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Un ancien parking abandonné se situe derrière cet immeuble de bureaux.

La transformation d’une ancienne concession automobile en immeuble de bureaux dans le 11e arrondissement de Paris met en évidence la réhabilitation et la valorisation d’un espace immobilier existant. Galia, un groupe immobilier spécialisé dans les opérations mixtes, a pris en charge cette rénovation audacieuse qui offre une alternative durable à la construction neuve.

La métamorphose d’un lieu emblématique

Situé au 7 Villa du Clos de Malevart, cet immeuble de bureaux de 3600 m² était autrefois une concession automobile Volkswagen. Pourtant, une fois à l’intérieur de ce bâtiment, il est impossible de deviner son passé. Avant les travaux de rénovation, seules les façades vitrées permettaient d’entrevoir l’intérieur. Aujourd’hui, toutes les façades ont été ouvertes sur l’extérieur et le béton a été sablé pour des raisons esthétiques. Cependant, l’ossature de l’ancien garage est toujours visible, ajoutant une touche d’histoire à cet espace réinventé.

Un défi architectural

La réhabilitation de cet immeuble a présenté plusieurs défis pour les architectes de h2o. La hauteur sous plafond, typique des garages, était très basse et a nécessité une adaptation créative. Les rampes de parking ont été remplacées par des patios, apportant ainsi une lumière naturelle et une meilleure circulation dans le bâtiment. De plus, les demi-niveaux ont été connectés par des systèmes de gradins, donnant ainsi une cohérence à l’ensemble. L’escalier central a été conçu en reprenant la forme de la rampe d’accès historique au parking, préservant ainsi l’âme brute du lieu. Au total, plus de 42 000 mètres cubes de gravats ont été évacués pour donner vie à cet espace rénové. La toiture-terrasse végétalisée offre maintenant un cadre de travail lumineux et agréable, loin des espaces sombres et confinés.

La réhabilitation, un choix coûteux mais durable

La réhabilitation d’un parking en immeuble de bureaux a un coût significatif, souvent plus élevé que la construction neuve. Pourtant, cette option présente des avantages considérables, en particulier en termes de réduction des émissions de CO2. Brice Errera, président du groupe immobilier Galia, explique que la rénovation d’immeubles obsolètes ou insalubres pour en faire des espaces de travail ou d’hébergement est un choix sensé. Au lieu de démolir le parking existant pour construire un nouvel immeuble, Galia a choisi de valoriser cet espace déjà en place. Cette décision permet de réduire de moitié les émissions de CO2 par rapport à la construction d’un immeuble neuf.

Une solution durable pour les entreprises

Deepki, le locataire de ce bâtiment de bureaux atypique, est à l’origine d’une solution de données permettant d’identifier les bâtiments polluants et de prendre des mesures pour réduire les émissions de CO2. En choisissant ces bureaux rénovés, Deepki souhaite également limiter ses propres émissions de CO2. Les bureaux sont conçus avec peu de cloisons, privilégiant les cabines amovibles pour favoriser l’isolement acoustique. De plus, 50% du mobilier de bureaux utilisé est acheté d’occasion. Cette approche consciente de l’environnement s’aligne parfaitement avec la symbolique du lieu. Vincent Bryant, cofondateur de Deepki, explique: « Dans une ville qui lutte contre les transports polluants, quoi de mieux que de prendre une ancienne concession automobile! »

La reconversion d’une ancienne concession automobile en immeuble de bureaux met en avant l’importance de la réhabilitation dans le secteur immobilier. Cette démarche offre une alternative durable à la construction neuve, tout en préservant l’histoire et l’âme des lieux. Grâce à des solutions ingénieuses et respectueuses de l’environnement, de plus en plus d’entreprises choisissent de s’installer dans des bâtiments réhabilités. Cette tendance s’inscrit dans une démarche globale visant à réduire les émissions de CO2 et améliorer la durabilité des espaces de travail.

Comment Hidalgo a pu acquérir l’ancien ministère de la Défense à un prix très avantageux ?

L’ancien ministère de la Défense va accueillir 254 logements sociaux dans le VIIe arrondissement de Paris

Dans une opération unique en son genre, le nombre de logements sociaux dans le VIIe arrondissement de Paris a augmenté de 30%. Ce secteur de la capitale était jusqu’à présent le moins pourvu en HLM, avec seulement 3% de logements sociaux. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a ainsi réussi un véritable exploit dans cet arrondissement administré par sa rivale, Rachida Dati. L’opération en question concerne l’îlot Saint-Germain, situé à quelques pas de l’Assemblée nationale. L’ancien ministère de la Défense a été transformé en un immeuble de 11 000 m² comprenant 254 logements sociaux, une crèche de 68 berceaux, une salle multisports et un jardin de 550 m².

