Les cimetières parisiens sont de plus en plus recherchés sur le marché immobilier, contrairement à ce qui se passe dans d’autres villes du pays. En effet, une étude récente réalisée par PAP, une plateforme immobilière spécialisée dans les particuliers, révèle que la proximité d’un cimetière à Paris est considérée comme un avantage plutôt qu’un inconvénient pour les acheteurs potentiels.
Des oasis de calme et de verdure
La rareté des cimetières dans la capitale française en fait des endroits privilégiés pour ceux qui recherchent le calme et la verdure au cœur de la ville. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle la présence d’un cimetière aurait un effet négatif sur la valeur des biens immobiliers, les prix dans les environs de ces lieux de repos éternel sont souvent très élevés.
Les tombes célèbres attirent les acheteurs
De plus, certains cimetières parisiens abritent des tombes célèbres qui sont de véritables attractions touristiques. Le cimetière du Père Lachaise, par exemple, accueille chaque année environ 3 millions de visiteurs, dont 200 000 rien qu’à la période de la Toussaint. Des personnalités comme Jim Morrison, Oscar Wilde et Edith Piaf y reposent, ce qui contribue à son attractivité.
Cependant, malgré cette renommée et cette attractivité touristique, le prix moyen au mètre carré dans les environs du Père Lachaise est inférieur à celui de la moyenne parisienne, s’élevant à 9885 €. Les acheteurs préfèrent en réalité le cimetière du Montparnasse, qui est un peu moins célèbre que le Père Lachaise mais abrite tout de même les sépultures de personnalités telles que Jacques Chirac, Serge Gainsbourg et Juliette Gréco. Dans ce quartier, le prix médian atteint 12 126 €/m², soit 21,1 % de plus que la moyenne parisienne.
L’Arc de Triomphe : le quartier le plus cher
Parmi les cimetières étudiés par PAP, celui de Montmartre est également prisé des acheteurs immobiliers. Les prix dans cette zone, où reposent des personnalités comme Dalida, Michel Galabru, Stendhal et Hector Berlioz, atteignent 11 266 €/m², soit 11,3 % de plus que la moyenne parisienne.
PAP a également intégré à son étude des lieux atypiques, tels que le Panthéon, les Invalides et l’Arc de Triomphe. Le Panthéon, qui accueille les cendres des grands hommes et des grandes femmes du pays, affiche des prix de 13 225 €/m², soit 32 % de plus que la moyenne parisienne. Les Invalides, où repose l’empereur Napoléon Ier, sont quant à eux encore plus chers, avec un prix au mètre carré de 16 033 €. Cependant, c’est la proximité de la tombe du soldat inconnu, située sous l’Arc de Triomphe, qui fait véritablement flamber les prix, atteignant 17 175 €/m².
D’autres cimetières parisiens à découvrir
Outre les cimetières prestigieux mentionnés précédemment, Paris compte également 10 autres cimetières intra muros. Ces lieux de recueillement, situés dans divers arrondissements de la ville, sont le cimetière de Bercy (12e), le cimetière de Grenelle (15e), le cimetière de Vaugirard (15e), le cimetière d’Auteuil (16e), le cimetière de Passy (16e), le cimetière des Batignolles (17e), le cimetière du Calvaire (18e), le cimetière Saint-Vincent (18e), le cimetière de La Villette (19e) et le cimetière de Belleville (20e).
Contrairement à ce qui se passe dans d’autres villes françaises, la proximité d’un cimetière est un avantage sur le marché immobilier parisien. Les cimetières parisiens, en particulier ceux qui accueillent des tombes célèbres, sont très recherchés et les prix dans leurs environs sont souvent plus élevés que la moyenne parisienne. Les acheteurs sont attirés par l’oasis de calme et de verdure que représente ces lieux, ainsi que par leur aspect historique et culturel. Ils voient en eux bien plus qu’un simple cimetière, mais un véritable havre de paix au cœur de la ville lumière.
Le gouvernement italien lance une offensive contre les locations de courte durée qui échappent au fisc, avec la création d’un « code d’identification national » pour traquer les logements touristiques non déclarés, explique Antonio Tajani, vice-Premier ministre. Cette mesure budgétaire devrait permettre d’accroître les recettes de l’État et de réduire la charge fiscale des familles. Par ailleurs, le gouvernement envisage de taxer davantage les propriétaires qui louent plus d’un logement sur des plateformes comme Airbnb, mais cette augmentation ne sera appliquée qu’à partir du deuxième appartement loué par chaque propriétaire.
Une mesure pour lutter contre la fraude fiscale
Le gouvernement italien prend des mesures pour lutter contre la fraude fiscale liée aux locations de courte durée. En effet, de nombreux propriétaires ne déclarent pas leurs revenus issus de ces locations, ce qui prive l’État de recettes fiscales importantes. C’est pourquoi le projet de budget 2024 prévoit la création d’un « code d’identification national » pour les logements touristiques. Ce code permettra de traquer ceux qui n’ont pas déclaré leurs revenus et d’assurer une plus grande transparence dans ce secteur. Antonio Tajani affirme que cette mesure contribuera à régulariser le système et à augmenter les recettes de l’État.
