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L’État cherche à accélérer la cession de son patrimoine immobilier

Le gouvernement vise à réaliser des économies considérables dans le secteur immobilier pour réduire le déficit public. Dans une déclaration faite cette semaine, Matignon a annoncé qu’il souhaitait dégager au moins 12 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour le budget 2025. Parmi les secteurs visés par ce plan d’économies, le logement fait l’objet d’une attention particulière de la part de Bercy, qui réclame des «décisions fortes pour construire vite et bien». Selon Bercy, «toutes les portes sont ouvertes» à ce stade.

Economies dans le secteur du logement

Les économies projetées dans le secteur du logement pourraient toucher les dispositifs de niches fiscales, y compris les aides au logement. Cette approche vise à accélérer la réduction du déficit public en prenant des mesures drastiques pour rationaliser les dépenses dans le secteur de l’immobilier.

Accélération de la vente du patrimoine immobilier de l’État

Parallèlement à ces mesures, le ministre de l’Économie et des Finances envisage d’accélérer la vente du patrimoine immobilier de l’État. Ce patrimoine est actuellement valorisé à 73 milliards d’euros et comprend plus de 192 000 bâtiments et 30 000 terrains sur une superficie totale de 94 millions de mètres carrés, dont près de la moitié est destinée à des bureaux et des logements.

Réduction des surfaces occupées par l’administration

L’objectif affiché est de réduire de 25 % les surfaces occupées par l’administration. Selon Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics, «le ratio des surfaces par agent public est aujourd’hui de 24 mètres carrés, très supérieur à celui du privé. Nous souhaitons le ramener à 16 mètres carrés. Cela peut aussi passer par des cessions immobilières». Cette volonté de réduire les surfaces occupées par l’administration s’accompagne d’une démarche de rationalisation et d’efficacité dans la gestion du patrimoine immobilier de l’État.

Des chiffres parlants

Le dernier rapport publié par la direction de l’immobilier de l’État (DIE) révèle que seulement deux ministères enregistrent des moyennes supérieures à 16 mètres carrés par agent public. Il s’agit de l’Éducation nationale (24,4 mètres carrés) et les Armées (24,3 mètres carrés). Entre 2018 et 2022, malgré des ventes annuelles allant de 200 millions à plus de 600 millions d’euros, l’État n’a pu réduire la surface totale de son patrimoine immobilier que de 5 %.

Enjeux et implications

La volonté du gouvernement de réaliser des économies significatives dans le secteur immobilier soulève des enjeux importants. D’une part, il s’agit de contribuer à la réduction du déficit public en prenant des mesures radicales pour optimiser les dépenses. D’autre part, ces mesures pourraient avoir des répercussions sur le marché de l’immobilier et les acteurs opérant dans ce secteur.

Impact sur le marché de l’immobilier

Les économies projetées dans le secteur de l’immobilier pourraient avoir un impact sur les dispositifs de niches fiscales et les aides au logement. Cette perspective soulève des interrogations sur l’accessibilité au logement et sur la capacité des ménages à bénéficier de soutiens financiers pour l’acquisition ou la location de biens immobiliers. De plus, l’accélération de la vente du patrimoine immobilier de l’État pourrait occasionner une augmentation de l’offre immobilière sur le marché, ce qui pourrait potentiellement influencer les prix et la dynamique du marché de l’immobilier.

Conséquences pour les acteurs du secteur

Pour les acteurs opérant dans le secteur de l’immobilier, cette annonce soulève des questions quant à l’avenir de leurs activités et de leurs projets. Les professionnels de l’immobilier devront s’adapter à un environnement en évolution et être attentifs aux répercussions que ces mesures pourraient avoir sur leur activité. De plus, la réduction des surfaces occupées par l’administration et les cessions immobilières projetées pourraient créer des opportunités de développement, tout en suscitant des ajustements dans la nature et la taille des biens immobiliers recherchés ou disponibles.