Une opération financièrement avantageuse

Outre son impact sur le logement social, cette opération se distingue également par son aspect financier. La municipalité de Paris a acquis le site de la rue Saint-Dominique (7e) à un prix bien inférieur à celui du marché dans le VIIe arrondissement. Elle a déboursé seulement 29 millions d’euros, ce qui représente une perte d’environ 57 millions d’euros pour l’État. Malgré les difficultés financières actuelles de celui-ci, le ministre du Logement, Patrice Vergriete, a justifié cette décision en déclarant que le gouvernement soutient la production de logements en mobilisant des terrains publics, même si cela implique des sacrifices financiers importants.

Des décotes financées par les contribuables

Pour réaliser cette opération, Anne Hidalgo s’est appuyée sur un dispositif existant depuis 2013. Il s’agit de la décote «Duflot», du nom de l’ancienne ministre du Logement, Cécile Duflot. Ce dispositif permet à l’État de vendre des terrains ou des immeubles à bas prix pour la construction de logements sociaux. Dans certains cas, la décote peut atteindre 100% de la valeur du bâtiment, ce qui représente des coûts considérables financés par les contribuables français. Dans le but de limiter leur impact financier, l’État a décidé de plafonner cette décote. Ainsi, il peut céder ses terrains jusqu’à 3000 euros par m² en dessous du prix du marché. Dans les zones où les prix de l’immobilier sont plus élevés, cette décote est limitée entre 1000 et 2000 euros par m² en dessous du prix du marché.

Un cas particulier : l’ancien ministère de la Défense

Dans le cas de l’ancien ministère de la Défense, la décote appliquée est bien supérieure à ces plafonds. L’îlot Saint-Germain a ainsi été cédé à un prix légèrement supérieur à 2600 euros par m², soit environ 5,5 fois moins que le prix d’un logement dans la rue Saint-Dominique, qui se négocie autour de 14 700 euros selon Meilleurs Agents. Cette situation a suscité des critiques de la part des forces armées, qui estiment que ces pertes financières pourraient être utilisées pour la rénovation de leurs équipements. Pour apaiser ces tensions, 50 logements sur les 254 HLM seront réservés au personnel militaire.

La mairie de Paris envisage de renouveler ce type d’opérations

La mairie de Paris ne compte pas en rester là et a déjà annoncé son intention de renouveler ce type d’opérations dans les 2e, 4e et 5e arrondissements de la capitale. Dans ces quartiers, les taux de logements sociaux varient entre 6% et 15%. Cependant, Anne Hidalgo se heurte souvent à des obstacles et le premier adjoint de la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, affirme que le gouvernement ne souhaite plus accorder de décotes depuis 2017. Le ministre du Logement, Patrice Vergriete, explique de son côté que dans certains cas, la décote plafonnée à 3000 euros par m² ne suffit pas et que des discussions sont en cours avec le ministère des Finances pour équilibrer les opérations, notamment dans les zones où les prix de l’immobilier sont particulièrement tendus, afin de ne pas fragiliser les finances publiques.

La banque peut demander un apport supplémentaire si le logement que vous souhaitez acheter est mal isolé

L’influence de la performance énergétique sur l’octroi du crédit immobilier

Lorsque vous décidez de souscrire un prêt immobilier, les critères d’évaluation ne se limitent pas à votre épargne et à votre taux d’endettement. Les banques accordent également une importance croissante à la distance entre votre futur logement et votre lieu de travail, car un éloignement excessif peut impacter vos dépenses en carburant. De plus, les banques prêtent également une attention particulière à la performance énergétique du bien immobilier que vous envisagez d’acheter, en se basant sur le célèbre diagnostic de performance énergétique (DPE).

L’impact du DPE sur l’obtention d’un crédit immobilier

Si vous optez pour un logement énergivore (catégorisé DPE F ou G), la banque peut se montrer plus exigeante dans sa démarche envers vous. Selon la Fédération bancaire française, « le DPE est de plus en plus souvent exigé pour évaluer le projet immobilier proposé. Chaque établissement peut fixer ses propres critères d’appréciation. De plus, il est essentiel de connaître le niveau de DPE lorsque l’achat immobilier est destiné à de l’investissement locatif, afin d’évaluer la capacité du client à le louer sur la durée du prêt ». En d’autres termes, la présence d’un DPE peu performant nécessite un apport personnel supérieur à 10% pour espérer obtenir un prêt immobilier.

Les avantages liés à un logement à haute performance énergétique

Par ailleurs, les pires passoires énergétiques de la catégorie G sont désormais interdites à la location depuis janvier dernier, et cette interdiction s’étendra progressivement à l’ensemble des logements classés F d’ici 2028 et E d’ici 2034. La qualité énergétique des biens immobiliers est désormais prise en compte par les banques, tout comme les revenus de l’emprunteur et sa situation professionnelle, car elle impacte la liquidité du bien, son prix de revente futur ainsi que les dépenses mensuelles des emprunteurs. Certaines banques limitent ainsi le taux d’endettement à 30% pour les passoires énergétiques (contre 35% pour les autres logements), afin de s’assurer que le reste-à-vivre soit suffisant pour couvrir les factures énergétiques qui sont de plus en plus élevées.