Une taxation plus élevée pour les propriétaires multi-logements
En plus de l’introduction d’un « code d’identification national », le gouvernement italien envisage également de taxer davantage les propriétaires qui louent plus d’un logement sur des plateformes de location de courte durée comme Airbnb. Cependant, cette augmentation ne s’appliquera qu’à partir du deuxième appartement loué par chaque propriétaire, ce qui ne concernera donc pas tout le monde. Cette mesure vise à limiter les abus et les excès dans le secteur de la location de courte durée, tout en maintenant une certaine flexibilité pour les propriétaires qui louent un seul logement.
Une réaction positive de l’industrie hôtelière
L’introduction d’un « code d’identification national » a été saluée par les professionnels de l’hôtellerie, qui dénoncent la concurrence déloyale des locations de courte durée. En effet, les propriétaires qui ne déclarent pas leurs revenus issus de ces locations peuvent pratiquer des tarifs plus bas que les hôtels traditionnels, ce qui nuit à leur activité. Maria Carmela Colaiacovo, présidente de la section hôtelière de la principale organisation patronale en Italie, la Confindustria, estime que cette mesure est un premier pas décisif pour lutter contre les activités incontrôlées qui affectent les villes touristiques du pays. Les locations de courte durée sont souvent pointées du doigt pour leur impact sur le marché immobilier et la pénurie de logements abordables dans les grandes villes.
Une hausse du taux d’imposition contestée
La hausse du taux d’imposition pour les propriétaires qui louent plusieurs logements a suscité des tensions au sein de la coalition gouvernementale. Le parti conservateur Forza Italia, fondé par Silvio Berlusconi et présidé par Antonio Tajani, s’est opposé à cette mesure, arguant qu’elle pénaliserait les propriétaires dès le premier appartement loué. Finalement, le gouvernement a décidé d’appliquer cette augmentation à partir du deuxième logement loué par chaque propriétaire, afin de limiter son impact sur l’ensemble des propriétaires.
Le gouvernement italien met en place des mesures
Afin de lutter contre la fraude fiscale liée aux locations de courte durée. La création d’un « code d’identification national » pour les logements touristiques non déclarés permettra de traquer les propriétaires qui ne respectent pas leurs obligations fiscales. Par ailleurs, une augmentation de la taxation des propriétaires multi-logements sur les plateformes de location est également prévue. Cette mesure vise à limiter les abus et à instaurer une plus grande équité dans ce secteur. Ces actions sont saluées par l’industrie hôtelière, qui dénonce la concurrence déloyale de ces locations de courte durée. La mise en place de ces mesures devrait permettre d’accroître les recettes de l’État et de réduire la charge fiscale des familles. Cependant, cette hausse de taxation a également suscité des tensions au sein de la coalition gouvernementale.
Depuis la crise sanitaire qui a mis en évidence les défauts de la vie urbaine, le désamour entre les Français et la ville n’a jamais été aussi fort. Pour comprendre cette situation, le groupe Quartus a commandité une étude qualitative auprès de 1500 personnes, afin de faire le point sur ce désamour et d’envisager des pistes pour l’avenir. L’étude a été réalisée par BETC et les résultats sont édifiants.
Des inégalités creusées par la ville
L’étude révèle que les Français perçoivent la ville comme un lieu qui creuse les inégalités, notamment en raison des prix élevés de l’immobilier. En effet, 80% des sondés estiment que les beaux immeubles sont réservés aux riches. De plus, le vivre ensemble est mis à mal, avec 72% des Français considérant l’anonymat comme une forme de liberté.
Repenser la ville
Malgré ces aspects négatifs, l’étude met en avant l’importance de repenser la ville pour répondre aux enjeux actuels. Christine Leconte, présidente du conseil national de l’ordre des architectes, estime qu’il est nécessaire de retrouver un sens à la ville, en mettant l’accent sur la qualité architecturale et en créant des espaces communs. Les jardins, par exemple, sont prêts à être partagés selon 70% des sondés. Cette nouvelle approche pourrait permettre de diversifier les types de logements en proposant des maisons accolées, des venelles piétonnes, des terrasses et des jardins superposés.
L’architecte et urbaniste Alexandre Chemetoff rappelle également que le stock de bâtiments existants est bien plus important que les constructions neuves. Ainsi, la ville de demain ressemblera à celle d’aujourd’hui, à condition de remettre la qualité du logement au centre des préoccupations. Il est donc essentiel de créer des morceaux de ville en privilégiant une architecture située, afin de rétablir une image positive de la ville.
Logement : un cocon protecteur
Si la ville est perçue comme un milieu hostile, le logement apparaît comme un cocon qui protège. Il constitue un lieu de travail à distance et les Français souhaitent le personnaliser. L’étude souligne également le besoin de se reconnecter à la nature, en privilégiant les espaces verts dans le logement. Pour la première fois, les Français affirment être prêts à réduire leur surface intérieure pour bénéficier de plus de verdure extérieure. De plus, 70% des sondés se soucient de l’impact de leur logement sur leur santé.
Ces résultats conduisent Quartus à envisager la construction d’un « démonstrateur » dès l’année prochaine. Ce projet, basé sur les conseils de spécialistes, proposera un habitat sain répondant aux attentes des Français.
Des attentes spécifiques pour le logement
En revanche, l’étude montre que les Français ne sont pas intéressés par les espaces partagés dans leur logement (cuisine de réception, appartement commun réservable, salle commune, etc.). Seuls 11% d’entre eux rêvent d’un espace de coworking ou d’une chambre d’invités dans leur copropriété. Par ailleurs, les modes d’utilisation du logement qui gommeraient la propriété ne sont pas privilégiés. Les Français, y compris les jeunes, sont attachés à l’accession à la propriété de manière classique.
