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Situation juridique complexe liée à la vente aux enchères de cette malouinière

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La malouinière de la Houbarderie vendue aux enchères pour un prix dérisoire

Une vente par adjudication a récemment suscité beaucoup d’émoi dans la ville de Saint-Malo, en France. Il s’agit de la vente de la malouinière de la Houbarderie, une magnifique demeure de 2000 m² située dans le secteur de Quelmer-La Passagère, accompagnée de son parc de 7 hectares. Cette vente, qui a eu lieu le mercredi 20 septembre, s’est réalisée pour un montant de seulement 1,1 million d’euros. Cela peut sembler relativement peu, surtout lorsque l’on prend en compte le fait que cette propriété avait été évaluée à 7 millions d’euros. Le propriétaire, Jean-Michel Beaudouin, ne compte pas en rester là et conteste fermement cette vente, y voyant même une forme d’escroquerie.

Un différend financier à l’origine de cette vente controversée

La vente de la malouinière de la Houbarderie est en réalité le résultat d’un différend entre le propriétaire et sa banque, concernant une créance de 750 000 euros qui n’avait jamais été réglée. Afin d’éviter de perdre cette somptueuse propriété datant du début du 18e siècle, le propriétaire a décidé de régler cette dette à la dernière minute. Selon Me Yann Le Penven, l’avocat du propriétaire, « l’audience a commencé à 14h, le compte de M. Beaudouin a été débité à 14h01 alors que la vente proprement dite n’a débuté qu’à 14h45 ». Cette question juridique sera au cœur d’un combat juridique, puisque le propriétaire soutient que la créance est réglée dès que le compte est débité, tandis que la partie adverse insiste sur le fait que les fonds n’ont pas été reçus par la banque, étant donné qu’ils transitaient par un compte Carpa, le compte professionnel des avocats où ils doivent faire transiter l’argent de leurs clients.

La possibilité d’une surenchère durant 10 jours

En attendant que cette question soit tranchée, il est important de souligner que ce type de vente offre la possibilité d’une surenchère pendant 10 jours. Étant donné le montant relativement faible auquel la malouinière a été vendue, il est fort probable que des propositions soient émises. Quoi qu’il en soit, l’intérêt est bel et bien présent, même si Jean-Michel Beaudouin ne compte pas se séparer de son bien tant que cela sera possible. Le résultat peu élevé des enchères peut cependant s’expliquer selon Me Le Penven : « Pour faire une offre, il faut disposer du cash ou être totalement sûr de décrocher un prêt, ce qui peut être dissuasif actuellement. De plus, les lieux sont vendus occupés par la fondation de mon client, ce qui peut aussi réduire son prix ».

Une fondation dédiée à la biodiversité soutenue par le propriétaire

Selon Le Pays Malouin, le propriétaire, originaire de Saint-Malo mais résidant en Suisse, a l’intention de faire don de la malouinière à sa fondation Aleph B612. Cette fondation a pour objectif de promouvoir le dispositif Aleph, une machine créée par Jean-Michel Beaudouin qui permet de dépolluer en éliminant les mauvaises odeurs. En plus de cela, la malouinière pourrait être utilisée comme un lieu pédagogique, accueillant notamment des enfants et proposant des activités liées à la préservation de la biodiversité. Cependant, pour que cela soit possible, il est impératif que la vente soit annulée. Une nouvelle audience est prévue dans les deux à quatre prochains mois, et il est fort probable que la situation évolue d’ici là.

La vente de la malouinière de la Houbarderie à un prix nettement inférieur à son évaluation initiale a suscité de vives réactions. Le propriétaire, Jean-Michel Beaudouin, conteste cette vente et y voit une forme d’escroquerie. Un différend financier entre le propriétaire et sa banque est à l’origine de cette vente controversée. En attendant que cette question soit réglée, une période de surenchère de 10 jours a été ouverte. Malgré le résultat relativement bas des enchères, l’intérêt pour cette demeure est réel, bien que certains obstacles financiers et d’occupation par une fondation puissent décourager certains acheteurs potentiels. Enfin, le propriétaire souhaite faire don de la malouinière à sa fondation dédiée à la biodiversité, mais cela dépendra de l’annulation de la vente lors d’une prochaine audience.

Ce propriétaire de château sera contraint de démolir toutes les constructions illégales après des travaux non autorisés.

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La rénovation d’un château inscrit au titre des Monuments Historiques peut parfois devenir un véritable casse-tête pour les propriétaires. C’est ce qu’a découvert le propriétaire du château de Roussy-Comté, situé en Moselle (57), lorsqu’il a entrepris des travaux sans l’autorisation de la direction régionale des affaires culturelles (Drac).

