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Les conséquences d’une pompe à chaleur sur une vente immobilière

L’impact des nuisances sonores sur les ventes immobilières

La vente d’un bien immobilier peut parfois être entravée par des éléments inattendus. Outre les critères habituels tels que la luminosité, le vis-à-vis, l’état du logement ou encore la disposition des pièces, d’autres facteurs peuvent faire capoter une transaction. Il peut s’agir, par exemple, d’un barbecue, comme cela a été rapporté durant la crise du Covid-19, mais aussi d’une pompe à chaleur, un équipement encouragé par le président Emmanuel Macron.

Une offre annulée à cause du bruit

Dans les Yvelines, un propriétaire qui avait trouvé un acheteur potentiel pour sa maison à 700.000 euros a vécu une déconvenue. Malgré l’intérêt de l’acheteur pour la demeure, ce dernier a finalement renoncé à l’achat lors de la visite, à cause du bruit émis par la pompe à chaleur du voisin. Cette situation est d’autant plus difficile pour le vendeur que sa maison est toujours en vente cinq mois plus tard. Pire encore, le propriétaire avait déjà signé un compromis pour l’achat d’un appartement dans le même département, mais il a dû renoncer à cette acquisition et rembourser les 10% d’acompte déjà versés.

La loi encadre les nuisances sonores

En matière de nuisances sonores, la loi est stricte. Selon un décret de 2006, aucune personne, chose ou animal ne peut produire plus de 50 décibels le jour (7 heures à 22 heures) par rapport à un niveau de bruit résiduel. Or, le bruit émis par une pompe à chaleur varie entre 45 et 65 décibels selon Engie, ce qui dépasse donc les limites légales. Cette situation peut donc faire échouer une vente immobilière si le bruit est jugé excessif par l’acheteur potentiel.

Les écoulements d’eau : un autre problème lié aux pompes à chaleur

Les nuisances sonores ne sont pas les seuls problèmes auxquels peuvent être confrontés les propriétaires de pompes à chaleur. Les écoulements d’eau peuvent également poser des soucis. Un propriétaire a été jugé responsable pour avoir mal entretenu sa pompe à chaleur, ce qui a entraîné des écoulements d’eau et la formation d’une plaque de verglas dans la cour de l’immeuble. Une habitante a fait une chute à cause de cette plaque de verglas et les conséquences financières pour le propriétaire sont conséquentes, se chiffrant en centaines de milliers d’euros.

Les précautions à prendre

Pour éviter ce type de problèmes, il est essentiel de bien anticiper et de prendre certaines précautions. Tout d’abord, il est recommandé de vérifier que la pompe à chaleur est installée conformément aux normes en vigueur, notamment en termes d’isolation phonique. Il est également préférable de choisir un modèle de pompe à chaleur qui émet le moins de bruit possible. Enfin, il est indispensable de prévoir un entretien régulier de l’équipement, afin d’éviter les écoulements d’eau ou tout autre dysfonctionnement.

Les conséquences financières et émotionnelles

Les conséquences d’une vente annulée ou d’un litige lié à une pompe à chaleur peuvent être lourdes aussi bien sur le plan financier qu’émotionnel. Les propriétaires peuvent se retrouver dans une position délicate, ayant déjà prévu et engagé des dépenses pour un autre logement. Le remboursement de l’acompte versé lors du compromis peut également représenter une perte financière importante. De plus, ces situations peuvent engendrer du stress, de la frustration et de la colère chez les personnes concernées. Il est donc crucial d’être attentif à ces potentiels problèmes dès le départ et de prendre les mesures nécessaires pour les éviter.

Les nuisances sonores

Elles liées aux pompes à chaleur peuvent avoir un impact significatif sur les ventes immobilières. Il est donc essentiel pour les propriétaires et les vendeurs de prendre en compte ces éléments et de prendre les précautions nécessaires pour éviter les litiges et les annulations de transactions. Le respect de la législation concernant les niveaux sonores, l’installation conforme aux normes et l’entretien régulier sont des aspects cruciaux à considérer. En prenant ces mesures, les vendeurs immobiliers peuvent maximiser leurs chances de réussite dans les transactions immobilières et éviter de potentielles pertes financières et émotionnelles.

Il réalise en recevant sa livraison que sa vue donne sur les poubelles.