L’étude commanditée par Quartus met en évidence les défauts et les attentes des Français vis-à-vis de la ville et du logement. Il est aujourd’hui indispensable de repenser la ville en mettant l’accent sur la qualité architecturale et la création d’espaces communs. Par ailleurs, il est nécessaire de proposer des logements qui répondent aux attentes en matière de verdure et de santé. En prenant en compte ces aspirations, il sera possible de revitaliser l’image de la ville et de répondre aux besoins des Français en matière de logement.
Le promoteur immobilier est un professionnel qui conçoit, finance et commercialise des programmes immobiliers neufs. Il intervient à toutes les étapes d’un projet, de la recherche du terrain à la livraison des logements ou des bureaux. Il doit être capable de gérer les aspects techniques, juridiques, financiers et commerciaux d’une opération immobilière. Il doit également avoir des qualités de gestionnaire, de négociateur, de juriste et de commercial. Pour exercer ce métier passionnant et exigeant, il faut avoir un niveau d’études élevé et une formation spécialisée dans l’immobilier. Dans cet article, nous allons vous présenter les formations qui permettent de devenir promoteur immobilier, les critères pour choisir sa formation promotion immobiliere, et les débouchés et les perspectives d’évolution du métier.
Quelles sont les formations pour devenir promoteur immobilier ?
Il n’existe pas de formation spécifique pour devenir promoteur immobilier. En général, il faut avoir un niveau bac + 5 et une expérience professionnelle dans le secteur immobilier. Il existe plusieurs types de formation promotion immobiliere qui peuvent conduire au métier de promoteur immobilier, selon le parcours et le projet professionnel de chacun.
Les formations universitaires : il s’agit principalement des masters en immobilier, en droit de l’immobilier, en urbanisme et aménagement, ou en gestion ou en commerce. Ces formations permettent d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques dans les domaines juridiques, fiscaux, financiers, techniques et commerciaux liés à l’immobilier. Elles préparent également à la recherche et à la conduite de projets immobiliers. Ces formations sont accessibles après une licence ou un bachelor dans le même domaine ou dans un domaine connexe. Elles se déroulent sur deux ans et peuvent être suivies en formation initiale ou continue.
Les formations en école de commerce : il s’agit principalement des masters en immobilier ou en management immobilier. Ces formations permettent de développer des compétences managériales et stratégiques appliquées au secteur immobilier. Elles préparent également à la gestion et au pilotage de projets immobiliers complexes et innovants. Ces formations sont accessibles après un bac + 3 ou un bac + 4 dans le domaine du commerce ou de la gestion. Elles se déroulent sur deux ans et peuvent être suivies en formation initiale ou continue.
Les formations en école spécialisée : il s’agit principalement du mastère professionnel en aménagement et promotion immobilière. Cette formation promotion immobiliere permet d’acquérir une expertise opérationnelle dans le montage et le suivi d’opérations immobilières. Elle prépare également à la maîtrise des aspects juridiques, financiers, techniques et commerciaux d’un projet immobilier. Cette formation est accessible après un bac + 4 ou un bac + 5 dans le domaine de l’immobilier, du droit, du commerce ou de la gestion. Elle se déroule sur un an et peut être suivie en formation initiale ou continue.
Comment choisir sa formation pour devenir promoteur immobilier ?
Pour choisir sa formation pour devenir promoteur immobilier, il faut tenir compte de plusieurs critères, comme son projet professionnel, son niveau d’études, son budget et sa localisation géographique.
Le projet professionnel : il s’agit de définir ses objectifs et ses motivations pour exercer le métier de promoteur immobilier. Il faut se renseigner sur les missions, les qualités requises, les conditions de travail, les opportunités d’emploi et les perspectives d’évolution du métier. Il faut également se renseigner sur les formations qui correspondent le mieux à son profil et à son projet. Il est conseillé de se faire accompagner par un conseiller d’orientation ou un professionnel de l’immobilier pour affiner son projet et choisir sa formation.
Le niveau d’études : il s’agit de vérifier les prérequis et les modalités d’admission des formations qui intéressent. Il faut avoir un niveau bac + 5 et une expérience professionnelle dans le secteur immobilier pour devenir promoteur immobilier. Il existe des formations accessibles après un bac + 3 ou un bac + 4, mais elles nécessitent souvent de compléter son parcours par une année supplémentaire ou par une expérience professionnelle. Il faut également avoir un bon niveau en langues étrangères, notamment en anglais, pour travailler dans un contexte international.
Le budget : il s’agit de prendre en compte le coût des formations et les possibilités de financement. Le coût des formations varie selon le type d’établissement, le niveau de diplôme, la durée et le mode de formation. Il faut compter entre 3 000 et 15 000 euros par an pour une formation promotion immobiliere. Il existe des possibilités de financement, comme les bourses, les prêts étudiants, le compte personnel de formation, le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, etc. Il faut se renseigner auprès des établissements, des organismes de financement ou des employeurs potentiels pour connaître les modalités et les conditions d’accès à ces dispositifs.