Des travaux non conformes

Ce château, construit entre le 15e et le 18e siècle, a été inscrit au titre des Monuments Historiques en 1997. Pourtant, le propriétaire a réalisé des travaux sans obtenir l’accord préalable de la Drac. Il a notamment supprimé des cloisons, créé des terrasses, posé du carrelage et des fenêtres en PVC, détruit une porte cochère en bois et bouché des ouvertures avec des parpaings. Malheureusement, ces travaux seraient non conformes pour un édifice inscrit Monument Historique.

Les enfants du propriétaire également poursuivis

Le propriétaire, âgé de 81 ans, avait fait don du château à ses 5 enfants. Malheureusement, ces derniers ont également été poursuivis par le tribunal judiciaire de Thionville, qui les accusait d’avoir réalisé des travaux sans déclaration et d’avoir détruit du patrimoine archéologique. Heureusement pour eux, ils ont été relaxés. En revanche, leur père a été condamné le 25 septembre à remettre le château en l’état et à démolir les travaux entrepris.

Une amende de 50 euros par jour de retard

Le tribunal a fixé un délai d’un an pour que le propriétaire s’acquitte de cette obligation. Pendant cette période, les travaux seront supervisés par la Drac et un maître d’œuvre. En cas de refus de se conformer à la décision du tribunal, le propriétaire s’expose à une amende de 50 euros par jour de retard.

Des autorisations qui n’ont plus cours

Lors du procès, le propriétaire affirmait avoir demandé et obtenu des autorisations pour réaliser les modifications effectuées sur le château lors de son acquisition. Cependant, le tribunal a rappelé que l’inscription du château aux Monuments Historiques en 1997 avait changé les règles. Ainsi, les autorisations obtenues avant cette date ne sont plus valables et les travaux réalisés doivent être conformes aux prescriptions de la Drac.

Une démolition coûteuse

La démolition des travaux entrepris par le propriétaire ne sera pas sans conséquence sur son portefeuille. En effet, selon des experts cités par Le Républicain Lorrain, la facture de cette démolition ne sera pas inférieure à 200 000 euros. Une somme conséquente qui vient s’ajouter aux éventuels travaux de rénovation initiaux et qui risque de compliquer davantage la situation financière du propriétaire.

Conclusion

La rénovation d’un château inscrit au titre des Monuments Historiques peut se révéler un véritable casse-tête pour les propriétaires. Le cas du château de Roussy-Comté en est la preuve. Malgré les autorisations préalables obtenues par le propriétaire avant l’inscription du château, les travaux entrepris se sont révélés non conformes aux règles imposées par la Drac. Cette situation a conduit à une condamnation du propriétaire, qui devra remettre le château en l’état et démolir les travaux entrepris. Une décision qui risque de lui coûter très cher, avec une facture de démolition minimum de 200 000 euros.

Découvrez les endroits où la construction de logements neufs connaît la plus forte baisse

La détérioration de la crise du logement neuf en France

La crise du logement neuf en France s’aggrave. Selon le ministère de la Transition écologique, moins de 380 000 permis de construire ont été délivrés entre septembre 2022 et août 2023, soit une baisse d’environ 28% par rapport à l’année précédente. Cette chute spectaculaire accentue la crise du logement qui a débuté il y a un an, lorsque les permis de construire ont atteint un pic de près de 527 000 unités.

L’alarme du président de la Fédération française du bâtiment

Une crise qui touche également les chantiers commencés. Depuis août 2022, le nombre de mises en chantier a chuté de 16% pour atteindre 319 500. Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment, dénonce cette situation en déclarant que « le crash du logement neuf entraîne la récession, le saccage de toute une filière construction-immobilier-logement social, soit 4 millions d’actifs ». Il souligne également l’importance du logement pour les citoyens français, représentant 30% de leur pouvoir d’achat.

L’alarme du président de la Fédération française du bâtiment

Face à cette situation préoccupante, le ministre du Logement préconise des « conventions avec les territoires » afin de déterminer où il faut construire plus de logements et où il faut plutôt rénover les biens existants. Il estime que la priorité est de répondre aux besoins spécifiques de chaque territoire. Par exemple, l’Île-de-France est très en retard en termes de construction de logements, tandis que d’autres territoires n’ont pas besoin de construire davantage.

L’importance de l’analyse départementale

Selon les chiffres département par département, seuls 19 départements ont connu une augmentation du nombre de mises en chantier sur un an. La Martinique enregistre la plus forte hausse avec une augmentation de 26%, suivie par le Lot avec une hausse de 23% pour la France métropolitaine. Il est donc important d’analyser la situation de chaque département pour comprendre les spécificités locales et agir en conséquence.

Les recommandations du ministre du Logement

Cette crise du logement neuf a de nombreuses conséquences sur l’économie et la société. Outre les acteurs du secteur de la construction et de l’immobilier, de nombreux emplois sont concernés. Olivier Salleron souligne que cette crise entraîne la récession et met en péril toute une filière. Il est donc urgent de trouver des solutions pour relancer la construction de logements neufs et répondre aux besoins de la population.