Tromperie sur la marchandise : un acquéreur demande l’annulation de la vente, la justice lui donne raison

Dans le cadre d’un achat d’appartement sur plans (Vente en l’état futur d’achèvement) en région parisienne, un acquéreur s’est senti trompé par la société civile immobilière (SCI) auprès de laquelle il avait réalisé son investissement. En effet, il avait déboursé la somme de 173 000 euros pour un appartement avec parking dans un immeuble en construction, et la notice descriptive jointe au contrat de réservation faisait mention de l’existence d’un local à poubelle. Cependant, lors de la livraison de l’appartement, les copropriétaires ont découvert l’absence d’un tel local et à sa place, ils ont été confrontés à un ensemble de bennes à ordures collectives situées de l’autre côté de la rue.

La demande d’annulation de la vente

Pour cet acquéreur, il s’agit là d’une tromperie manifeste sur la marchandise. De plus, le fait que les bennes à ordures collectives soient situées juste en face de son logement (à seulement 2,09 mètres de distance) engendre des nuisances sonores et olfactives considérables, comme le souligne le cabinet Adonis avocats sur son blog. Face à cette situation, l’acheteur a intenté une action en justice réclamant l’annulation pure et simple de la vente ainsi que le versement de dommages et intérêts.

La décision de justice

En première instance, le tribunal judiciaire de Versailles a donné tort à l’acquéreur en rejetant sa demande d’annulation de la vente. Cependant, la Cour d’appel de Versailles puis la Cour de cassation ont par la suite donné raison à l’acheteur, en considérant qu’il y avait eu dol, c’est-à-dire une tromperie volontaire de la part du vendeur. En effet, les magistrats ont estimé que le vendeur avait sciemment dissimulé l’absence du local à poubelle, tout en sachant pertinemment qu’il ne serait pas construit. Alors que la présence de ce local était bien mentionnée dans la notice annexée à la demande de permis de construire, celle annexée à l’acte de vente précisait quant à elle que les « locaux poubelles [étaient] sans objet ». Et tout cela a été réalisé sans la moindre communication avec les propriétaires.

Les conséquences de la tromperie

Selon la justice, si l’acheteur avait été correctement informé de ces éléments, il aurait très probablement renoncé à acheter ce logement, du moins pas à un tel prix. De plus, puisqu’il s’agissait d’un investissement locatif, le propriétaire a dû faire face à deux baisses successives de loyers afin de prendre en compte les nuisances occasionnées par les bennes à ordures. Finalement, il a préféré abandonner sa demande d’annulation de la vente, mais a tout de même obtenu en appel une indemnisation de 40 000 euros (majorée des intérêts légaux). Cette somme correspond à un quart de la valeur du bien, correspondant à sa dépréciation estimée par un expert. La Cour de cassation a confirmé cette décision en cassation.

L’importance de la transparence dans les transactions immobilières

Cette affaire met en lumière l’importance de la transparence dans les transactions immobilières. L’acquéreur était en droit de s’attendre à ce que les informations contenues dans la notice descriptive du contrat de réservation soient respectées. L’absence du local à poubelle a non seulement été une déception pour lui, mais a également eu des conséquences financières importantes, tant sur la valeur de son bien que sur les revenus qu’il pouvait en tirer. Il est donc crucial pour les vendeurs immobiliers de se conformer aux éléments contractuels promis afin d’éviter toute situation de tromperie sur la marchandise.

Des locataires bénéficient de près de 100 000 euros de restitution suite à la régulation des loyers.

Encadrement des loyers à Paris : plus de 1000 signalements en 9 mois

La mairie de Paris a récemment dressé un bilan de la plateforme mise en place en janvier pour lutter contre les dépassements illégaux de loyers dans la capitale. Selon Ian Brossat, maire adjoint en charge du logement, de nombreux propriétaires ne respectent pas l’encadrement des loyers en vigueur depuis 2019. Un exemple concret est donné : dans le 16e arrondissement de Paris, un propriétaire louait un studio de 15 m² pour 900 euros par mois, soit 317 euros de plus que le loyer de référence autorisé. Il a d’ailleurs été condamné à une amende de 5000 euros.

Plus de 1000 signalements de loyers abusifs

Plus de 1000 signalements de loyers abusifs ont été enregistrés sur la plateforme de la mairie de Paris en seulement 9 mois. Près de la moitié de ces signalements concernent des studios. Avant le 1er janvier 2023, c’était le préfet qui était chargé de veiller au respect de l’encadrement des loyers. Depuis le début de l’année, la mairie de Paris est la première municipalité à pouvoir contrôler ce dispositif. En comparaison, l’État n’avait reçu que 120 signalements en 3 ans, soit dix fois moins que la mairie de Paris en 9 mois.