La localisation géographique : il s’agit de choisir le lieu où l’on souhaite suivre sa formation et exercer son métier. Il existe des formations en immobilier partout en France, mais certaines régions sont plus attractives que d’autres, comme l’Ile-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes ou la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ces régions offrent plus d’opportunités d’emploi et de projets immobiliers que d’autres. Il faut également prendre en compte le coût de la vie, la qualité de vie, la proximité avec sa famille ou ses amis, etc.
Quels sont les débouchés et les perspectives d’évolution du métier de promoteur immobilier ?
Le métier de promoteur immobilier offre de nombreuses opportunités professionnelles dans le secteur privé ou public, en tant que salarié ou indépendant.
Dans le secteur privé, le promoteur immobilier peut travailler pour des entreprises de promotion immobilière, des sociétés foncières, des groupes immobiliers, des banques, des assurances, etc. Il peut également créer sa propre entreprise ou exercer en tant que consultant indépendant. Il peut se spécialiser dans un type de programme immobilier (logement, bureau, commerce, etc.) ou dans un segment de marché (haut de gamme, social, écologique, etc.).
Dans le secteur public, le promoteur immobilier peut travailler pour des collectivités territoriales, des établissements publics fonciers ou d’aménagement, des organismes HLM, etc. Il peut également participer à des projets d’intérêt général, comme la rénovation urbaine, le développement durable, la mixité sociale, etc.
Le métier de promoteur immobilier offre des perspectives d’évolution intéressantes. Le promoteur immobilier peut évoluer vers des postes à responsabilité au sein d’une entreprise ou d’une structure publique, comme directeur de programme, directeur régional, directeur général, etc. Il peut également se diversifier vers d’autres métiers de l’immobilier, comme agent immobilier, gestionnaire de patrimoine immobilier, expert immobilier, architecte, urbaniste, etc. Ces métiers requièrent des compétences différentes, mais complémentaires, du métier de promoteur immobilier.
Il favorise enfin la mobilité professionnelle et géographique des élèves, en leur offrant des possibilités de formation promotion immobiliere continue ou de reconversion tout au long de leur vie.
Formation et carrière dans l’immobilier
L’enseignement secondaire est un niveau d’éducation essentiel, qui permet aux élèves d’acquérir une culture générale et des compétences transversales, de se préparer à leur orientation future, et de s’insérer dans la société. Il comprend deux cycles : le premier cycle, qui est commun à tous les élèves, et le second cycle, qui propose des filières générales, technologiques ou professionnelles. Il offre de nombreuses opportunités professionnelles dans différents secteurs, comme l’immobilier. Pour travailler dans l’immobilier, il faut avoir un niveau bac + 5 et une formation promotion immobiliere spécialisée dans ce domaine. Il existe plusieurs types de formations dans l’immobilier, comme les formations universitaires, les formations en école de commerce ou les formations en école spécialisée. Pour choisir sa formation dans l’immobilier, il faut tenir compte de son projet professionnel, de son niveau d’études, de son budget et de sa localisation géographique. Le métier de promoteur immobilier est un métier passionnant et exigeant, qui offre des perspectives d’évolution intéressantes. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce métier et sur les formations qui y mènent, nous vous invitons à consulter le site pour travailler un jour dans l’immobilier, qui vous donne des conseils et des informations utiles sur le secteur immobilier.
La Nuit des Châteaux : une expérience nocturne unique
Samedi prochain marquera la 5e édition de la Nuit des Châteaux. Des centaines de châteaux à travers la France ouvriront leurs portes pour offrir aux visiteurs une expérience nocturne inoubliable. Au programme, des visites aux flambeaux, des dîners aux chandelles et bien plus encore. Pour célébrer cet événement, Le Figaro a sélectionné pour vous quelques châteaux à vendre, tous affichant un prix inférieur à un million d’euros. Découvrez ces merveilles historiques et peut-être trouverez-vous le château de vos rêves.
Les ruines d’une forteresse médiévale à Provins (77) : une occasion à saisir
Au cœur de la cité médiévale de Provins, se trouve les ruines d’une ancienne forteresse du Moyen Âge. Ce château, qui n’a subi aucune modification ni transformation, est aujourd’hui en ruines, à l’exception de la maison de gardes de 100 m² qui peut être aménagée. Bien que le château ne soit pas encore raccordé à l’électricité, il est relié à l’eau. De plus, en raison de son classement en tant que Monument Historique, des avantages fiscaux peuvent être obtenus pour les travaux de rénovation.
Un château du 13e siècle près de Montpellier (34) : une offre alléchante
Situé à seulement 17 kilomètres de Montpellier, ce château du 13e siècle est un véritable vestige de l’histoire. Cette tour sarrasine de 500 m² dispose de 14 pièces et d’un terrain de 100 m². Elle offre également à ses habitants une piscine intérieure et un patio pour leur confort. Bien qu’il nécessite quelques travaux de rafraîchissement, ce château est proposé à un prix attractif de 530 000 euros seulement.
Un château Renaissance à proximité de Paris : un trésor à redécouvrir
Ce château Renaissance, datant de 1540, est situé à seulement 100 kilomètres de Paris. On dit qu’il aurait été le théâtre des amours de François 1er et de sa maîtresse. Encore aujourd’hui, de nombreux symboles et références au roi subsistent dans le château, tels qu’une salamandre et la devise du roi « Nutrisco et Extinguo » (je nourris et j’éteins). Avec ses deux maisons habitables du 19e siècle, ses granges et ses divers bâtiments, ce château offre près de 800 m² d’espace habitable.