Des taux bonifiés pour les travaux de rénovation énergétique

Certaines banques, telles que La Banque Postale, ont choisi d’encourager les acheteurs à réaliser des travaux de rénovation énergétique dès l’acquisition de leur bien immobilier classé de D à G en leur offrant un taux d’intérêt réduit de -0,30%, indépendamment de leur profil. Pour ceux qui entreprennent ces travaux plus tard, la décote sera moins importante, soit de -0,10%. Enfin, pour ceux qui s’engagent à acheter un logement neuf, récent ou déjà rénové, la décote s’élèvera à -0,20%. Cette initiative peut permettre aux acheteurs de réaliser des économies moyennes situées entre 10 000 et 20 000 euros, en fonction de l’ancienneté du bien immobilier. Par exemple, pour un prêt de 300 000 euros sur une durée de 20 ans, le coût du crédit serait d’environ 146 600 euros sans ces avantages, mais diminuerait à environ 142 800 euros (-0,10%) pour ceux qui effectueront les travaux plus tard, à 138 900 euros (-0,20%) pour ceux qui achètent un bien neuf, récent ou déjà rénové, et à 135 169 euros (-0,30%) pour ceux qui prévoient des travaux de rénovation énergétique dès l’acquisition de leur bien classé de D à G.

Il est clair

La performance énergétique d’un bien immobilier a un impact significatif sur l’obtention d’un prêt immobilier. Les banques sont de plus en plus attentives à ce critère, en considérant non seulement son influence sur l’environnement, mais également sur les finances des emprunteurs. En tant qu’acheteur, il est donc judicieux de s’intéresser à la performance énergétique du bien envisagé, non seulement pour bénéficier de taux bonifiés, mais aussi pour réduire ses dépenses énergétiques à long terme. Il convient également de noter que ces pratiques varient d’une banque à une autre, il est donc important de se renseigner auprès de différents établissements pour trouver l’offre la plus adaptée à ses besoins et son projet immobilier.

Les propriétaires se réjouissent de pouvoir expulser leurs locataires et organisent une fête

Fin de l’interdiction des expulsions à Berkeley : les propriétaires célèbrent leur victoire

L’association des propriétaires de Berkeley (Berkeley Property Owners Association) a organisé une grande fête la semaine dernière pour célébrer la fin de l’interdiction d’expulser les locataires dans cette ville de Californie. Cette décision marque un tournant pour les propriétaires qui peuvent désormais récupérer leur bien en cas de non-paiement du loyer à partir du 1er septembre 2023, même si le locataire invoque des raisons liées à la COVID. Toutefois, les propriétaires ne peuvent pas réclamer le loyer accumulé entre mars 2020 et avril 2023 dans le cadre d’une action en justice pour expulsion.

Une fête pour célébrer la fin de l’interdiction des expulsions

L’association des propriétaires de Berkeley a organisé une fête pour célébrer la fin de l’interdiction des expulsions. Les propriétaires étaient invités à partager leur expérience face aux locataires mauvais payeurs. L’événement a eu lieu au « Freehouse », bien que l’association ait demandé une participation de 20 dollars par convive. Selon Vice, la soirée a malheureusement dégénéré lorsque des manifestants ont déclenché une bagarre. Environ 100 défenseurs des conseils des locataires et des quartiers (TANC), du syndicat des locataires de Berkeley et d’autres groupes se sont rassemblés pour protester contre cette célébration. Des chants hostiles aux propriétaires ont retenti durant la majeure partie de la soirée.

La tension monte lors de la fête

Les manifestants ont exprimé leur colère envers les propriétaires en scandant des slogans tels que « Les propriétaires n’ont pas d’heure de bonheur ». La situation s’est rapidement envenimée lorsque des membres de l’association des propriétaires ont agressé physiquement les manifestants. Une femme représentant les conseils des locataires et des quartiers a été giflée et poussée par un membre de l’association des propriétaires. Une vidéo montre également un manifestant faisant tomber les lunettes d’un invité de la fête. Les autorités locales ont dû intervenir pour calmer la situation et éviter que les affrontements ne s’intensifient davantage.