Économies supplémentaires dans le secteur de l’immobilier

La volonté du gouvernement de réaliser des économies supplémentaires dans le secteur de l’immobilier témoigne de l’importance des enjeux liés à la gestion du patrimoine public et aux mesures de rationalisation des dépenses. Ce plan d’action soulève des questions quant aux répercussions potentielles sur le marché de l’immobilier et sur les acteurs opérant dans ce secteur. Il appelle à une réflexion approfondie sur les évolutions et les ajustements à envisager pour garantir une transition maîtrisée vers un cadre économique et administratif plus efficient.

Voici une nouvelle interprétation contemporaine de la yourte conçue par des architectes

La yourte 2023 : une version innovante de l’habitat traditionnel

L’équipe kazakhe de Nurgissa Architects a entrepris de moderniser la yourte, tout en préservant les éléments qui en ont fait le succès en tant qu’habitat nomade. Cette initiative vise à adapter la yourte au mode de vie contemporain et aux défis actuels. La nouvelle version de la yourte propose des modifications tant au niveau de l’espace intérieur que des matériaux et du mode de construction. Malgré ces ajustements, elle conserve la silhouette caractéristique de la tente des steppes, ainsi qu’une surface habitable d’environ 25 m². Cependant, le poêle central, qui assurait le chauffage et la cuisine, a été supprimé dans cette nouvelle version.

Modularité et polyvalence

La yourte 2023 se distingue par sa grande modularité, notamment grâce à ses meubles multi-usages. Les lits et les armoires transformables offrent diverses configurations pour répondre aux besoins du quotidien, que ce soit pour les moments de repos, de travail ou pour recevoir des amis. Par ailleurs, la structure même de la yourte a été repensée. Cette habitation hexagonale est conçue à partir de segments de bois lamellé-collé, qui s’emboîtent les uns dans les autres, facilitant ainsi le montage et le transport.

Protection thermique et énergies renouvelables

La yourte 2023 intègre des matériaux permettant une isolation thermique efficace, tels qu’une couche de fibres de basalte. De plus, il est possible d’opter pour des segments opaques en bois ou translucides, en fonction de la saison ou de l’heure de la journée. Par ailleurs, la yourte est conçue pour être équipée de panneaux photovoltaïques souples, capables de produire environ 1 kW d’énergie par heure et par m², soit un total de 5,3 kW dans cette configuration. L’énergie ainsi générée est stockée dans des batteries, afin d’alimenter le chauffage et les appareils électroménagers.

Autonomie en eau et respect de l’environnement

En plus des innovations en termes d’efficacité énergétique, le concept de la yourte 2023 intègre également une dimension d’autonomie en eau. En effet, le plancher de la yourte intègre des réserves d’eau douce, tandis que les eaux usées sont stockées et traitées grâce à un système biologique autonome. Cette approche s’inscrit dans une démarche actuelle, visant à intégrer son habitat de manière harmonieuse dans l’environnement, tout en réduisant son impact écologique. En fin de compte, la yourte 2023 offre la possibilité de vivre de manière autonome et respectueuse de l’environnement, dans le paysage de son choix.

Combien coûte une estimation de maison par une agence immobilière en France

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Vous souhaitez vendre votre maison et vous vous demandez combien coûte une estimation de maison par une agence immobilière ? Il s’agit d’une question légitime, car le prix de vente de votre bien dépend en grande partie de l’évaluation qui en est faite.

Des taux de crédit immobilier en baisse reviennent enfin

Le crédit immobilier : vers une amélioration progressive?

La crise du crédit immobilier continue de peser sur le marché. Selon l’Observatoire Crédit Logement, le nombre de crédits accordés a chuté de 43,5% en un an. Cependant, une lueur d’espoir apparaît pour les emprunteurs avec l’annonce de la baisse des taux de crédit.

Une reprise progressive

Les taux de crédit immobilier ont cessé d’augmenter et, mieux encore, ils commencent à baisser, offrant ainsi une perspective positive pour les emprunteurs. Les grandes banques, qui avaient déserté le marché auparavant en raison de la faible rentabilité des prêts immobiliers, sont désormais de retour. Ces banques affichent leur ambition pour 2024 et se lancent à la conquête de nouveaux clients. Pierre Chapon, président de Pretto, courtier en crédit immobilier, affirme : « L’ambiance “On ne prête plus”, c’est fini! Toutes les banques sont présentes sur le marché. »