Plus de la moitié des dossiers traités ont révélé des dépassements avérés, ce qui représente environ 338 cas. Au total, près de 100 000 euros de trop-perçus ont été reversés à des locataires. Le montant maximum de trop-perçu reversé par un seul propriétaire est de 5475 euros. Il est intéressant de noter que les 18e, 11e et 15e arrondissements concentrent le plus grand nombre de mauvais élèves.

La mairie de Paris a procédé à 183 mises en demeure et a envoyé 34 courriers d’information préalable avant l’envoi d’une amende. Au final, 45 dossiers ont été régularisés, les propriétaires ayant reversé les trop-perçus de loyer et régularisé les baux. Cependant, 7 propriétaires ont reçu des amendes pour non-respect de l’encadrement des loyers. Parmi eux, 5 sont des personnes physiques et 2 sont des personnes morales. Il est important de préciser que ces amendes sont perçues par l’État et non par la Ville de Paris.

Malgré ces chiffres encourageants, il est probable que le nombre réel de locataires concernés soit bien plus élevé. En effet, de nombreux locataires ne connaissent pas leurs droits et s’autocensurent. D’autre part, certains propriétaires ne savent pas quel loyer appliquer. La mairie de Paris a toutefois mis en place un formulaire sur son site internet pour estimer le loyer à respecter pour les propriétaires.

Il est important de souligner que les locataires ont souvent peur de dénoncer les dépassements de loyer de peur de se retrouver sans logement du jour au lendemain ou de ne pas récupérer leur dépôt de garantie. Cette crainte n’est pas forcément fondée, comme le confirme l’association de consommateurs et d’usagers Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV).

L’encadrement des loyers à Paris est un dispositif majeur pour limiter les abus des propriétaires. La plateforme de signalement mise en place par la mairie de Paris a déjà permis de traiter de nombreux cas de dépassements illégaux de loyers et de reverser des sommes importantes aux locataires lésés. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour informer et protéger efficacement les locataires, tout en sanctionnant les propriétaires qui ne respectent pas la législation en vigueur.

Achetez-vous une résidence de rêve : un château d’eau pour seulement 235 000 euros !

Le charme des châteaux d’eau dans le monde de l’immobilier

Les châteaux d’eau continuent d’exercer une fascination particulière dans l’esprit des Français. Beaucoup rêvent de posséder un château, mais la réalité des frais de travaux et d’entretien en dissuade plus d’un. Cependant, il est possible de modifier légèrement son projet et de se tourner vers un château… d’eau.

Un château d’eau, une alternative atypique

Sur le site du Figaro Immobilier, un château d’eau est actuellement proposé à la vente à Niort pour la somme de 235 000 euros. Ce bien atypique offre une surface habitable de 112 m² et a été récemment transformé en 2017. Le prix de vente est tout à fait raisonnable, s’élevant à 1850 euros le mètre carré, correspondant au prix moyen de l’immobilier dans la préfecture des Deux-Sèvres.

Une rareté sur le marché immobilier

Si la France compte encore près de 16 000 châteaux d’eau, le nombre de constructions habitables de ce type est beaucoup plus réduit. En effet, on estime qu’il en reste moins d’une centaine. Celui situé rue du Fief-Trochet à Niort a particulièrement attiré l’attention en 2015. Cet édifice en béton, construit en 1960, a été acquis par Rozenn Roussel, agent immobilier, et son mari Nicolas pour la somme symbolique de 9 000 euros. Le couple, qui vit déjà dans une ancienne usine de chaussures à Beauvoir-sur-Niort, a rapidement vu le potentiel qu’offrait ce château d’eau désuet.

Une transformation audacieuse et minutieuse

Cependant, aménager ce « bouchon de champagne » en un lieu de vie chaleureux a nécessité une imagination débordante et d’importants travaux. Le bâtiment a été doublé d’une structure métallique afin de créer trois plateaux, donnant ainsi vie à un véritable triplex. Cette transformation a permis de surélever le château d’eau de 14 mètres, offrant une vue imprenable sur le quartier de la Tour-Chabot. De plus, des fenêtres avec volets électriques ont été ajoutées, offrant ainsi une luminosité optimale dans un bâtiment qui en était initialement dépourvu. Une étude préalable en béton a été effectuée pour garantir la faisabilité des travaux.