Un château du 18e siècle en Haute-Garonne (31) : une demeure chargée d’histoire
Le château de Thil, construit au 18e siècle, porte l’empreinte du conseiller au parlement Jean-François d’Albis de Belbèze. Avec ses 490 m², ce château est entouré d’arbres centenaires dans un parc magnifique. Une véritable invitation à la tranquillité.
Un château fort du 12e siècle à Lavaur (81) : un panorama exceptionnel
Situé dans le Tarn, ce château fort datant du 12e siècle offre une vue imprenable sur les Pyrénées. Son escalier monumental en pierre et sa façade Renaissance ne pourront que vous charmer. Avec ses trois époques différentes qui cohabitent harmonieusement, ce château possède un charme unique.
Un château classé Monument Historique en Sologne : un trésor à conserver
Construit en 1604 à Salbris (41), ce château a été achevé par le célèbre chancelier de France Pierre Seguier. Avec ses 7 chambres et sa piscine chauffée, cette propriété offre un cadre de vie des plus agréables. Les travaux de rénovation permettront également de bénéficier d’avantages fiscaux.
Un château néogothique du 19e siècle à Poitiers (86) : un bijou architectural
Les décors sculptés de fleurs et de feuilles de choux sur la façade de ce château de 300 m², près de Poitiers, lui confèrent un charme néogothique typique de cette époque. Le pavillon de chasse, avec sa tour carrée, ajoute une touche de romantisme à cette propriété.
Un château du 17e siècle à restaurer à Caen (14) : une rénovation pleine de promesses
Ce château normand du 17e siècle présente un style romantique avec ses toits en ardoise, ses cheminées et ses lucarnes. Les façades en moellons et en pierre de taille ne font qu’ajouter au charme de cette propriété. Son escalier donne sur une magnifique roseraie et à l’arrière, un cèdre et une allée de tilleuls ajoutent à l’atmosphère rêveuse des lieux.
Un château en bon état à 20 minutes d’Aurillac : une demeure intemporelle
Ce château semble être resté intact au fil des siècles, préservant ainsi son authenticité. Avec sa piscine, son court de tennis à restaurer et son garage pour 3 voitures, cette propriété offre un cadre de vie exceptionnel.
Un château chargé d’histoire à Uzès (30) : une nouvelle vie à imaginer
Cet impressionnant château Renaissance de plus de 600 m² attend un nouveau propriétaire à Uzès. Détruit lors des guerres de religion, il a ensuite été reconstruit dans sa forme actuelle. Au fil des siècles, il a servi à divers usages tels que l’accueil de la fanfare du village, des cours de catéchisme et même un salon de coiffure. Quelle sera sa nouvelle fonction ? À vous de décider.
Avec cette sélection de châteaux à vendre pour moins d’un million d’euros, il est possible de réaliser le rêve d’acquérir une demeure historique. Que vous soyez à la recherche d’une maison de garde à rénover ou d’un château en parfait état, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Alors n’hésitez pas à visiter ces merveilles et à vous laisser charmer par leur histoire et leur beauté. Qui sait, peut-être trouverez-vous le château de vos rêves lors de la prochaine Nuit des Châteaux ?
L’immobilier de luxe en montagne : un marché épargné par la crise
Malgré la crise immobilière qui affecte de nombreux secteurs, le marché de l’immobilier de (très) grand luxe continue d’évoluer favorablement. Cette clientèle aisée dispose de liquidités suffisantes et n’est pas touchée par les difficultés de financement. De plus, les biens immobiliers convoités par ces acheteurs sont rares, car la construction de nouveaux biens est limitée. Ainsi, il est peu surprenant que le marché de l’immobilier de montagne suive cette même tendance, attirant les ultra-riches et se caractérisant par la rareté des emplacements de qualité. Selon l’enseigne immobilière haut de gamme Barnes, les Alpes pourraient bien devenir le « nouvel eldorado de l’immobilier de prestige ».
Une clientèle attirée par la montagne pour des raisons diverses
Outre les avantages communs à tous les marchés du luxe, la montagne présente un atout supplémentaire depuis la crise sanitaire. En effet, de plus en plus de personnes souhaitent s’installer de manière permanente plusieurs mois par an en montagne pour profiter du cadre de vie, de l’air pur et des activités sportives. Ainsi, l’achat d’un bien immobilier en montagne ne se limite plus à la seule pratique du ski, bien que cela reste un facteur important.
Des entrepreneurs qui privilégient le télétravail
La clientèle ultra-fortunée est composée à 70% d’entrepreneurs dont l’activité peut se faire à distance. Pour eux et leur famille, la montagne est devenue un refuge idéal. Ils recherchent des grands chalets ou des appartements équipés selon les derniers standards en matière de domotique, de connexion digitale de qualité et d’équipements de loisirs. Les prix peuvent atteindre jusqu’à 35 000 €/m² en France et même jusqu’à 50 000 €/m² en Suisse.
L’exemple du secteur de Chamonix illustre parfaitement cette tendance. La ville attire une clientèle fortunée et sportive tout au long de l’année, grâce à ses activités de ski, d’alpinisme, de cyclisme et de trail. Au fil des années, les ventes dans ce secteur ont considérablement augmenté, passant de 1 million d’euros à 8 voire 12 millions d’euros. Il convient de noter que ce sont principalement les acheteurs français qui sont à l’origine de cette hausse, représentant désormais 80% de la clientèle, contre 60% auparavant.