Il est également essentiel de prendre en compte les particularités de chaque territoire. Les besoins en matière de logement peuvent varier considérablement d’une région à l’autre. Il est donc nécessaire d’adapter les politiques de construction et de rénovation en fonction de ces spécificités.

Urgence d’actions pour résoudre la crise du logement neuf

La crise du logement neuf en France s’aggrave avec une baisse importante du nombre de permis de construire et de mises en chantier. Cette crise impacte l’ensemble de la filière construction-immobilier-logement social et a des conséquences économiques et sociales. Il est urgent de trouver des solutions adaptées à chaque territoire pour relancer la construction de logements neufs et répondre aux besoins de la population.

Près de Paris, l’immobilier séduit par son charme

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Les tendances actuelles dans l’immobilier : l’authenticité et les lieux singuliers

Dans une récente émission de Figaro Immo sur Figaro TV IDF, Patrice Besse et Cyril Maupas ont partagé leurs expertises et donné des conseils sur les tendances actuelles dans le monde de l’immobilier. Les deux consultants SEO et journalistes spécialisés dans l’immobilier ont souligné l’importance de l’authenticité et des lieux singuliers dans le marché immobilier d’aujourd’hui.

L’authenticité, une tendance recherchée par de nombreux acheteurs

Patrice Besse a commencé par expliquer que l’authenticité est devenue une tendance majeure dans le marché immobilier actuel. De plus en plus d’acheteurs recherchent des biens immobiliers qui possèdent une histoire et une véritable identité. Les maisons en pierre, les bâtisses de caractère et les demeures historiques connaissent ainsi un regain d’intérêt.

Selon Cyril Maupas, cette quête d’authenticité s’explique par le besoin de se rapprocher de la nature et de retrouver des valeurs traditionnelles. Les biens immobiliers qui préservent le patrimoine architectural et culturel d’une région sont particulièrement prisés. Les acheteurs recherchent des maisons qui racontent une histoire et qui possèdent un charme unique.

Les atouts des belles pierres dans le marché immobilier

Les belles pierres sont également très recherchées sur le marché immobilier. Patrice Besse a expliqué que ces constructions en pierre apportent une esthétique particulière et une véritable valeur ajoutée aux biens immobiliers. Les matériaux nobles et l’aspect traditionnel de ces maisons en font des biens de prestige, convoités par de nombreux acheteurs.

Cyril Maupas a souligné que la présence de belles pierres sur un bien immobilier permet de créer une atmosphère unique et chaleureuse. Les propriétés avec des façades en pierre, des cheminées d’époque et des poutres apparentes possèdent un charme indéniable. Ils ont également un fort potentiel pour la rénovation et la valorisation.

Des lieux singuliers qui séduisent les acheteurs

Outre l’authenticité et les belles pierres, les lieux singuliers sont également très appréciés par les acheteurs. Patrice Besse a expliqué que ces lieux atypiques, tels que les châteaux, les manoirs, les églises transformées ou les anciennes granges rénovées, ont une capacité à captiver l’imagination des acquéreurs.

Cyril Maupas a souligné que ces lieux singuliers offrent une expérience de vie unique. Les grands espaces, les jardins romantiques et les vues panoramiques sont autant d’atouts qui séduisent les acheteurs en quête d’un cadre de vie exceptionnel. Les lieux singuliers permettent d’échapper à la routine et de vivre dans un endroit hors du commun.

Les conseils des experts pour trouver un bien immobilier authentique

Patrice Besse et Cyril Maupas ont également donné des conseils aux acheteurs qui recherchent un bien immobilier authentique. Ils ont tout d’abord recommandé de faire appel à des professionnels de l’immobilier spécialisés dans ce type de biens. Ces experts seront en mesure de trouver des propriétés qui correspondent aux critères de recherche des acheteurs.

Ils ont également conseillé aux acheteurs de se renseigner sur l’histoire de la région dans laquelle ils souhaitent acheter un bien. Comprendre les traditions locales et l’architecture typique de la région permet de mieux apprécier l’authenticité d’un bien immobilier.

Enfin, Patrice Besse et Cyril Maupas ont souligné l’importance de la visite des biens immobiliers en personne. Ils ont recommandé de prendre son temps pour découvrir chaque recoin de la propriété et vérifier son état général. Il est également conseillé de se projeter dans le lieu et d’imaginer sa future vie dans cette maison.

L’authenticité, les belles pierres et les lieux singuliers sont les tendances majeures dans le monde de l’immobilier. Les acheteurs recherchent des biens qui possèdent une histoire et une identité, des constructions en pierre qui apportent charme et prestige, ainsi que des lieux atypiques qui offrent une expérience de vie unique. Pour trouver un bien immobilier authentique, il est recommandé de faire appel à des professionnels spécialisés, de se renseigner sur l’histoire de la région et de visiter les biens en personne.