Les propriétaires face aux défis de la pandémie

Les propriétaires ayant subi des pertes de loyers durant la pandémie ont exprimé leur soulagement à l’annonce de la fin de l’interdiction des expulsions. Pendant plus de trois ans, ils étaient dans l’incapacité d’expulser des locataires en cas d’impayés de loyer, sauf en cas de violation des règles de santé et de sécurité. Cependant, pour prouver ces violations, les propriétaires devaient fournir des preuves, ce qui décourageait bon nombre d’entre eux. Le moratoire sur les expulsions instauré pendant la crise sanitaire a permis aux locataires touchés par la perte de leurs revenus de bénéficier d’une certaine sécurité. Cependant, les défenseurs des locataires estiment que la célébration des propriétaires est de mauvais goût étant donné les difficultés encore existantes au sein des communautés locales pour se remettre de la pandémie.

La fin de l’interdiction des expulsions à Berkeley : une victoire pour les propriétaires

La fin de l’interdiction des expulsions à Berkeley représente une victoire pour les propriétaires qui ont lutté contre les impayés de loyer durant la pandémie. Bien que la fête organisée pour célébrer cette victoire ait été émaillée de violences, elle témoigne de la résilience des propriétaires de Berkeley. Cette décision marque également la fin d’un long moratoire sur les expulsions à Berkeley, contrairement à d’autres villes de Californie qui ont déjà levé cette interdiction en 2021 et en 2022.

En conclusion, la fin de l’interdiction d’expulser les locataires à Berkeley a été célébrée par l’association des propriétaires de la ville. Cette décision permet aux propriétaires de récupérer leur bien en cas de non-paiement du loyer à partir du 1er septembre 2023, indépendamment des raisons liées à la COVID. Cependant, la fête organisée pour célébrer cette victoire a été marquée par des affrontements entre les propriétaires et les défenseurs des locataires. Malgré cette controverse, la fin de l’interdiction des expulsions marque une étape importante pour les propriétaires de Berkeley et met fin à un moratoire qui a impacté leur activité pendant la pandémie.

Un promoteur exige le paiement de 895.000 euros d’un riverain qui remet en question un permis de construire

Propriétaire à Clamart : menacé par un promoteur après un recours contre un permis de construire

Un propriétaire résidant à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, est actuellement sous le coup d’une procédure judiciaire initiée par un promoteur qui lui réclame 895 000 euros de dommages et intérêts. La raison invoquée par ce promoteur est le recours abusif déposé par le propriétaire contre un permis de construire. La décision du tribunal sera rendue ce jeudi.

Le combat judiciaire d’une propriétaire contre un promoteur pour violation de domicile

Dans le domaine de l’immobilier, il arrive fréquemment que ce soient les propriétaires qui portent plainte contre les promoteurs. C’est notamment le cas de cette femme qui mène un combat judiciaire acharné contre un promoteur car l’immeuble qu’il construit lui gâche la vue. Ces conflits entre propriétaires et promoteurs sont souvent le résultat de divergences d’intérêts, d’où la nécessité des procédures judiciaires pour les résoudre.

L’affaire à Clamart : un permis de construire contesté

Dans l’affaire en question, un propriétaire à Clamart a découvert en novembre 2019 qu’un permis de construire avait été délivré pour ériger des logements en face de son appartement qui jouit d’une vue exceptionnelle sur la Tour Eiffel et le Sacré-Cœur. Désireux de préserver cette vue, il a décidé d’entamer un recours gracieux contre ce permis de construire en janvier 2020. Malheureusement, sa demande a été rejetée par la municipalité, car elle avait été déposée plus de 5 mois après l’affichage du permis, hors délai. Cependant, pendant le premier confinement, son avocat lui a conseillé de déposer un recours contentieux, ce qu’il a fait le 9 juillet 2020.

Une procédure de 895 000 euros pour le propriétaire

La SAS Clamart Secteur Gare, le promoteur en question, considère ce recours comme abusif et réclame au propriétaire une somme de 895 000 euros, dont 100 000 euros au titre du préjudice d’image et le reste pour les frais de surveillance du terrain. Selon le promoteur, ce recours a retardé la mise en chantier de 123 logements, causant ainsi des préjudices aux acquéreurs. Pour le propriétaire, cette situation est particulièrement injuste, car il estime se battre contre une multinationale depuis maintenant trois ans. Il craint également une perte de valeur de son bien dont la vue est obstruée.

Une pratique de plus en plus courante : la procédure bâillon

L’avocat du propriétaire qualifie cette procédure de « procédure bâillon ». Il explique que cette pratique est devenue de plus en plus courante au cours des cinq dernières années. Il s’agit d’une manière de mettre une certaine pression sur les auteurs de recours, ce qui réussit souvent à les dissuader de poursuivre leurs actions en justice. Par exemple, les riverains opposés à un projet immobilier sur le site de l’ancienne piscine du Bois à Clamart ont dû abandonner leur procédure judiciaire après avoir été menacés de devoir verser 11 millions d’euros de dommages et intérêts au promoteur. Il convient de souligner que la plupart du temps, les personnes poursuivies pour recours abusif ne sont pas condamnées, mais les juges ne sanctionnent jamais les promoteurs à hauteur des montants disproportionnés qu’ils demandent. Cette absence de contrepouvoir est dénoncée par certains élus.

