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Dans certaines régions, l’immobilier connait des baisses de prix plus ou moins significatives.

Marché immobilier : une baisse notable des transactions

Depuis le printemps, le marché immobilier dans toutes les grandes métropoles connaît un ralentissement. Après une période d’euphorie, les conditions de financement moins favorables ont rendu les acheteurs plus prudents dans leurs projets. Cela a entraîné une baisse significative du volume des transactions depuis janvier, avec une tendance qui s’est accentuée entre mars et septembre. Bien que cette tendance soit présente dans toutes les grandes agglomérations, certaines villes sont plus touchées que d’autres. Bordeaux et Lyon, par exemple, ont été davantage impactées par cette baisse des prix par rapport à Marseille et Nice où les ventes se réalisent plus rapidement.

Des prix orientés à la baisse dans toutes les grandes agglomérations

Depuis le printemps dernier, les prix de l’immobilier sont orientés à la baisse dans toutes les grandes agglomérations. Les biens de qualité, en bon état, bien situés et avec du style, voient leurs prix baisser de 2 à 5 % en moyenne selon les villes. En revanche, les biens nécessitant des travaux, plus excentrés ou sans charme particulier, doivent être vendus avec une décote de 8 à 10 % par rapport au pic de marché de l’année précédente, voire davantage s’ils nécessitent une rénovation complète. Cependant, de nombreux propriétaires rechignent à baisser leur prix, ce qui a pour conséquence de réduire encore davantage la demande. Par conséquent, la baisse des prix pourrait s’accélérer début 2022, même dans les secteurs les plus côtés.

Bordeaux : une baisse du volume des transactions

À Bordeaux, les prix ont commencé à diminuer légèrement à la fin de l’année 2022, mais la tendance s’est accentuée au premier semestre avec une baisse du nombre d’acheteurs et une augmentation de l’offre. Depuis mai, la majorité des vendeurs ont compris qu’il était impossible de trouver un acquéreur aux tarifs pratiqués avant le confinement, ce qui a conduit à une prise de conscience et à une baisse des prix de mise en vente de la part des propriétaires. Les délais de vente continuent d’augmenter, avec deux mois nécessaires pour vendre un logement sans défaut rive gauche et plus de trois mois sur la rive droite. En hypercentre, les prix restent élevés pour les beaux appartements avec extérieur, mais sans extérieur ou avec des travaux, ils se vendent à moindre prix. Les petites surfaces à l’intérieur des boulevards voient également leurs prix baisser depuis la mise en place de l’encadrement des loyers en juillet 2022.

Lille : un marché immobilier qui se grippe

À Lille, les prix médians d’un appartement étaient de 3 900 €/m² et ceux d’une maison de 238 500 € fin juin. Cependant, ces tarifs ne reflètent pas la réalité du marché, car depuis avril, la conjoncture a changé avec un retournement rapide et les acheteurs sont devenus attentistes. Dans le même temps, le nombre de vendeurs a augmenté, mettant fin à la pénurie qui faisait grimper les prix. Les acquéreurs, ayant davantage de choix et moins de concurrence, négocient désormais les prix à la baisse, avec une diminution moyenne de 2 à 5 % sur un an et de 8 à 12 % pour les logements présentant des défauts. Les maisons souffrent davantage de la désaffection des acheteurs, car leurs prix ont moins baissé que le pouvoir d’achat des acquéreurs. Les appartements, en particulier les petites surfaces, ont également été impactés par la baisse des prix.

Perspectives d’évolution des prix d’ici l’été

D’ici à l’été prochain, on s’attend à ce que la baisse des prix se poursuive légèrement pour les logements en bon état. À Bordeaux, la baisse devrait atteindre 5 à 10 % en moyenne. À Lille, les prix devraient également continuer de s’éroder mois après mois. Il est important de noter que ces chiffres sont donnés à titre indicatif et qu’ils peuvent varier en fonction de divers facteurs tels que l’emplacement du bien, son état, la demande du marché, etc.

Le marché immobilier des grandes métropoles connaît actuellement un retournement de conjoncture après une période d’euphorie totale. Les prix sont orientés à la baisse dans toutes les grandes agglomérations, avec une différence plus marquée entre les biens de qualité et les biens nécessitant des travaux. Bordeaux et Lille sont deux exemples de villes où la baisse des prix est notable. Cependant, il est important de noter que les perspectives d’évolution des prix peuvent varier en fonction de divers facteurs.

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