L’attrait de la sécurité
Dans des stations telles que Courchevel et Méribel, la clientèle en provenance du Moyen-Orient, du Brésil, ainsi que les Britanniques et les Belges ont compensé la baisse de la clientèle russe. L’offre de biens immobiliers est particulièrement limitée, avec une rareté des droits à construire à Méribel par exemple. La demande soutenue maintient les prix à un niveau élevé, allant de 20 000 à 25 000 €/m² pour les appartements et jusqu’à 35 000 €/m² pour les chalets. Dans ces régions alpines, l’enneigement est garanti et la sécurité n’est pas une préoccupation pour les personnes fortunées, contrairement à certaines régions de la Côte d’Azur.
Des prix encore plus élevés en Suisse
Si les Alpes françaises connaissent un marché florissant, les prix sont encore plus élevés chez nos voisins suisses. Les Alpes suisses ne sont plus uniquement prisées pour le ski, mais offrent également la possibilité de pratiquer le télétravail, de bénéficier des meilleures écoles pour les enfants et de profiter des infrastructures comme l’hôtel spa Six Sens à Crans Montana, ainsi que du plus beau terrain de golf en montagne. Les trois principales destinations pour une clientèle étrangère sont Crans Montana, Verbier et Gstaad. Les prix au mètre carré varient entre 20 000 et 30 000 € à Crans Montana, entre 30 000 et 40 000 € à Verbier et entre 40 000 et 50 000 € à Gstaad. Les biens sont si rares dans ces stations que lorsqu’ils sont mis sur le marché, ils trouvent rapidement des acquéreurs.
Le marché de l’immobilier de luxe en montagne résiste donc bien à la crise immobilière. Les acheteurs fortunés sont attirés par le cadre de vie exceptionnel en montagne, la sécurité, les activités sportives, ainsi que par la possibilité de télétravailler. Les prix des biens immobiliers atteignent des sommets, que ce soit en France ou en Suisse. Ce marché haut de gamme ne cesse d’évoluer et semble épargné par les difficultés économiques actuelles.
Une résidence de Montpellier privée d’eau chaude depuis dix mois
La résidence Avant-Première, située dans le quartier des Cévennes à Montpellier, connaît actuellement de graves problèmes de chaudière, privant ainsi les habitants d’eau chaude depuis déjà dix mois. Ce véritable calvaire a été rapporté par le journal Midi Libre, et la situation ne cesse de s’aggraver pour les quarante appartements de cette résidence qui vient tout juste de fêter ses dix ans.
Une panne catastrophique suivie d’une série d’interventions
Tout a commencé avec une panne complète de la chaudière, accompagnée d’une inondation dans la résidence. Il aura fallu attendre fin mars pour que l’équipement soit enfin réparé, mais ce soulagement ne fut que de courte durée. Malgré les nombreuses interventions qui ont été effectuées, la chaudière collective n’a jamais vraiment repris son fonctionnement normal. Les locataires et les propriétaires occupants en font maintenant les frais, avec des douches froides qui les contraignent à chauffer de l’eau dans des casseroles. Avec le retour du froid, la situation risque de devenir encore plus problématique, car c’est également la chaudière qui alimente les robinets en eau chaude.
Une situation intenable pour les habitants
Parmi les habitants de la résidence, on compte des enfants en bas âge ainsi que des personnes âgées ou handicapées. Il devient donc urgent de trouver une solution à ce problème, car la situation devient de plus en plus intenable pour eux. La grogne est d’autant plus grande que les locataires doivent continuer à payer les charges de copropriété sans bénéficier des services auxquels ils ont droit. La question de la responsabilité de cette situation désastreuse se pose également. En effet, lors de l’assemblée générale des copropriétaires, d’importants travaux sur la chaufferie ont été votés, mais il reste à déterminer qui sera finalement responsable de leur financement. Une procédure judiciaire a d’ailleurs été entamée contre le promoteur de l’immeuble, et un expert a été désigné pour enquêter sur cette affaire. Celui-ci est prévu de passer sur place le 3 novembre, selon les informations fournies par le journal Midi Libre. En attendant, certains résidents envisagent, par désespoir, d’installer des systèmes individuels de production d’eau chaude.
Un avenir incertain pour les habitants de la résidence Avant-Première
La situation vécue par les habitants de la résidence Avant-Première à Montpellier est absolument inacceptable. Privés d’eau chaude depuis maintenant dix mois, ils doivent faire face à de nombreuses difficultés au quotidien. Les douches froides sont devenues monnaie courante, et il est impensable de vivre dans de telles conditions, surtout avec le retour du froid. La procédure judiciaire en cours devrait permettre d’établir les responsabilités et de trouver une solution à ce problème. En attendant, les habitants sont contraints de faire preuve de patience et de trouver des alternatives pour pallier le manque d’eau chaude. Cette situation met en lumière les problèmes fréquents rencontrés dans le domaine de l’immobilier, notamment en ce qui concerne les équipements collectifs. Il est important de prévoir des mesures de précaution et de contrôle pour éviter de telles situations et garantir le confort des résidents.