Le château d’eau, un bien avec des avantages

Ce château d’eau, qui était auparavant loué sur Airbnb, dispose désormais de deux chambres, chacune avec sa propre salle de bain. Au troisième étage, il offre une vue panoramique sur Niort. De plus, il dispose d’un espace lingerie-cellier à l’intérieur. Enfin, le château est implanté sur une parcelle de 130 m², offrant un jardin intime charmant de 100 m² accessible par un portail d’entrée télécommandé. À noter également que ce bien affiche un honorable DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) en lettre D.

Les châteaux d’eau représentent une alternative intéressante dans l’univers de l’immobilier. Si posséder un château est un rêve souvent difficile à réaliser en raison des frais de rénovation, un château d’eau offre une solution plus abordable et originale. Ce bâtiment atypique, transformé en un triplex confortable, offre un cadre de vie unique et de nombreux avantages. Toutefois, il est important de noter que chaque projet de transformation de château d’eau requiert des travaux importants et une bonne dose d’imagination. Mais pour les amateurs de biens immobiliers atypiques, l’acquisition d’un château d’eau peut constituer une opportunité unique.

Est-ce que Bruno Le Maire envisage de soutenir les ménages avec un crédit immobilier ?

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Les taux de crédit immobilier pourraient atteindre leur pic d’ici la fin de l’année

Selon les experts, les taux de crédit immobilier, qui ont plus que triplé en moins de deux ans, pourraient atteindre leur pic d’ici la fin de l’année, se situant entre 4,5% et 5%, hors assurance et frais. Cependant, après avoir atteint leur niveau maximum, ils devraient se stabiliser pour plusieurs mois. Cette perspective est déjà une bonne nouvelle pour les ménages qui souhaitent acheter un logement. De plus, une autre nouvelle mesure est en préparation, celle d’augmenter le taux d’endettement maximal des emprunteurs. Actuellement, ce taux ne peut pas dépasser 35% des revenus disponibles, sauf pour 20% de dossiers considérés comme « dérogatoires ».

Bruno Le Maire serait désormais favorable à l’augmentation du taux d’endettement

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, serait en discussion avec le gouvernement de la Banque de France pour évoquer cette mesure. Selon Sacha Houlié, député Renaissance de la Vienne, Bruno Le Maire ne serait plus aussi opposé à l’augmentation du taux d’endettement des emprunteurs. Cette proposition s’inscrit dans le cadre des différentes pistes d’étude visant à améliorer la dynamique de production de crédits immobiliers en France. L’entourage du ministre affirme être attentif à cette problématique et recherche le meilleur équilibre entre protection contre le surendettement et accès au crédit.

La production de crédit immobilier en France est en baisse

De manière générale, la production de crédit immobilier en France est en baisse. En juillet, elle s’est élevée à seulement 10,1 milliards d’euros, selon la Banque de France. Ce chiffre est le plus bas depuis six ans, excluant la période de crise liée à la pandémie de Covid-19. En moins de deux ans, cette production a diminué de plus de la moitié. Les banques sont de moins en moins enclines à accorder des prêts aux ménages, ce qui a conduit à une exclusion croissante de nombreux emprunteurs solvables du marché. Le ministère de l’Économie et des Finances cherche donc des solutions pour résoudre cette situation délicate.

Le défi de Bruno Le Maire pour contenter toutes les parties

En tant que président du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), Bruno Le Maire doit trouver un équilibre délicat pour contenter toutes les parties prenantes. Jusqu’à présent, les marges des banques sur les crédits immobiliers étaient trop faibles en raison des taux d’intérêt bas, ce qui a incité certaines institutions financières à limiter l’octroi de prêts. Cela a conduit à une exclusion accrue des ménages du marché immobilier. La situation s’est améliorée mais reste fragile.

Le reste-à-vivre, un critère important pour les professionnels de l’immobilier

Certains professionnels de l’immobilier soulignent l’importance de prendre en compte le reste-à-vivre des emprunteurs (la somme restant disponible une fois la mensualité du prêt payée) pour tenir compte des différents profils d’emprunteurs. Cependant, la règle du taux d’endettement actuelle ne permet pas de prendre en considération cet aspect. Selon Caroline Arnould, présidente du courtier Cafpi, il est nécessaire de prendre cela en compte pour espérer redynamiser le marché immobilier. Cependant, il est peu probable que cela soit suffisant tant que les prix de l’immobilier n’auront pas suffisamment baissé pour compenser la hausse des taux de crédit.