Des baisses de taux significatives

Une banque nationale, qui avait cessé de prêter ces derniers mois, a annoncé une diminution de 0,2% de ses taux de crédit. Cette baisse « concerne la France entière et tous les profils », souligne Maël Bernier de Meilleurtaux. Selon Pierre Chapon, cette initiative marque la volonté de la banque de maintenir sa position sur le marché en 2024 et de s’aligner sur le taux moyen du marché. Pour un prêt sur 20 ans, les emprunteurs peuvent espérer des taux allant de 4,1% à 4,4%, et de 4,45% à 4,6% pour un prêt sur 25 ans, hors assurance et frais de dossier. De plus, une réduction supplémentaire de 0,2% est possible après négociation. Les célibataires gagnant au moins 32.000 euros nets par an et les couples touchant au minimum 42.000 euros par an sont éligibles à ces taux.

Des opportunités pour les jeunes emprunteurs

La baisse des taux de crédit immobilier profite également aux moins de 35 ans, qui ont été durement touchés par la crise immobilière. Ceux gagnant au moins 25.000 euros par an peuvent également bénéficier de cette baisse. Cependant, ces jeunes acheteurs seront confrontés à un défi supplémentaire pour satisfaire aux normes d’endettement fixées à 35% par les autorités financières.

Perspectives pour 2024

Pour l’année 2024, il est à prévoir un début d’année relativement timide en raison d’un problème persistant de demande. Néanmoins, la concurrence entre les banques s’intensifie, laissant entrevoir des baisses de taux plus fréquentes et plus agressives au printemps. Cependant, ces baisses pourraient renforcer l’attentisme chez certains acheteurs, une stratégie qui pourrait se retourner contre eux en raison d’une concurrence accrue à l’avenir.

Le fisc critiqué pour ne pas surveiller les piscines illégales en Corse et en Outre-mer

Le fisc intensifie la traque des fraudeurs immobiliers grâce à l’intelligence artificielle, en ciblant les constructions non déclarées telles que les piscines, les vérandas et les abris de jardin. Cependant, la Cour des comptes souligne une inégalité de traitement des contribuables en raison de l’absence de détection de constructions non déclarées par vues aériennes en Corse et dans les départements d’Outre-mer. Dans un rapport publié le 15 novembre, elle déplore cette situation et recommande un élargissement du dispositif à l’ensemble du territoire national.

Extension du dispositif en Corse et dans les Outre-mer

La Cour des comptes se base sur une instruction menée entre le dernier trimestre 2022 et le mois de février 2023 dans son rapport. Depuis lors, la Corse a été intégrée au dispositif, bien que ce ne soit pas encore le cas pour l’Outre-mer. Cependant, la direction générale des finances publiques (DGFiP) indique que le déploiement du dispositif en Outre-mer est en cours et sera progressif, avec une intégration temporaire dans un premier temps.

Maître Dimitri Delpech, avocat en droit fiscal, remet en question l’application sélective du dispositif de contrôle de l’administration fiscale, soulignant que cela va à l’encontre du principe constitutionnel d’égalité devant l’impôt. Il estime que les contribuables rectifiés sur ce type de contrôle pourraient demander un dégrèvement des impositions supplémentaires devant le juge de l’impôt en se basant sur ce principe constitutionnel.

Des milliers de piscines non déclarées détectées

La première phase d’expérimentation du dispositif a été lancée en 2022 dans neuf départements, et a permis de détecter plus de 20 000 piscines non déclarées, ce qui a permis au fisc de récupérer 10 millions d’euros de recettes perdues. Les Bouches-du-Rhône se démarquent avec plus de 7000 piscines détectées, suivies par le Var avec plus de 3000 piscines. Suite à ce succès, le dispositif a été étendu à l’ensemble du territoire continental, puis à la Corse, en fin d’année 2022.

En avril 2023, le fisc a épinglé 120 000 piscines non déclarées et espère récupérer entre 40 et 50 millions d’euros de taxe foncière supplémentaire. La Cour des comptes préconise ainsi la suppression de l’exception que représente l’Outre-mer.

