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Qui a bénéficié des crédits immobiliers plus flexibles?

Le marché immobilier en plein essor avec le printemps

Avec l’arrivée du printemps, le marché immobilier semble reprendre du poil de la bête. Les prix immobilier sont en baisse prix immobiliers, et du côté des crédits, les premiers signaux positifs se multiplient. Selon Pierre-Étienne Beuvelet, directeur général d’IN&FI Crédits, réseau de courtiers, les prospects et les dossiers instruits connaissent une forte hausse en ce début d’année par rapport à la fin de l’année dernière.

La baisse des taux de crédit dynamise le marché

La baisse prix immobiliers des taux de crédit joue un rôle important dans ce regain d’activité sur le marché immobilier. En effet, sur 20 ans, le taux moyen est légèrement inférieur à 4%, contre 4,5% en fin d’année dernière. Les meilleurs dossiers peuvent même espérer décrocher un taux de 3,4%, et sur 25 ans les taux s’échelonnent entre 3,6% et 4,1%. Maël Bernier de Meilleurtaux souligne que pour la première fois, les taux passent sous la barre des 4% sur 25 ans, ce qui constitue un symbole fort. Les banques sont même prêtes à faire des efforts au-delà des barèmes affichés, ce qui représente une réelle opportunité pour les emprunteurs.

En seulement quatre mois, le pouvoir d’achat des ménages a augmenté de 15 000 euros pour un emprunt de 200 000 euros. Même si cela ne compense pas les pertes de pouvoir d’achat subies lors de l’envolée des taux (passés de 1% à 4,5%), ce gain reste significatif sur une période aussi courte.

Des banques plus flexibles pour soutenir le marché

En plus de la baisse prix immobiliers des taux de crédit, une autre bonne nouvelle vient encourager le marché immobilier : les banques ont assoupli leurs exigences. Les banques font preuve d’une grande volonté, ne voulant pas laisser passer les opportunités, même si cela signifie traiter un nombre important de dossiers. Cécile Roquelaure, directrice d’études d’Empruntis, explique que l’apport personnel exigé reste toujours élevé, mais il a tout de même reculé de 20 000 euros depuis le début de l’année. Pour les primo-accédants, la baisse prix immobiliers s’élève à 23 000 euros sur la même période, ce qui constitue une bouffée d’oxygène pour ces profils souvent impactés par le resserrement du crédit.

Les investisseurs : les grands bénéficiaires de l’essor du marché

Un autre aspect à prendre en compte est l’augmentation des prêts « non conformes », une tendance favorable aux investisseurs. Ces prêts ne respectent pas les règles imposées par les autorités financières, notamment en termes de taux d’endettement et de durée d’emprunt. Leur part dans la production annuelle de crédits augmente, passant de 13,8% en août à 15,9% en décembre, selon la Banque de France. En décembre, environ 9000 dossiers ont bénéficié de ces assouplissements des critères d’octroi de crédit.

Les investisseurs locatifs sont les principaux bénéficiaires de cette évolution. 18,5% des prêts qui leur ont été accordés en décembre étaient non conformes, contre 13,6% en mai. Cette progression est une bonne nouvelle pour les locataires qui rencontrent des difficultés à trouver un logement, faute d’offres suffisantes. En revanche, les primo-accédants bénéficient moins de ces assouplissements, leur part de prêts non conformes augmentant peu.

En résumé, le marché immobilier semble retrouver son dynamisme, porté par la baisse prix immobiliers des taux de crédit et l’assouplissement des critères d’octroi de prêts. Les investisseurs sont particulièrement bienvenus dans ce contexte, tandis que les primo-accédants espèrent encore des baisse prix immobiliers de prix et de taux plus significatives pour concrétiser leurs projets d’acquisition immobilière.

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