Pic d’ici la fin de l’année

Les taux de crédit immobilier pourraient atteindre leur pic d’ici la fin de l’année avant de se stabiliser. Bruno Le Maire serait désormais favorable à l’augmentation du taux d’endettement maximal des emprunteurs, ce qui ferait partie des mesures envisagées pour améliorer la production de crédits immobiliers en France. Cependant, la production de crédit immobilier est en baisse et de nombreux ménages, y compris des emprunteurs solvables, sont exclus du marché. Il est donc essentiel de trouver un équilibre entre protection contre le surendettement et accès au crédit. Certains professionnels de l’immobilier soulignent également l’importance de prendre en compte le reste-à-vivre des emprunteurs pour mieux les évaluer. Toutefois, il est important de noter que la baisse des prix de l’immobilier reste un facteur déterminant pour compenser la hausse des taux de crédit.

Une gardienne d’école expulsée de son logement de fonction après de nombreuses années de service.

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Gardienne à la retraite : la Ville de Paris se bat pour récupérer un logement de fonction

La Ville de Paris est confrontée à un problème récurrent avec les gardiens retraités qui refusent de quitter leur logement de fonction. Cette fois-ci, c’est une ancienne gardienne d’école du 19e arrondissement de Paris, située rue Barbanègre, qui est dans le viseur de la municipalité. Malgré sa retraite depuis deux ans, elle souhaite toujours conserver son logement de fonction. Face à cette situation, la Ville a décidé d’entamer des démarches judiciaires afin d’obtenir son expulsion et de récupérer le bien.

La gardienne d’école à la retraite demande une indemnité d’occupation

Outre l’expulsion, la Ville de Paris a également été confrontée à une demande d’indemnité d’occupation de la part de la gardienne retraitée. Cette dernière réclamait la somme de 32 000 euros en guise d’arriérés de loyers, ainsi que 1 600 euros par mois jusqu’à son départ du logement. De plus, elle exigeait de reprendre immédiatement possession des lieux. Face à ces revendications, la municipalité a saisi la justice en urgence.

Une situation déjà vécue par la mairie de Paris

Ce n’est pas la première fois que la mairie de Paris fait face à des gardiens retraités qui refusent de quitter leur logement de fonction. L’ancienne gardienne de l’Hôtel de Ville avait également refusé de quitter sa loge, qu’elle occupait depuis 40 ans. Le tribunal administratif avait ordonné l’expulsion de la gardienne en avril dernier, mais la mairie a finalement décidé de ne pas mettre cette personne à la porte en raison de son âge avancé. En effet, l’occupante ayant 72 ans et se déplaçant difficilement avec une canne, la Ville a choisi de ne pas la contraindre à partir.

La décision de la justice en faveur de la Ville de Paris

Dans le cas de l’ancienne gardienne d’école, le juge des référés du tribunal administratif de Paris a donné raison à la Ville et a ordonné l’expulsion immédiate de l’occupante. En effet, celle-ci continuait à occuper le logement sans pouvoir justifier d’aucun titre l’y habilitant. Selon le juge des référés, cette occupation irrégulière fait obstacle à l’utilisation normale du bien et empêche d’y loger un nouvel agent. Cependant, le juge a refusé de se prononcer sur la demande d’indemnité d’occupation de l’ancienne gardienne, estimant que ce n’était pas de son ressort. De plus, le juge administratif n’a pas le pouvoir d’autoriser la Ville à demander à l’État le concours de la force publique.

Une bataille juridique en cours pour récupérer les logements de fonction

La Ville de Paris se trouve une fois de plus confrontée à un cas de gardienne retraitée qui souhaite conserver son logement de fonction. Cette situation n’est pas nouvelle pour la municipalité, qui a déjà dû faire face à ce problème par le passé. Dans le cas présent, la justice a donné raison à la Ville en ordonnant l’expulsion immédiate de l’occupante. Cependant, la question de l’indemnité d’occupation reste en suspens. Il est donc nécessaire de suivre de près l’évolution de cette affaire et de voir comment la Ville de Paris parviendra à récupérer ces logements de fonction occupés illégalement.

Pourquoi Macron décide de ne pas interdire les nouvelles chaudières à gaz après tout ?

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Les chaudières à gaz : une interdiction reportée pour les logements neufs

Les chaudières à gaz, utilisées par plus de 11 millions de foyers en France, semblent avoir du plomb dans l’aile. En effet, depuis janvier 2022, ces équipements sont interdits pour les logements neufs. Cette décision vise à favoriser la transition écologique en remplaçant les chaudières à gaz énergivores par des solutions plus respectueuses de l’environnement, telles que les pompes à chaleur.