Il est important de rappeler que tout propriétaire construisant une piscine doit la déclarer auprès du service des impôts fonciers dans les 90 jours suivant sa construction définitive. Le défaut de déclaration entraîne une amende de 150 euros, ainsi que des impositions supplémentaires majorées des intérêts de retard et d’une pénalité de 10 % minimum. Cependant, dans certaines conditions, il est possible d’obtenir une remise des pénalités de 10 % et une baisse du montant des intérêts de retard, selon Me Delpech.

Le fisc continue d’intensifier ses efforts pour lutter contre la fraude immobilière en utilisant des outils technologiques tels que l’intelligence artificielle. Cependant, des inégalités de traitement des contribuables subsistent, notamment en Corse et dans les départements d’Outre-mer, malgré les recommandations de la Cour des comptes.

Une ancienne poste en Bretagne est mise en vente sans son jardin clos

L’avenir de l’ancienne poste de Lézardrieux: une opportunité pour les acheteurs potentiels?

La décision de vendre l’ancienne poste de Lézardrieux, dans les Côtes-d’Armor (22), a été votée par le conseil municipal de la commune. Le bâtiment en pierres de 320 m² sur trois niveaux, situé en hypercentre, est mis en vente avec un parking de six places de stationnement. Cependant, l’avenir de cette propriété soulève des questions en raison de certains obstacles à surmonter.

La problématique du jardin clos de murs

L’une des caractéristiques de cet immeuble communal est son jardin clos de murs en pierre, qui, malgré sa valeur esthétique, ne fait pas partie de la vente. Le maire envisage de le transformer en jardins partagés. Toutefois, une partie du jardin de 2000 m² est classée zone naturelle en raison de sa riche biodiversité. Cette classification implique qu’aucune construction n’est autorisée sur cette zone et qu’elle doit être maintenue dans son état naturel. Cette contrainte représente un défi pour tout projet de réaménagement de l’espace.

Coût de réhabilitation «très élevé»

L’état dégradé de l’intérieur de l’immeuble nécessiterait une rénovation coûteuse, faisant supporter un poids financier conséquent à la commune. Face à cette réalité, la municipalité envisage une vente comme source potentielle de revenus. Selon les estimations d’un notaire et d’un agent immobilier, le bien est valorisé à environ 150 000 euros.

Quel avenir pour l’ancienne poste?

Une des pistes explorées pour l’avenir de l’ancienne poste est la transformation en logements sociaux. Toutefois, les défis liés à la planification, aux procédures administratives et à la validation des changements de statut par les autorités compétentes sont à prendre en considération. Ces démarches prennent du temps et requièrent une certaine flexibilité et créativité pour réinventer l’espace selon de nouvelles vocations.

L’ancienne poste de Lézardrieux

Elle offre une opportunité pour l’acheteur potentiel qui saura relever les défis liés aux caractéristiques naturelles du site et à la nécessité d’une réhabilitation coûteuse. Avec une vision innovante et une compréhension approfondie des contraintes réglementaires, cet immeuble pourrait devenir un investissement lucratif pour un acquéreur avisé.

La vente de ce terrain public à Toulouse a rapporté près de 8 millions d’euros

Un terrain rare et cher à Toulouse

Le marché immobilier de la construction en tête traverse une phase très difficile, avec une difficulté croissante de trouver des terrains constructibles à des prix abordables. La vente d’une parcelle de terrain à Toulouse, qualifiée de « terrain le plus cher de Toulouse », pour près de 8 millions d’euros, souligne l’importance croissante des prix élevés des terrains constructibles.

La difficulté de vendre une maison à Toulouse

Nous vous relatons, ici, les mésaventures d’une propriétaire toulousaine qui peinait à vendre sa maison, car son terrain était devenu un espace vert protégé. La municipalité tenait donc à réduire la constructibilité de cette parcelle, rendant la vente de la maison difficile. Ces problèmes reflètent une tendance croissante à la raréfaction des terrains constructibles dans les zones urbaines.

La vente record d’un terrain à Toulouse

La vente du « terrain le plus cher de Toulouse » pour près de 8 millions d’euros a attiré l’attention de nombreux acteurs du marché immobilier. La parcelle de 1200 m² en plein cœur de la ville a été vendue aux enchères par la direction régionale des finances publiques pour le compte de l’État. La mise à prix de ce terrain vague avait été fixée à 3,6 millions d’euros, soulignant l’intensité de la concurrence pour l’acquisition de terrains constructibles rares.