Analyse des prix réels de l’immobilier en Île-de-France, commune par commune.

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Les transactions immobilières dans la région francilienne ont connu une baisse de 25 % au deuxième trimestre 2023, une tendance qui touche toutes les villes de la région, selon la chambre des notaires de Paris-Île-de-France. Cette situation a entraîné une augmentation de la durée de vente des biens, passant de un mois à trois mois et demi en moyenne à Neuilly. De plus, les acheteurs sont de plus en plus nombreux à négocier des baisses de prix jusqu’à 5 %. Ce phénomène concerne maintenant presque tout le marché immobilier.

La résistance des biens exceptionnels

Cependant, certaines propriétés exceptionnelles résistent à cette baisse. Par exemple, un appartement en rez-de-jardin de 186 m² avec 190 m² d’espace extérieur et un excellent DPE s’est récemment vendu à 2,7 millions d’euros à Neuilly. Les maisons avec jardin dans cette commune sont également protégées et se vendent entre 5 et 15 millions d’euros, selon Charles-Marie Jottras, président de Féau.

Des prix élevés dans les quartiers prisés

Les grandes artères de Neuilly, comme l’avenue Charles-de-Gaulle, conservent des prix proches de 10 000 €/m². Le quartier des Sablons et Saint-James, quant à eux, connaissent une demande toujours très forte et les prix des appartements sans défaut et bien situés oscillent entre 12 000 et 15 000 €/m². En revanche, les appartements avec défauts à Saint-Cloud sont estimés à 7 500 €/m². Toutefois, un duplex à Montretout de 170 m² avec une belle terrasse et une vue sur Paris s’est vendu à 13 000 €/m². A Boulogne-Billancourt, les prix ont baissé de 10 % en un an et ne dépassent plus les 9 000 €/m², même pour les biens sans défaut.

La baisse des prix due à la hausse des taux de crédit immobilier

La baisse des prix dans certaines communes s’explique en partie par la perte du pouvoir d’achat des acquéreurs, causée par la hausse des taux de crédit immobilier. En effet, les taux sont passés en un an de 1,82 % à 3,80 % en moyenne toutes durées confondues. Selon les courtiers, le pouvoir d’achat immobilier des ménages a reculé de près de 20 % sur cette période. Pour débloquer le marché, les vendeurs doivent donc accepter de baisser les prix de 10 à 15 %. Les primo-accédants se font de plus en plus rares dans les agences, tandis que les secundo-accédants sont plus nombreux à payer comptant pour des biens en dessous de 250 000 €.

L’importance des performances énergétiques

Les performances énergétiques des logements sont devenues un critère essentiel pour les acheteurs, surtout s’ils ne sont pas investisseurs. Les logements classés F ou G sont souvent rejetés. Certains agents immobiliers recommandent aux vendeurs de réaliser des travaux afin de mettre en conformité les biens classés G avec les normes énergétiques. La décote sur le prix de ces logements peut atteindre 20 %.

Les maisons contrebalancent la baisse des prix des appartements

Les maisons résistent mieux à la baisse des prix des appartements. Selon la chambre des notaires de Paris-Île-de-France, le prix des maisons a reculé de seulement 1,9 % en moyenne sur un an, tandis que celui des appartements a baissé de 3,7 %. Par exemple, à Vincennes, le prix des appartements a reculé de 5,3 % pour atteindre 8 780 €/m², mais les maisons restent chères. Une villa classée F au DPE dans le centre-ville de Vincennes, d’une superficie de 200 m² sur deux étages avec 75 m² d’espace extérieur, se négocie autour de 1,9 million d’euros. De même, à Fontenay-sous-Bois, les maisons en lisière du bois de Vincennes se vendent régulièrement entre 8 000 et 9 000 €/m².

La baisse des transactions immobilières en Île-de-France se traduit par une augmentation de la durée de vente des biens et une multiplication des négociations. Les prix des appartements ont baissé dans plusieurs communes, tandis que les maisons résistent mieux à cette baisse. Les performances énergétiques des logements sont devenues un critère déterminant pour les acheteurs.

L’urgence de relancer la construction dans le secteur de l’immobilier neuf.

La chute du logement neuf : une catastrophe annoncée

La crise du logement neuf continue de s’aggraver, avec des professionnels du secteur qui prévoient une chute des ventes pouvant atteindre 40% par an. La Fédération des promoteurs immobiliers parle déjà d’une « chronique d’une catastrophe annoncée ». Les coûts croissants du crédit rendent difficile pour les promoteurs immobiliers d’ajuster les prix à la baisse dans le neuf, contrairement à l’ancien. De plus, les normes environnementales et le manque de terrains disponibles et abordables risquent d’aggraver la crise pendant au moins deux ans. Alors que la demande est toujours présente, le financement ne suit plus, entraînant une véritable crise du pouvoir d’habiter.