En conclusion, cette affaire met en évidence les tensions existantes entre les propriétaires et les promoteurs dans le domaine de l’immobilier. Les recours contre les permis de construire sont monnaie courante, et il arrive souvent que les propriétaires se retrouvent confrontés à des procédures judiciaires coûteuses et potentiellement ruineuses. Cette situation soulève des questions sur l’équilibre des forces entre les différentes parties prenantes et met en évidence la nécessité de réglementations claires afin de garantir une juste résolution des conflits.

Est-ce que les JO sont à blâmer pour la baisse insuffisante des prix immobiliers ?

L’impact des JO 2024 sur le marché immobilier: des revenus multipliés par 3,5

Depuis quelques mois, la baisse des prix de l’immobilier est perceptible dans toute la France. Cependant, selon une étude réalisée par la plateforme d’investissement locatif Masteos, cette baisse reste encore faible. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, et les Jeux Olympiques de 2024 semblent en être un.

Une discussion de taxi à l’origine de l’étude

Thierry Vignal, président de Masteos, explique que l’idée de cette étude est née d’une conversation de taxi. Il a remarqué une agitation et un fantasme autour des opportunités financières que les JO pourraient apporter, que ce soit par le biais de locations touristiques ou de plus-values après les Jeux. Pour clarifier la situation, Masteos a voulu obtenir des données factuelles.

Des revenus potentiellement multipliés par 3,5

Les chiffres recueillis pour cette étude semblent donner raison aux attentes de certains. Les villes hôtes des Jeux enregistrent en moyenne une plus-value de 17% après l’événement. Cependant, ce qui intéresse le plus les propriétaires immobiliers, notamment à Paris, ce sont les perspectives de bonnes affaires dans le domaine de la location touristique. Selon l’étude, les prix des nuitées touristiques pourraient être multipliés par 1,5 à 3,5, selon les villes. Les Parisiens seraient les plus susceptibles de réaliser de belles affaires, suivis par les Marseillais qui pourraient espérer un gain de 2,5 fois, tandis que les autres villes n’auraient qu’une augmentation de 50% (voir infographie).

Une volonté massive de louer sa résidence principale pendant les JO

Thierry Vignal souligne que « cette volonté de louer sa résidence principale pendant les JO est massive et crée un effet de report de projets de vente qui a été largement sous-évalué ». Il observe une activité importante du côté des conciergeries Airbnb chargées d’accueillir et de gérer les arrivées et départs des vacanciers « olympiques ». Il est vrai que le tarif moyen d’une nuitée à Paris est estimé à 812 euros, une somme qui peut inciter à réfléchir. Malgré les résultats de cette étude, le dirigeant estime que les enseignements ne seront pas forcément vérifiés et surtout qu’ils ne sont pas souhaitables. Il admet : « Malgré une situation de plus-values systématiques par le passé, cela ne signifie pas que cela va se reproduire pour Paris et j’en doute même, dans la conjoncture actuelle ». Il n’est pas convaincu que la tendance des prix élevés des locations Airbnb se maintiendra dans les mois à venir. Selon lui, de plus en plus de Parisiens vont se réveiller tardivement, ce qui augmentera l’offre de logements, tandis que la demande ne devrait pas augmenter brusquement. Il ne croit pas aux bonnes affaires tardives pour les propriétaires et estime que les prix devraient plutôt baisser par la suite.

Une mise en vente différée et des prix qui résistent

Entre l’espoir de plus-values (ou au moins d’une résistance accrue à la baisse des prix) et le rêve de gros revenus locatifs, de nombreux propriétaires retardent la mise en vente de leur logement. Cela entraîne une diminution de l’offre sur le marché et maintient les prix artificiellement élevés, selon Thierry Vignal. Il conclut : « Un grand nombre de propriétaires estiment qu’il faut reporter la vente de leur logement pour profiter des revenus d’Airbnb et de l’attente de taux d’intérêt plus bas. Ce sont des chimères qui pourraient causer quelques désillusions à l’avenir. »

En résumé, même si la baisse des prix de l’immobilier est en cours en France, l’étude réalisée par Masteos met en évidence l’impact potentiel des Jeux Olympiques de 2024 sur le marché immobilier. Les chiffres suggèrent que les villes hôtes pourraient enregistrer une plus-value moyenne de 17% après les Jeux et que les prix des nuitées touristiques pourraient être multipliés par 1,5 à 3,5. Cependant, le président de Masteos estime que ces résultats ne sont pas garantis et que la situation actuelle ne favorise pas ces perspectives. Il souligne également que de nombreux propriétaires retardent la vente de leur logement dans l’espoir de profiter des opportunités liées aux JO. Cela a pour conséquence une offre qui diminue et des prix qui restent élevés. Ces attentes pourraient créer des désillusions à l’avenir.

