompagné d’un chien guide d’aveugle. Mésolia se défend en affirmant que la taille du jardin peut différer de celle du plan pour des raisons techniques, et que le locataire en a été informé à l’écrit et à l’oral.

Des problèmes supplémentaires

Outre la déception concernant le jardin, Didier rencontre d’autres problèmes dans son logement. Par exemple, la lumière de la salle de bain s’éteint toute seule après seulement quelques minutes. Pour la rallumer, il doit passer le bras à l’extérieur de la douche. De plus, la douche ne mesure pas les 90 mètres carrés promis et ne respecte pas les normes pour les personnes à mobilité réduite. Didier affirme avoir pourtant précisé son handicap lors de la demande du logement. Mésolia répond que toutes les normes PMR ont été respectées.

Les soucis s’accumulent, avec les gouttières du balcon du dessus qui inondent le jardin de Didier, rendant l’espace impraticable pour son futur chien guide. La terrasse du rez-de-chaussée n’est pas droite et l’eau de pluie s’évacue mal, obligeant Didier à porter des bottes pour aller aux poubelles. Mésolia reconnaît ce problème et s’engage à le résoudre dans les meilleurs délais.

Enfin, Didier déplore l’absence de places de parking pour les visiteurs, ce qui l’empêche d’accueillir un taxi agréé. Il se sent prisonnier de son appartement, d’autant plus qu’aucun repère n’a été prévu dans le couloir pour l’aider à sortir. Il a donc saisi un conciliateur de justice et espère trouver une solution satisfaisante. Didier souligne qu’il ne demande pas l’impossible, mais simplement ce qui lui est dû. Il paie un loyer de 389 euros par mois avec 44 euros de charges pour un appartement de 47 mètres carrés, sans même avoir de placards dans la salle de bain. Mésolia se veut rassurant en affirmant disposer d’un service Garantie Parfait Achèvement qui traite des problèmes survenant après la mise en service d’une résidence neuve.

Les défis d’un locataire aveugle dans un logement social : Mésolia s’engage à résoudre les Problèmes

Didier, atteint de cécité, a été confronté à de nombreux problèmes dans son nouveau logement social. En plus des erreurs de dimensions et des problèmes de fonctionnalité, il se sent délaissé par le bailleur social. Cependant, Mésolia affirme prendre en compte les demandes des locataires et s’engage à résoudre les problèmes rencontrés par Didier. Espérons que cette situation puisse trouver une issue favorable et que les conditions de vie de Didier s’améliorent rapidement.

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