Une pénurie d’offres attendue

Selon Damien Rolloy, président de Promogim Groupe, les promoteurs immobiliers ont déjà fait beaucoup d’efforts sur le stock existant, mais la situation va se compliquer à partir de l’année prochaine, avec un risque réel de pénurie d’offres. En effet, de nombreux acheteurs ont perdu entre 15 et 20% de pouvoir d’achat en raison de la hausse des taux de crédit, ce qui les rend incapables de financer l’achat de biens immobiliers neufs. Virginia Bernoux, présidente du directoire d’Ogic, résume cette crise du pouvoir d’habiter en soulignant que le secteur de l’immobilier accompagne l’amélioration du bilan carbone mais subit en même temps l’augmentation des coûts de revient. Pour sortir de cette crise, il est nécessaire que les pouvoirs publics apportent un soutien financier et des perspectives aux acteurs du secteur.

La nécessité d’une intervention des pouvoirs publics

Véronique Bédague, PDG de Nexity et ancienne haut fonctionnaire, affirme qu’une intervention des pouvoirs publics est nécessaire pour éviter une aggravation de la crise. Elle rappelle que lors du CNR Logement, Élisabeth Borne avait fait des promesses, notamment en ce qui concerne l’extension du nombre de villes pouvant accueillir des programmes de logements intermédiaires et la fiscalité du parc locatif. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise jusqu’à présent. Il est donc indispensable que les pouvoirs publics prennent des mesures d’urgence pour soutenir le secteur de l’immobilier neuf.

La réhabilitation ne suffit pas à résoudre la crise

La réhabilitation de bâtiments existants est une solution prisée par de nombreux acteurs du secteur immobilier. Elle permet de contourner le problème du manque de terrains disponibles tout en contribuant à la préservation de l’environnement. Néanmoins, Virginia Bernoux souligne que le potentiel de réhabilitation ne suffira pas à résoudre la crise du logement neuf. De plus, ces projets de réhabilitation coûtent souvent plus cher que la construction, ce qui nécessite un soutien financier et une plus grande équité dans la fiscalité de la part des pouvoirs publics.

L’impact sur le marché locatif

La crise du logement neuf affecte également le marché locatif, tant dans le neuf que dans l’ancien. Olivier Bokobza, président de BNP Paribas Immobilier Promotion, rappelle que ce marché répond à des besoins fondamentaux et que de nombreux locataires n’ont pas d’alternative. La pénurie de logements neufs entraîne donc une baisse de l’offre de logements sociaux et intermédiaires, ainsi qu’une augmentation de la demande pour les logements anciens. De plus, les locataires en place évitent de déménager dans ces conditions. Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour relancer le marché locatif et fluidifier le marché du logement.

La hausse des prix des maisons individuelles

La crise du logement neuf a également un impact sur les prix des maisons individuelles, devenant ainsi de plus en plus inaccessibles. Selon le baromètre Markemétron, le prix moyen d’une maison a augmenté de plus de 44% au cours des dix dernières années. À titre d’exemple, il faut actuellement débourser en moyenne 213 000 € pour une maison qui avait coûté près de 148 000 € en 2012, pour une superficie réduite de 2 m². Cette flambée des prix, combinée à la hausse des taux de crédit, exclut des dizaines de milliers de ménages du marché de l’accession à la propriété.

Des mesures d’urgence nécessaires

Face à cette crise profonde, Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment, souligne l’absence de solutions concrètes. Il estime que la baisse du prix du foncier de 50% ne suffirait pas à réduire les prix de manière significative, car les coûts de construction sont également élevés. Il appelle donc le gouvernement à cesser ses coupes budgétaires dans le secteur du logement et à prendre des mesures d’urgence pour relancer le marché. Parmi ces mesures, il demande notamment la prolongation du prêt à taux zéro à tous les types de logements et une plus grande équité dans la fiscalité immobilière.

Des solutions créatives pour relancer le marché

Pour continuer à proposer des logements intermédiaires à un prix abordable, il est nécessaire de mettre en place des solutions créatives. Cela peut passer par des accords pour un prix maîtrisé du foncier, par le développement du bail réel solidaire ou par des innovations dans le secteur de la construction. Certains acteurs du secteur ont déjà développé des compétences en matière de remembrement de propriétés pour regrouper des terrains dispersés et lancer des programmes immobiliers. Cependant, ces solutions prennent du temps et il est crucial de continuer à appliquer les méthodes éprouvées, en les améliorant, pour faire face à la crise du logement neuf.

Dans certaines régions, l’immobilier connait des baisses de prix plus ou moins significatives.