Il vend tous ses logements afin de rembourser sa dette suite à sa condamnation pour fraude fiscale.

Un homme d’affaires originaire de Brest condamné pour fraude fiscale

Un homme d’affaires originaire de Brest a récemment été condamné à 6 mois de prison sous bracelet électronique pour fraude fiscale. Malgré le fait qu’il note « Rien à déclarer » dans la case bénéfices industriels et commerciaux de sa déclaration d’impôts, il avait empoché pas moins de 62 460 euros en mettant en location 30 appartements en 2018. En 2017, il avait déclaré des revenus fonciers de l’ordre de 1 700 euros, alors qu’il percevait en réalité 85 700 euros.

Une fraude facilement démasquée par le fisc

Le fisc n’a pas eu de difficultés à démasquer la fraude de cet homme d’affaires. En effet, il ne cherchait pas à se cacher et déposait les sommes perçues sur ses comptes en banque. Les autorités ont ainsi pu facilement prouver la fraude. De plus, ce qui a particulièrement attiré l’attention du magistrat en charge de l’affaire est la minoration des chiffres d’affaires des sociétés de l’homme d’affaires, notamment de près de 97 % pour des investissements outre-mer, comme le rapporte Le Télégramme.

Des négligences invoquées par l’homme d’affaires

Selon l’homme d’affaires, il s’agissait de négligences de sa part. Il affirme avoir été « dépassé par les événements ». Après de multiples contrôles fiscaux, il s’est retrouvé à devoir verser plus de 727 000 euros au fisc, entre 2012 et 2018. Dans l’impossibilité de payer les charges de ses biens immobiliers, il a commencé à vendre ses biens pour rembourser sa dette.

Arnaqué par son expert-comptable et mauvaise expérience en Bourse

Pour tenter de régler ses dettes fiscales, l’homme d’affaires s’est entouré d’un expert-comptable. Malheureusement, ce dernier s’est avéré être un escroc qui lui a soutiré 100 000 euros. Il a également tenté de se redresser financièrement en faisant des opérations en Bourse, mais a fini par perdre 400 000 euros. Face à cette situation financière désastreuse, l’homme d’affaires n’a eu d’autre choix que de se séparer de son parc immobilier afin de rembourser sa dette aux impôts. Son bien principal a notamment été vendu près d’un million d’euros.

Pour finir

Cet homme d’affaires originaire de Brest a été condamné pour fraude fiscale après avoir touché des revenus locatifs conséquents sans les déclarer correctement au fisc. Son cas souligne l’importance de respecter les obligations fiscales et de ne pas chercher à frauder. Malgré ses tentatives de régularisation, en faisant appel à un expert-comptable et en essayant de se redresser financièrement en Bourse, il a fini par aggraver sa situation. La vente de son parc immobilier représente la seule solution pour rembourser sa dette fiscale. Une histoire qui met en lumière les conséquences néfastes de la fraude fiscale.

Direction vers l’immobilier à faible empreinte carbone

L’immobilier bas carbone : un secteur en pleine transformation

L’immobilier bas carbone est un secteur qui se veut respectueux de l’environnement. Dans le domaine du neuf, il privilégie l’utilisation de matériaux biosourcés et géosourcés, promeut la sobriété énergétique, s’adapte aux nouveaux usages, répond aux besoins de végétalisation et offre un confort de vie optimal. La transition vers une immobilier bas carbone est en marche, mais elle rencontre encore certains obstacles.

Des freins à lever pour un immobilier bas carbone

Selon Férielle Deriche, présidente du salon de l’immobilier bas carbone (SIBCA), le processus de transition vers l’immobilier bas carbone est long et représente une véritable révolution. Il faut laisser le temps aux acteurs de l’industrie immobilière de s’adapter à cette nouvelle approche. Cela nécessite l’utilisation de matériaux de meilleure qualité, une construction plus exemplaire et plus vertueuse, ainsi que le réemploi des matériaux. Cependant, de nombreux acteurs sont déjà engagés dans cette voie et contribuent à faire avancer la transition vers un immobilier bas carbone.

Le salon SIBCA : acteur incontournable de la transformation

Le salon SIBCA, qui se tiendra du 20 au 22 septembre au Grand Palais Ephémère de Paris, joue un rôle clé dans l’accélération de la transformation de l’immobilier bas carbone. La prise de conscience est bien réelle et il est désormais temps de passer à l’action. Au-delà des conférences et des ateliers, les exposants du salon sont pleinement conscients des enjeux environnementaux et des défis climatiques. L’association Bâtiment Bas Carbone (BBCA) est née de cette volonté de changement il y a une dizaine d’années. Depuis, de nombreux acteurs se sont engagés dans la voie de l’immobilier bas carbone et trouvent des solutions innovantes pour y parvenir.