La cour administrative d’appel de Paris annule l’arrêté du maire de Bagnolet
La cour administrative d’appel de Paris a récemment rejeté l’arrêté pris par le maire socialiste de Bagnolet, Tony Di Martino, en 2017. Cet arrêté conditionnait toute expulsion locative au relogement de la personne expulsée dans un logement décent. Cette décision fait suite à la saisine du préfet de Seine-Saint-Denis, qui considérait que le maire n’avait pas le pouvoir d’empêcher l’exécution d’une décision de justice ni d’exiger du gouvernement la justification du relogement des personnes expulsées.
Le préfet de Seine-Saint-Denis conteste l’arrêté du maire de Bagnolet
Le préfet de Seine-Saint-Denis a saisi la cour d’appel pour faire annuler l’arrêté du maire de Bagnolet. Selon lui, le maire n’a pas le pouvoir légal d’entraver l’exécution d’une décision de justice ni d’exiger du gouvernement la justification du relogement des personnes expulsées. La cour administrative d’appel a donné raison au préfet de Seine-Saint-Denis en considérant que le maire ne peut pas utiliser ses pouvoirs de police générale pour contrecarrer les décisions du représentant de l’État.
L’arrêté du maire de Bagnolet jugé inapproprié par la cour administrative d’appel
Dans l’arrêté pris par la mairie de Bagnolet, il était stipulé que « lors de toute expulsion locative sur le territoire de la commune, il devra être fourni au maire la justification que le relogement de la personne expulsée et de sa famille dans un logement décent aura été assuré ». La cour administrative d’appel considère que cette condition imposée par le maire constitue une empiètement sur la compétence du préfet. Selon les juges, le maire ne peut pas subordonner une expulsion à la justification du relogement sans outrepasser ses prérogatives. De plus, la cour rappelle que c’est au préfet de décider si le recours à la force publique est nécessaire dans une situation donnée et que seul le préfet est habilité à évaluer les risques de troubles à l’ordre public.
La Ville de Bagnolet peut contester cette décision
La municipalité de Bagnolet a la possibilité de contester cette décision devant le Conseil d’État jusqu’au 13 décembre. Cependant, si la ville décide de poursuivre la contestation, il lui sera nécessaire de présenter des arguments solides pour défendre sa position. Dans l’immédiat, l’arrêté pris par le maire de Bagnolet est annulé et ne peut donc plus être appliqué.
Réflexions sur la décision de la cour administrative d’appel
Cette décision de la cour administrative d’appel de Paris soulève des questions intéressantes sur les limites du pouvoir des maires en matière d’expulsion locative. Alors que le maire de Bagnolet considérait que le fait d’être privé de logement constituait un trouble grave à l’ordre public, les juges estiment que seul le préfet est habilité à évaluer les risques de troubles à l’ordre public. Cette nuance met en évidence les rôles distincts du maire et du préfet dans la gestion des affaires publiques.
Cour administrative d’appel de Paris
La cour administrative d’appel de Paris a rejeté l’arrêté du maire de Bagnolet qui conditionnait toute expulsion locative au relogement de la personne expulsée dans un logement décent. La cour a considéré que le maire ne pouvait pas empiéter sur les compétences du préfet et que seul ce dernier était habilité à prendre des décisions concernant le recours à la force publique et les risques de troubles à l’ordre public. La Ville de Bagnolet peut contester cette décision devant le Conseil d’État jusqu’au 13 décembre. Cette affaire soulève des interrogations sur les limites du pouvoir des maires en matière d’expulsion locative et met en évidence les rôles distincts du maire et du préfet dans la gestion des affaires publiques.
La Cour des comptes doute de l’efficacité du futur dispositif Ma Prime Adapt’
Dans un rapport publié jeudi, la Cour des comptes exprime des doutes quant à l’efficacité du futur dispositif Ma Prime Adapt’, conçu pour aider à adapter les logements au vieillissement de leurs occupants. La Cour estime qu’il aurait été préférable de privilégier une aide à la personne plutôt que de concentrer des moyens sur les logements occupés par les personnes âgées avant leur perte d’autonomie. Selon la Cour, l’opportunité des travaux d’adaptation au vieillissement dépend largement des occupants, tandis que la transition vers un parc de logements thermiquement performant s’inscrit dans la durée, quel que soit l’occupant.
Pour la Cour des comptes, il aurait été plus judicieux de soutenir les parcours résidentiels adaptés aux évolutions de la vie plutôt que de se focaliser sur les logements occupés par les personnes âgées avant leur perte d’autonomie. De plus, cette aide ne suffira pas à résoudre les problèmes d’adaptation de l’urbanisme et des mobilités au vieillissement de la population.
Ma Prime Adapt’ et ses similarités avec Ma Prime Rénov’
Ma Prime Adapt’ est inspirée de Ma Prime Rénov’, dispositif phare d’aide à la rénovation énergétique des logements. Voulue par Emmanuel Macron, Ma Prime Adapt’ devrait être lancée en 2024 avec une enveloppe budgétaire de 68 millions d’euros. Selon le Haut-Commissariat au Plan, la France comptera 11,3 millions de personnes âgées de plus de 75 ans en 2050, contre 6,5 millions actuellement. Parmi elles, 2 millions seront modérément dépendantes et 900 000 sévèrement dépendantes, contre respectivement 1,3 million et 600 000 actuellement.