Marché immobilier : une baisse notable des transactions

Depuis le printemps, le marché immobilier dans toutes les grandes métropoles connaît un ralentissement. Après une période d’euphorie, les conditions de financement moins favorables ont rendu les acheteurs plus prudents dans leurs projets. Cela a entraîné une baisse significative du volume des transactions depuis janvier, avec une tendance qui s’est accentuée entre mars et septembre. Bien que cette tendance soit présente dans toutes les grandes agglomérations, certaines villes sont plus touchées que d’autres. Bordeaux et Lyon, par exemple, ont été davantage impactées par cette baisse des prix par rapport à Marseille et Nice où les ventes se réalisent plus rapidement.

Des prix orientés à la baisse dans toutes les grandes agglomérations

Depuis le printemps dernier, les prix de l’immobilier sont orientés à la baisse dans toutes les grandes agglomérations. Les biens de qualité, en bon état, bien situés et avec du style, voient leurs prix baisser de 2 à 5 % en moyenne selon les villes. En revanche, les biens nécessitant des travaux, plus excentrés ou sans charme particulier, doivent être vendus avec une décote de 8 à 10 % par rapport au pic de marché de l’année précédente, voire davantage s’ils nécessitent une rénovation complète. Cependant, de nombreux propriétaires rechignent à baisser leur prix, ce qui a pour conséquence de réduire encore davantage la demande. Par conséquent, la baisse des prix pourrait s’accélérer début 2022, même dans les secteurs les plus côtés.

Bordeaux : une baisse du volume des transactions

À Bordeaux, les prix ont commencé à diminuer légèrement à la fin de l’année 2022, mais la tendance s’est accentuée au premier semestre avec une baisse du nombre d’acheteurs et une augmentation de l’offre. Depuis mai, la majorité des vendeurs ont compris qu’il était impossible de trouver un acquéreur aux tarifs pratiqués avant le confinement, ce qui a conduit à une prise de conscience et à une baisse des prix de mise en vente de la part des propriétaires. Les délais de vente continuent d’augmenter, avec deux mois nécessaires pour vendre un logement sans défaut rive gauche et plus de trois mois sur la rive droite. En hypercentre, les prix restent élevés pour les beaux appartements avec extérieur, mais sans extérieur ou avec des travaux, ils se vendent à moindre prix. Les petites surfaces à l’intérieur des boulevards voient également leurs prix baisser depuis la mise en place de l’encadrement des loyers en juillet 2022.

Lille : un marché immobilier qui se grippe

À Lille, les prix médians d’un appartement étaient de 3 900 €/m² et ceux d’une maison de 238 500 € fin juin. Cependant, ces tarifs ne reflètent pas la réalité du marché, car depuis avril, la conjoncture a changé avec un retournement rapide et les acheteurs sont devenus attentistes. Dans le même temps, le nombre de vendeurs a augmenté, mettant fin à la pénurie qui faisait grimper les prix. Les acquéreurs, ayant davantage de choix et moins de concurrence, négocient désormais les prix à la baisse, avec une diminution moyenne de 2 à 5 % sur un an et de 8 à 12 % pour les logements présentant des défauts. Les maisons souffrent davantage de la désaffection des acheteurs, car leurs prix ont moins baissé que le pouvoir d’achat des acquéreurs. Les appartements, en particulier les petites surfaces, ont également été impactés par la baisse des prix.

Perspectives d’évolution des prix d’ici l’été

D’ici à l’été prochain, on s’attend à ce que la baisse des prix se poursuive légèrement pour les logements en bon état. À Bordeaux, la baisse devrait atteindre 5 à 10 % en moyenne. À Lille, les prix devraient également continuer de s’éroder mois après mois. Il est important de noter que ces chiffres sont donnés à titre indicatif et qu’ils peuvent varier en fonction de divers facteurs tels que l’emplacement du bien, son état, la demande du marché, etc.

Le marché immobilier des grandes métropoles connaît actuellement un retournement de conjoncture après une période d’euphorie totale. Les prix sont orientés à la baisse dans toutes les grandes agglomérations, avec une différence plus marquée entre les biens de qualité et les biens nécessitant des travaux. Bordeaux et Lille sont deux exemples de villes où la baisse des prix est notable. Cependant, il est important de noter que les perspectives d’évolution des prix peuvent varier en fonction de divers facteurs.

Quel est le concept du prêt à taux bonifié que Bruno Le Maire souhaite étendre?

Bruno Le Maire propose un prêt bonifié pour faciliter l’accession à la propriété en France

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a déclaré dans une interview accordée au Parisien que le marché immobilier en France connaît une baisse de crédit après une période d’or où de nombreux ménages ont pu obtenir des prêts à des taux avantageux, proches de 1%. Il admet regretter de ne pas avoir profité de cette période et estime qu’il est temps de rétablir des conditions favorables pour les acheteurs.

Pour accompagner les Français qui souhaitent acquérir leur logement, Bruno Le Maire propose la création d’un prêt bonifié, similaire au crédit foncier qui existait dans les années 1970. L’objectif de ce prêt est d’offrir des conditions de financement plus attractives que celles du marché.