Mobilisation de tout le secteur

BBCA regroupe aujourd’hui une centaine de membres, parmi lesquels des groupes de constructeurs, des promoteurs, des architectes, des bureaux d’étude, des aménageurs, des bailleurs, des foncières, des investisseurs et des collectivités. Les missions de l’association sont claires : mobiliser tout le secteur pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments, développer les connaissances et valoriser les bonnes pratiques grâce à un référentiel. L’objectif est de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre liées au secteur de l’immobilier.

La performance carbone au cœur des préoccupations

Le label BBCA est le premier au monde à mesurer la performance carbone d’un bâtiment. Il prend en compte l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, de la construction à l’exploitation. L’association accorde une grande importance à l’empreinte carbone des matériaux utilisés, à la rénovation et la réutilisation de l’existant, au recyclage, aux circuits courts, ainsi qu’à la consommation énergétique et aux usages des habitants ou des salariés. Le référentiel du label BBCA s’est d’ailleurs étendu au commerce et aux quartiers.

Des exemples concrets d’opérations bas carbone

La nouvelle réglementation RE 2020 encourage la transformation progressive des techniques de construction pour une performance environnementale accrue. Il est également essentiel de prendre en compte l’intensité d’usage des bâtiments, c’est-à-dire la manière dont ils seront utilisés au quotidien. Il convient de penser à la réversibilité des bâtiments afin de pouvoir les adapter à de nouvelles utilisations au fil des années. Cependant, cela nécessite une réflexion préalable, des autorisations d’innover et une concertation locale. Face à la pénurie de logements, le défi consiste à construire, réhabiliter et transformer les grands projets urbains et les bâtiments de demain.

En conclusion, l’immobilier bas carbone est en pleine évolution. Les acteurs de ce secteur sont de plus en plus engagés dans cette démarche et cherchent activement des solutions pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments. Le salon SIBCA joue un rôle essentiel en mobilisant l’ensemble du secteur et en valorisant les bonnes pratiques grâce à un référentiel performant. La transition vers un immobilier bas carbone représente un véritable défi, mais il est essentiel pour préserver notre environnement et assurer un confort de vie optimal aux habitants.

Un homme américain remporte la loterie et investit 70 millions d’euros dans le secteur immobilier.

L’homme qui a remporté 2 milliards de dollars à la loterie s’offre un manoir de luxe à Los Angeles

Depuis sa victoire à la loterie Powerball en février dernier, Edwin ne cesse d’investir dans l’immobilier de luxe. Sa dernière acquisition en date? Un magnifique manoir situé à Los Angeles, d’une valeur de 47 millions de dollars.

Un manoir luxueux avec des caractéristiques exceptionnelles

Ce nouveau bien immobilier de luxe dispose de 7 chambres et de 11 salles de bain, offrant ainsi un confort et un espace incroyables. Outre le nombre impressionnant de salles de bains, la propriété comprend également une piscine à débordement offrant une vue imprenable sur la ville de Los Angeles. Chaque chambre dispose d’un dressing, d’un espace salon et d’une grande baignoire, assurant le bien-être et le luxe ultimes. De plus, la maison est équipée de platines DJ, d’une salle de dégustation de vin, d’une cave à vin, d’un théâtre et même d’une passerelle en verre suspendue. Une caractéristique surprenante de cette propriété est la présence d’un étang de carpes koï dès l’entrée, ajoutant une touche unique à la demeure.

Une série d’acquisitions immobilières de luxe en seulement 7 mois

Il semble que ce ne soit pas la première fois qu’Edwin investit dans l’immobilier après avoir remporté le jackpot. Moins de 30 jours après sa victoire, il avait déjà acheté une villa d’une valeur de 25 millions de dollars à Hollywood. Cette villa de plus de 1200 m², répartie sur trois étages, dispose également de deux garages pouvant accueillir jusqu’à 7 voitures. Elle est située entre les propriétés de la chanteuse Ariana Grande et de l’actrice Dakota Johnson. En plus de cela, il a également fait l’acquisition d’une deuxième maison avec un étang, d’une valeur de 4 millions de dollars.

En seulement 8 mois, Edwin a dépensé une somme considérable dans l’immobilier, soit 76 millions de dollars. Il ne s’agit pas seulement de biens immobiliers, mais également d’autres achats coûteux, comme une Porsche vintage d’une valeur de 250 000 dollars. Selon le New York Post, Edwin est devenu propriétaire de plusieurs biens grâce à sa victoire à la loterie.

Une vie ordinaire transformée par la chance

La vie d’Edwin aurait pu ne jamais changer s’il n’était pas passé par une station-service près de chez lui et n’avait pas acheté un billet de loterie pour le Powerball. Il n’y croyait pas vraiment, mais en quelques minutes, sa vie a été transformée. Depuis ce jour, sa frénésie d’achats immobiliers ne s’est jamais tarie.