Les caractéristiques du terrain

Le terrain situé au début de la rue Sainte-Anne à Toulouse se caractérise par son emplacement unique dans l’un des secteurs les plus chers de la ville. Il est prévu que le promoteur toulousain qui a acquis la parcelle y réalise un immeuble en R+3 développant 2500 m² de plancher pour 30 logements et 400 m² de locaux commerciaux en rez-de-chaussée. Cette caractéristique du terrain reflète la tendance croissante à la construction de logements de standing dans des zones urbaines de plus en plus compétitives en termes de raréfaction des terrains constructibles.

Impact environnemental sur la constructibilité des terrains

La difficulté croissante de trouver des terrains constructibles à Toulouse est accentuée par des considérations environnementales, telles que la préservation des espaces verts. La propriétaire toulousaine qui peinait à vendre sa maison en raison de la classification de son terrain comme espace vert protégé est un exemple de l’impact direct des décisions municipales sur la constructibilité des terrains.

Les défis du secteur immobilier

Cette rareté des terrains constructibles soulève de nombreux défis pour les acteurs du secteur immobilier, tels que les promoteurs et les propriétaires. Les prix élevés des terrains constructibles et les difficultés croissantes à obtenir des autorisations de construction rendent le marché immobilier de la construction en tête de plus en plus compétitif. Les acteurs du marché immobilier doivent donc faire preuve d’ingéniosité et de créativité pour répondre à la demande croissante de logements dans des zones urbaines à forte densité de population.

La vente du « terrain le plus cher de Toulouse »

Cela met en lumière les défis croissants du marché immobilier en matière de rareté et de cherté des terrains constructibles. Les considérations environnementales et les décisions municipales ont un impact direct sur la constructibilité des terrains, rendant la vente de biens immobiliers de plus en plus difficile dans les zones urbaines. Les acteurs du secteur immobilier doivent donc trouver des solutions innovantes pour naviguer dans un marché de la construction en tête de plus en plus concurrentiel.

Un chef d’entreprise prévoit la construction de 40 maisons pour attirer de nouveaux salariés.

Logement et emploi en Bretagne: un défi de taille

La région de Bretagne fait face à une crise du logement qui touche 68 communes classées en zone tendue, entraînant un déséquilibre important entre l’offre et la demande. Cette situation a des répercussions sur le marché de l’emploi, notamment pour les entreprises qui peinent à recruter et à retenir leurs salariés en raison du manque de logements disponibles. C’est le cas de Dominique Lamballe, dirigeant de l’entreprise FenêtréA, basée à Beignon dans le Morbihan, qui est confronté à des difficultés pour attirer de nouveaux talents en raison de cet enjeu, comme le rapporte Ouest-France.

Manque de logement et difficultés de recrutement

Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a souligné ce problème en déplorant que de nombreux postes ne trouvent pas preneurs en raison de la grande distance entre le logement et le lieu de travail. Cela crée des obstacles pour les entreprises qui cherchent à pourvoir des postes stratégiques et peinent à attirer des talents venant de loin. Dans le cas de FenêtréA, le recrutement et la rétention de salariés sont devenus des défis majeurs pour l’entreprise, qui prévoit l’ouverture d’une nouvelle usine en 2026 à Beignon, nécessitant l’embauche de 100 personnes. Cette perspective s’annonce comme un défi de taille, étant donné les difficultés actuelles à recruter de nouveaux profils pour l’usine existante, qui est en pleine expansion.

Le manque de logements dans la région est un obstacle majeur pour FenêtréA, car les salariés doivent parcourir une distance considérable pour se rendre au travail, ce qui entraîne une fatigue accrue et des frais de transport élevés. Cette situation conduit à une perte de talents, car l’entreprise n’a pas de solution de logement à proposer à ses salariés, comme l’explique Dominique Lamballe dans une interview accordée au Figaro.