Un dispositif déjà existant mais peu connu

Ce prêt bonifié ne serait pas une solution miracle sortie du chapeau, mais un dispositif déjà existant. Selon Cécile Roquelaure, directrice des études du courtier Empruntis, plusieurs organismes accordent déjà ce type de prêts aux emprunteurs disposant d’une enveloppe dédiée à la rénovation énergétique.

Il est important de souligner que ce prêt ne sera pas conditionné à des travaux de rénovation énergétique, contrairement à certains autres dispositifs d’aides à l’accession à la propriété. Son objectif est d’aider les ménages à accéder à la propriété dans un contexte de taux élevés.

Des contours flous pour le moment

Les détails concernant ce prêt bonifié ne sont pas encore connus. On ne sait pas quel sera son taux ni son plafond. Il n’est pas non plus précisé s’il sera accessible sous condition de revenus.

Certains experts expriment des réserves quant à l’efficacité de ce nouveau dispositif. Selon Cécile Roquelaure, il serait plus simple d’élargir et de simplifier le prêt à taux zéro (PTZ) plutôt que de créer de nouvelles aides qui viennent complexifier le paysage déjà complexe des dispositifs d’accession à la propriété.

Malgré ces réserves, le prêt bonifié proposé par Bruno Le Maire pourrait être une option intéressante pour les emprunteurs. Bien qu’il ne soit pas aussi attractif que le PTZ, il offre tout de même des conditions de financement plus avantageuses que celles du marché, ce qui est toujours bénéfique pour les ménages.

Un manque de cohérence de la part du gouvernement

Certains observateurs critiquent le manque de cohérence du gouvernement concernant les prêts immobiliers. Pierre Chapon, cofondateur du courtier Pretto, commente le fait que le gouvernement refuse d’assouplir l’octroi de prêts, ce qui n’aurait aucun impact sur les finances publiques, mais limite en même temps les possibilités de prêt des banques. Il voit cela comme un manque de cohérence de la part du gouvernement.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, propose la création d’un prêt bonifié pour faciliter l’acquisition de logements en France. Ce dispositif, qui repose sur le même principe que le crédit foncier des années 1970, vise à offrir des conditions de financement plus intéressantes que celles du marché. Bien que les détails de ce prêt restent flous, il pourrait constituer une solution intéressante pour les ménages souhaitant devenir propriétaires. Cependant, certains experts soulignent l’importance de simplifier les dispositifs existants plutôt que de multiplier les aides, pour faciliter l’accession à la propriété.

Bruno Le Maire renonce à l’interdiction de la location des passoires thermiques

Bruno Le Maire : vers un report de l’interdiction des logements énergivores ?

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a récemment suscité la polémique en se déclarant favorable à un report de l’interdiction de louer des logements énergivores, également connus sous le nom de « passoires thermiques ». Cependant, lors de la présentation du budget 2024, il a rapidement fait machine arrière en affirmant qu’il n’était pas question de modifier le calendrier prévu initialement. Cette volte-face risque de faire grand bruit parmi les professionnels de l’immobilier qui réclament depuis longtemps un nouveau calendrier. En effet, un report de cette interdiction pourrait avoir de nombreuses conséquences, notamment sur le marché locatif.

Les risques d’un marché locatif en crise

Si l’interdiction de louer des logements énergivores est reportée, cela pourrait avoir un effet néfaste sur le marché locatif qui est déjà fortement impacté. En effet, avec une baisse de l’offre de logements, les loyers risquent d’augmenter. Cependant, il est important de noter que cette augmentation est plafonnée à 3,5% jusqu’à la fin du premier trimestre 2024. Cette mesure vise à protéger les locataires contre des hausses de loyers excessives. Néanmoins, du côté des propriétaires, cette interdiction de louer des logements énergivores est une véritable source d’inquiétude. En effet, ils se retrouvent dans une situation délicate où ils voient à la fois leurs loyers plafonnés et la location de leur bien proscrite.

La rénovation énergétique, un défi pour les propriétaires

Pour lever cette interdiction, les propriétaires doivent souvent investir des sommes considérables dans la rénovation énergétique de leur logement. Cependant, cette option est souvent inenvisageable pour la plupart d’entre eux qui préfèrent tout simplement vendre leur bien. Cette situation arrange le gouvernement qui compte sur les acheteurs pour effectuer les travaux nécessaires à la rénovation énergétique. Cependant, encore faut-il que ces acheteurs puissent réaliser ces travaux grâce à une éventuelle décote obtenue lors de l’achat du logement. De plus, dans le cas d’un logement collectif, il est également nécessaire que la copropriété vote en faveur de ces travaux. Ainsi, on peut dire que l’urgence de rénover les bâtiments est devenue un véritable casse-tête pour les ménages, sans oublier les démarches complexes pour obtenir les aides publiques auxquelles ils ont droit.