En conclusion, Edwin a réussi à transformer sa vie ordinaire en une vie de luxe grâce à sa victoire à la loterie. En enchaînant les acquisitions immobilières de luxe, il montre à quel point cet événement a eu un impact considérable sur sa situation financière. Sa dernière acquisition en date, ce manoir de 47 millions de dollars à Los Angeles, témoigne de son goût pour le luxe et de son désir de vivre dans les endroits les plus prisés. Il sera intéressant de suivre l’évolution de la vie d’Edwin dans les mois à venir, et de voir si sa passion pour l’immobilier se poursuit.

Peut-on anticiper un changement majeur sur les marchés financiers ?

La phase de ralentissement de l’activité va-t-elle se poursuivre ?

Selon Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet, la rentrée ne marque pas de bouleversement majeur pour le marché immobilier. Il s’agit plutôt d’une remise à niveau, après une période de forte croissance alimentée par des conditions avantageuses, telles que les taux bas et les facilités d’emprunt. Le marché a été également stimulé par des événements malheureux tels que la pandémie de COVID-19. Le nombre de transactions est passé de 900 000 à 1 million 200 000, mais il devrait revenir à environ 900 000 en 2023, conformément aux tendances démographiques habituelles. Toutefois, le secteur du logement connaît une crise, plutôt qu’une crise immobilière, et de nombreuses agences risquent de fermer. En effet, la pénurie de logements est de plus en plus préoccupante, avec de moins en moins de transactions.

Fabien Neufinck, directeur général délégué de Crédit Logement, souligne que la crispation du marché immobilier remonte à l’été 2022. Les restrictions en matière d’octroi de crédit imposées aux banques, qui doivent maintenir leur rentabilité, ont transformé la problématique de l’offre en une problématique de demande. Lorsqu’on se lance dans un investissement immobilier, la confiance joue un rôle primordial.

La hausse des taux ne compense pas la baisse des prix

Selon Fabien Neufinck, la production de crédit a chuté de plus de 50 %. La solvabilité des emprunteurs se dégrade, mais les prix de l’immobilier ne baissent pas suffisamment pour compenser la hausse des taux d’intérêt. Par exemple, pour un prêt immobilier de 200 000 euros, avec un taux d’intérêt de 1% et un taux de 3,80%, la mensualité augmente de 30%. Pour obtenir une mensualité équivalente, l’emprunteur ne peut plus emprunter que 155 000 euros, soit une baisse de 20% de sa capacité d’emprunt. Par conséquent, les transactions immobilières sont moins importantes et les acheteurs soit achètent moins de mètres carrés, soit se tournent vers des zones plus éloignées de leurs projets de vie, comme la deuxième ou la troisième couronne francilienne.

Les perspectives : de nouvelles hausses de taux à venir

Selon Fabien Neufinck, le cycle de hausse des taux d’intérêt n’est pas totalement terminé. Il faut s’attendre à de nouvelles hausses, en attendant il serait peut-être opportun d’assouplir les normes imposées par le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière). Des allégements pourraient être introduits et les notions de « reste à vivre » pourraient être prises en compte dans les critères d’octroi des crédits immobiliers.

Construire des logements

Stéphane Fritz indique que le marché de la location souffre avec une demande 50% plus élevée et une offre 30% plus faible. Dans ces conditions, les prix ne sont pas susceptibles de baisser. Il conseille donc aux propriétaires qui n’ont pas un projet de vie immédiat de différer la vente de leur bien. Pour réellement faire baisser les prix à long terme et dynamiser le marché immobilier, il est indispensable de promouvoir la construction de nouveaux logements.

La vidéo intégrale de l’émission

Vous pouvez visionner l’émission complète sur Figaro TV.

En conclusion, le marché immobilier connaît une phase de ralentissement suite à l’arrêt du soutien artificiel des taux bas et des facilités d’emprunt. L’activité retrouve progressivement un niveau plus réaliste et plus conforme aux tendances démographiques. Cependant, le secteur du logement fait face à une crise du mal-logement, avec une pénurie de logements qui se fait sentir de plus en plus. Les acheteurs et les vendeurs adoptent une attitude attentiste, ce qui freine les transactions. Parallèlement, la hausse des taux d’intérêt impacte la solvabilité des emprunteurs, sans que les prix de l’immobilier ne baissent suffisamment pour compenser cette hausse. Des perspectives de nouvelles hausses de taux se profilent à l’horizon, mais il est recommandé d’assouplir les normes d’octroi de crédit pour favoriser la relance du marché. Enfin, pour faire face à la crise du logement, il est essentiel d’encourager la construction de nouveaux logements afin de répondre à la forte demande actuelle.