En ce qui concerne Ma Prime Rénov’, la Cour des comptes souligne la simplicité apportée par ce dispositif, même s’il continue de se superposer à d’autres aides. Cependant, la Cour estime que ce dispositif ne se traduit pas par des résultats environnementaux suffisamment probants, notamment dans l’habitat collectif. Les aides ciblant les particuliers sont souvent engagées pour un seul type de travaux, ce qui empêche d’obtenir des gains énergétiques conséquents. La Cour recommande donc d’accélérer la rénovation des copropriétés privées, de simplifier les aides à la rénovation énergétique et de prendre en compte les travaux améliorant le confort d’été dans Ma Prime Rénov’ et Ma Prime Adapt’.
Optimiser l’efficacité des dispositifs d’aide à la rénovation énergétique
Pour améliorer l’efficacité des dispositifs d’aide à la rénovation énergétique, la Cour des comptes préconise plusieurs mesures. Tout d’abord, il est essentiel d’accélérer la rénovation des copropriétés privées, qui représentent un potentiel important pour améliorer la performance énergétique du parc immobilier français. En simplifiant les aides à la rénovation énergétique, il serait possible d’encourager davantage de propriétaires à entreprendre des travaux et à bénéficier des dispositifs d’aide existants.
Par ailleurs, il serait judicieux d’intégrer les travaux améliorant le confort d’été dans Ma Prime Rénov’ et Ma Prime Adapt’. En effet, l’adaptation des logements au vieillissement ne se limite pas à l’aspect thermique, il est également important de prendre en compte le confort des occupants lors des fortes chaleurs estivales. Cette prise en compte permettrait d’offrir des conditions de vie plus agréables et sécurisées aux personnes âgées.
La Cour des comptes remet en question l’efficacité du futur dispositif Ma Prime Adapt’, en soulignant qu’il aurait été préférable de privilégier une aide à la personne plutôt que de concentrer des moyens sur les logements occupés par les personnes âgées avant leur perte d’autonomie. De plus, la Cour recommande d’améliorer l’efficacité de Ma Prime Rénov’ en accélérant la rénovation des copropriétés privées et en prenant en compte les travaux améliorant le confort d’été. Ces mesures permettraient d’optimiser les dispositifs d’aide à la rénovation énergétique et d’offrir un meilleur cadre de vie aux personnes âgées.
La maison en bois vendue comme une maison en briques : le cauchemar d’un couple du Nord
Dans l’histoire bien connue des trois petits cochons, il est prouvé qu’il vaut mieux vivre dans une maison en briques que le loup ne parvient pas à détruire, plutôt que dans une maison en bois qui peut être réduite en pièces en quelques secondes. Malheureusement, un couple du Nord a fait les frais de cette leçon de vie. Ils souhaitaient acquérir une maison de trois pièces en briques à La Gorgue, dans le Nord (59), mais se sont aperçus, après l’avoir achetée, qu’elle était en réalité en bois.
Une façade trompeuse
Au premier abord, la maison semblait être en briques, avec un parement de 11 centimètres sur la façade qui laissait penser qu’elle était entièrement composée de ce matériau. Le diagnostic affichait même la présence de béton, donnant une fausse impression de solidité. Cependant, lorsqu’ils ont tenté de faire changer la charpente de leur maison, les ouvriers ont refusé, arguant d’une trop grande fragilité de la structure. C’est à ce moment-là que le couple a réalisé la supercherie.
Une propriété humide et insalubre
En plus de la déception de se retrouver avec une maison en bois alors qu’ils pensaient avoir acheté une maison en briques, Peggy et son époux doivent faire face à une autre problématique : l’humidité. En effet, l’humidité gagne facilement leur propriété, laissant en permanence une odeur de moisi. Cette condition rend leur maison insalubre et ils ne peuvent plus recevoir d’invités chez eux en raison de cette odeur pestilentielle.
Un procès en vue
Suite à cette découverte, le couple a entamé une procédure judiciaire pour demander l’annulation de la vente et le remboursement du prix d’achat de la maison, ainsi que des dépenses liées aux travaux de réfection. Cependant, ils sont peu confiants quant au verdict de l’audience prévue en décembre. Ils craignent d’être accusés de ne pas avoir remarqué que la maison était en bois et de ne pas avoir été suffisamment vigilants lors de leur achat.
L’avenir incertain du couple
Face à cette situation, Peggy et Grégory n’ont plus envie d’être propriétaires d’une maison. « Je ne veux plus acheter, c’est fini. On pense à prendre un mobile-home, mais on a entendu parler de gens qui ont dû enlever une caravane de leur terrain après une plainte des voisins. On ne peut même pas abattre pour reconstruire, on n’a plus les fonds aujourd’hui. On n’a pas non plus les moyens de prendre une location à côté, en remboursant le crédit pour cette maison », confie Grégory à La Voix du Nord.
Acheté une maison en bois de briques
L’histoire du couple du Nord qui a acheté une maison en bois pensant qu’elle était en briques est un exemple malheureux des risques auxquels les acheteurs peuvent être confrontés. Il est essentiel d’être vigilant lors de l’achat d’une propriété, de vérifier toutes les informations fournies par le vendeur et de faire réaliser tous les diagnostics nécessaires. En cas de problème, il est conseillé de consulter un avocat spécialisé en droit immobilier afin d’obtenir les conseils appropriés et d’entamer une procédure si nécessaire. Vivre dans une maison en bois peut être un choix personnel, mais il est important d’être informé et de prendre une décision en toute connaissance de cause.