Une réflexion nécessaire pour simplifier les démarches

Bruno Le Maire est conscient des difficultés rencontrées par les copropriétés face à l’interdiction de louer des logements énergivores. Il affirme vouloir réfléchir à la manière dont le processus peut être simplifié et clarifié pour les citoyens. De son côté, le ministre du Logement, Patrice Vergriete, envisage une autre solution. Il suggère d’étudier la possibilité de passer un logement de classe G à F en effectuant des travaux moins conséquents. Selon lui, environ 673 000 logements classés G et actuellement loués seraient concernés par l’interdiction de location prévue pour le 1er janvier 2025. Cette approche « étape par étape » permettrait de gagner du temps, car l’interdiction de location pour les logements classés F est prévue pour 2028, sans bloquer le marché locatif.

La déclaration de Bruno Le Maire

La déclaration de Bruno Le Maire sur un éventuel report de l’interdiction de louer des logements énergivores a créé une vive polémique. Néanmoins, le ministre des Finances a rapidement rectifié le tir en affirmant que le calendrier ne serait pas modifié. Cependant, les professionnels de l’immobilier continuent de réclamer un nouveau calendrier qui soit plus adapté à la réalité du marché. Il est indéniable que l’interdiction de louer des logements énergivores suscite de nombreuses inquiétudes. Les propriétaires sont confrontés à un véritable défi financier pour rénover leur logement, tandis que les locataires risquent de voir les loyers augmenter en raison d’une offre réduite. Dans cette situation complexe, il est nécessaire de trouver des solutions qui permettent de concilier les intérêts de tous les acteurs impliqués. La rénovation énergétique reste un enjeu majeur, et il est essentiel de trouver des moyens efficaces pour y parvenir.

Des députés proposent de réduire la fiscalité sur les plus-values des résidences secondaires.

Jean-Paul Mattei du MoDem veut alléger la fiscalité sur les plus-values immobilières de long terme des résidences secondaires afin de mettre fin à la « rétention foncière ». Bruno Le Maire soutient cette initiative et envisage de raccourcir les délais de vente pour faciliter le marché immobilier. Cependant, il est essentiel d’être prudent quant à cette mesure, car elle pourrait avoir un effet systémique.

La fiscalité sur les résidences secondaires

La plus-value immobilière lors de la vente d’une résidence secondaire est actuellement exonérée d’impôt sur le revenu au bout de 22 ans de détention du bien, puis de prélèvements sociaux au-delà de 30 ans de détention. Cette exonération a pour objectif de favoriser la vente des résidences secondaires, mais elle peut également entraîner une rétention foncière. Pour remédier à cette situation, Jean-Paul Mattei propose d’alléger la fiscalité sur les plus-values immobilières de long terme des résidences secondaires. Cette mesure pourrait encourager les propriétaires à mettre en vente leurs biens et ainsi fluidifier le marché immobilier.

Le soutien de Bruno Le Maire

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des finances, soutient cette proposition. Il déplore la rigidité du marché immobilier causée par la faible mise en vente des résidences secondaires. Il envisage donc de raccourcir et d’aligner les délais de vente pour faciliter la transaction des biens immobiliers. Cette mesure pourrait contribuer à réduire la rétention foncière et à favoriser la mobilité immobilière.

Prudence et réflexion nécessaires

Malgré son soutien à cette proposition, Bruno Le Maire met en garde contre les effets systémiques possibles de cette mesure. Il est essentiel d’analyser attentivement les conséquences potentielles sur le marché immobilier. Jean-Paul Mattei rejoint cette approche prudente en soulignant que sa proposition ne concerne que les résidences secondaires. Il est donc important de ne pas remettre en question l’exonération des plus-values immobilières de la résidence principale.

Lutter contre la rétention foncière

La rétention foncière est un phénomène qui touche principalement les terrains à bâtir, les friches et les logements vacants. Jean-Paul Mattei s’interroge sur le fait de savoir si la prime accordée aux propriétaires qui conservent leur bien sans le mettre en vente est une bonne chose. Il propose donc une réflexion sur une possible autre logique pour encourager la mise en vente de ces biens immobiliers. Cette approche permettrait de dynamiser le marché immobilier et de lutter contre la rétention foncière.

Jean-Paul Mattei du MoDem souhaite alléger la fiscalité sur les plus-values immobilières de long terme des résidences secondaires pour mettre fin à la rétention foncière. Bruno Le Maire soutient cette proposition et envisage également de raccourcir les délais de vente. Cependant, il est important d’être prudent et d’analyser attentivement les conséquences potentielles sur le marché immobilier. Cette mesure pourrait contribuer à favoriser la mobilité immobilière et à lutter contre la rétention foncière qui peut affecter les terrains à bâtir, les friches et les logements vacants.