Construire des logements pour les salariés

Face à cette situation, la commune de Beignon a proposé à Dominique Lamballe de construire lui-même des logements sur un terrain réservé, en raison du manque de moyens pour entreprendre ce projet. Bien que cette proposition ait suscité des doutes au départ, le dirigeant de FenêtréA a finalement décidé de se lancer dans cette aventure, conscient de l’impact positif que cela aurait sur le recrutement de nouveaux salariés. Ainsi, il prévoit de construire 40 maisons sur le terrain réservé, offrant ainsi une solution de logement aux futurs employés de l’entreprise.

Les maisons seront idéalement situées à seulement 400 mètres de l’entreprise, permettant ainsi aux salariés de se rendre à pied au travail. Chaque maison aura une superficie comprise entre 70 et 100 m² et un design unique. Les salariés auront l’opportunité de devenir propriétaires, locataires ou investisseurs en entrant au capital d’une Société civile de placement immobilier (SCPI). Cette approche permettra aux salariés de s’impliquer dans le projet en tant que propriétaires, locataires ou investisseurs, offrant ainsi une flexibilité et une implication dans le projet de logement.

Priorité sera donnée aux salariés actuels et futurs pour l’acquisition des maisons, mais si des logements restent disponibles, ils seront proposés au grand public. Les maisons seront vendues au prix du marché, avec un mètre carré se situant aux alentours de 2000 euros. L’objectif ultime du projet est que 40 salariés deviennent propriétaires à terme, permettant ainsi de renforcer le lien entre l’entreprise et ses salariés.

Investir dans le pojet de logement

Ce projet nécessite un investissement financier important, avec plusieurs millions d’euros investis dans la construction des 40 maisons. La construction des maisons débutera en octobre 2024 et se fera progressivement, en vendant chaque logement chaque trimestre environ, afin de ne pas perturber le marché immobilier local. Cette approche permettra d’offrir une solution de logement progressive, tout en évitant une surabondance de logements sur le marché.

En conclusion, ce projet de logement initié par FenêtréA vise à répondre aux besoins de ses salariés en termes de logement, tout en renforçant son attractivité en tant qu’employeur. Ce type d’initiative contribue à attirer et à retenir les talents, tout en renforçant les liens entre l’entreprise et sa communauté locale. En outre, il offre une perspective d’investissement pour les salariés, leur permettant de devenir acteurs de leur environnement de travail et de leur lieu de résidence.

Un hôtel particulier du 16e siècle à Valence sera converti en appartements.

« L’hôtel particulier de Valence : un nouveau chapitre pour la maison Dupré-Latour »

L’hôtel particulier historique, également connu sous le nom de maison Dupré-Latour, situé à Valence (Drôme), est un bâtiment emblématique de la ville, ayant été construit en 1522. Sa tourelle d’escalier et ses galeries sont classées monuments historiques depuis 1927, attirant régulièrement les visiteurs lors des Journées du Patrimoine et d’autres événements culturels. Toutefois, la maison, jadis habitée par la famille Dupré-Latour jusqu’aux années 1950, puis cédée à la ville en 1972, a subi une détérioration significative au fil des années.

Une vente historique

Le 13 novembre dernier, suite à une décision adoptée en conseil municipal, la demeure historique a été vendue à un promoteur immobilier, conformément aux informations rapportées par France Bleu. Fermée depuis une dizaine d’années, le bâtiment souffrait de problèmes tels que des infiltrations à travers la toiture, nécessitant des investissements lourds pour sa restauration. Franck Soulignac, adjoint à l’urbanisme et au patrimoine, a estimé que les travaux nécessaires pour restaurer la maison s’élèveraient à 3,3 millions d’euros, justifiant ainsi la décision de céder les lieux.

Un appel doffres remporté

C’est le promoteur ardéchois Rampa Réalisations qui a remporté l’appel d’offres pour un montant de 810 000 euros. Le plan du promoteur inclut l’aménagement de 12 logements de standing ainsi qu’un espace commercial au rez-de-chaussée, ce qui a suscité l’opposition de sept élus locaux qui ont voté contre la délibération. Ces derniers auraient préféré que la demeure reste dans le patrimoine municipal, selon les informations rapportées par Le Dauphiné Libéré. Néanmoins, cette décision permettra à l’hôtel particulier de connaître un nouveau chapitre, tout en respectant les éléments architecturaux protégés par les monuments historiques. De plus, l’accès à la cour intérieure du bâtiment demeurera possible lors de visites guidées ou des journées du patrimoine.

En conclusion, la vente de la maison Dupré-Latour à un promoteur marque la fin d’une ère, mais le début d’une nouvelle opportunité pour ramener cette demeure historique à la vie tout en respectant son héritage architectural.

: Montpellier exigera que toutes les nouvelles constructions résidentielles soient équipées d’une œuvre d’art.

Les promoteurs immobiliers à Montpellier devront obligatoirement intégrer une œuvre d’art originale

À Montpellier, une ville en pleine expansion dans le sud de la France, les promoteurs immobiliers qui souhaitent investir doivent dorénavant obligatoirement intégrer une œuvre d’art originale. Cette initiative a été annoncée par les responsables de la ville, qui aspirent à faire de Montpellier un « musée à ciel ouvert ». Numa Hambursin, le directeur du Copaqo, le comité chargé du pilotage artistique de l’initiative, a exprimé sa satisfaction lors de la présentation des premières œuvres sélectionnées : « Il s’agit d’une première en France, mais je pense que nous serons rapidement copiés ». Cette décision est le fruit d’une volonté de la Métropole de Montpellier, qui voit sa population de 500 000 habitants augmenter régulièrement. En février 2022, lors de l’attribution de 100 lots pour la construction de 8000 logements sociaux ou pour revenus moyens, une clause a été ajoutée au cahier des charges des promoteurs.

Une clause concernant tous les projets immobiliers

Cette clause concerne désormais l’ensemble des projets immobiliers, sociaux ou accessibles à tous, développés sur le territoire de la métropole, selon les précisions d’Antoine Coste, porte-parole d’Altémed, groupe public réunissant les métiers de l’aménagement, du logement social et de l’énergie sur la métropole de Montpellier. La clause exige que chaque promoteur intègre désormais dans son projet une œuvre validée par le Copaqo, qu’il s’agisse d’une sculpture, de street art, d’une fresque ou d’une installation, comme l’a précisé Numa Hambursin, à la tête du Mo.Co. (Montpellier contemporain), une institution réunissant l’école des Beaux-arts et les deux implantations du musée d’art contemporain de la ville.

Des œuvres installées dans les espaces communs

La création d’un comité de pilotage d’une vingtaine de membres permettra « d’éviter les erreurs manifestes d’attribution et que ce soit toujours les mêmes (…) sélectionnés », a précisé M. Hambursin, qui sera entouré d’experts en art contemporain, d’architectes, d’urbanistes et de représentants du secteur immobilier. Le budget alloué à chaque œuvre doit être d’au minimum 1% de la valeur de la charge foncière du lot, avec un plancher minimum de 10 000 euros. Les œuvres resteront dans les collections publiques de la métropole. D’ici à 2026, une centaine d’œuvres, dont certaines seront visibles de l’espace public et d’autres installées dans les espaces communs des immeubles, devraient être validées et lancées, correspondant à un investissement de plusieurs centaines de millions d’euros.

Une répartition équitable entre les artistes

« Actuellement, la vingtaine de projets validés vont de 15 000 à plus de 100 000 euros, avec une répartition équitable entre des œuvres proposées par des artistes jeunes et des talents confirmés, et entre ceux présents localement et ceux actifs aux niveaux national et international », a précisé le directeur du Mo.Co.

Des exemples d’œuvres sélectionnées

Par exemple, une installation d’Elisa Fantozzi, faite d’une chaise longue à laquelle sont accrochés des ballons multicolores, sera installée aux abords d’un immeuble construit par les promoteurs Kaufman & Broad/Pégase Immobilier dans le nouveau quartier de Port Marianne. Il y aura aussi la fontaine du château de Tremblay, d’Hélène Delprat, choisie par les promoteurs FDI/Opalia.

Cette décision est unique, car bien que le projet n’est pas nouveau, la charte 1 immeuble, 1 œuvre créée en 2015 avait pour objectif d’installer des œuvres d’art dans des bâtiments privés. Le caractère obligatoire instauré par la Métropole de Montpellier est donc une première en France.