Un revirement de situation

Cependant, durant l’été, le discours du gouvernement a changé. Bruno Le Maire, proche conseiller d’Emmanuel Macron, s’est opposé fermement à l’interdiction des chaudières à gaz. Selon son entourage, le président de la République partage cette position. Cette confidence a été confirmée par le chef de l’État lui-même lors d’une interview télévisée. Il a déclaré : « On n’interdira pas l’installation de chaudières à gaz neuves. On ne peut pas laisser nos compatriotes, en particulier dans les zones les plus rurales, sans solution. ». Cette décision a suscité une polémique, d’autant plus que l’Élysée a récemment fait installer une chaudière au gaz, ce qui a été perçu comme un double discours.

La promotion des pompes à chaleur

Malgré le maintien des chaudières à gaz dans les logements anciens, Emmanuel Macron a souligné l’importance des pompes à chaleur comme alternative écologique. Il a déclaré que les pompes à chaleur étaient intelligentes, permettant des économies d’énergie et une réduction significative des émissions. Le président de la République a également annoncé la volonté de tripler la production de pompes à chaleur en France, sans donner plus de détails sur les mesures concrètes pour y parvenir.

Le défi de développer la filière française

Cependant, le gouvernement reconnaît que la filière française des pompes à chaleur n’est pas suffisamment développée. Comme pour les véhicules électriques, il est nécessaire de produire de manière écologique et de favoriser les alternatives fabriquées en France. Dans cette optique, le gouvernement envisage de réduire voire de supprimer les aides publiques pour les chaudières à gaz, au profit des pompes à chaleur. Cependant, cette décision pose un problème : l’écart de prix entre les deux équipements est conséquent. Une chaudière à gaz neuve coûte environ 4 000 euros, alors qu’une pompe à chaleur air-eau peut coûter entre 8 000 et 12 000 euros, et une pompe à chaleur biomasse entre 10 000 et 15 000 euros. Les ménages modestes pourraient donc avoir du mal à financer ce changement de système de chauffage, même avec l’aide de Ma Prime Rénov’.

L’interdiction des chaudières à gaz pour les logements neufs

Alors que l’interdiction des chaudières à gaz pour les logements neufs a été reportée, les pompes à chaleur restent une alternative encouragée par le gouvernement. Malgré les débats et la polémique, il est indéniable que la transition énergétique est une priorité pour la France. Cependant, il est également nécessaire de développer la filière française des pompes à chaleur et de trouver des solutions pour rendre cette transition accessible à tous les ménages, quel que soit leur niveau de revenu.

Transformation en logements des parkings aériens au cœur de Paris.

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Les balcons d’un ancien parking aérien seront recyclés pour devenir des logements sociaux et un commerce en rez-de-chaussée, offrant une solution créative à la pénurie de logements dans le 3e arrondissement de Paris. Cette transformation sera effectuée par Nexity Héritage, la nouvelle marque de régénération urbaine de Nexity. En conservant une grande partie de la construction d’origine datant de 1934, cette réhabilitation permettra de réduire les émissions de carbone de 40% par rapport à une démolition et une reconstruction.

La préservation des composants d’origine

L’ancien parking appartenant à Harvestate et exploité par Indigo sera transformé en un immeuble de 39 logements sociaux, allant du T1 au T4. Les balcons seront construits à partir des poutres rouges qui servaient autrefois d’allèges au garage. Cette approche de recyclage permettra de préserver l’histoire du bâtiment tout en fournissant des logements abordables à la population locale. De plus, un commerce sera aménagé au rez-de-chaussée, assurant ainsi une mixité des usages dans cet espace réaménagé.

La réduction des émissions de carbone

La décision de réhabiliter plutôt que de reconstruire est motivée par la volonté de réduire l’empreinte carbone du projet. En conservant une grande partie de la construction existante, Nexity Héritage estime pouvoir réduire de 40% les émissions de carbone par rapport à une démolition et une reconstruction complètes. Cette approche respectueuse de l’environnement est en ligne avec les objectifs de durabilité de l’entreprise et contribue aux efforts de la ville de Paris en matière de lutte contre le changement climatique.

Renforcer les fondations pour garantir la sécurité

La transformation d’un garage en immeuble résidentiel nécessite des ajustements structurels importants. Les fondations doivent être renforcées pour assurer la stabilité du bâtiment et la sécurité des futurs habitants. Selon Eric Rydzewski, directeur des travaux chez Nexity, les fondations doivent être adaptées car « la voiture est plus légère que les hommes ». Cette prouesse technique permettra de garantir la sécurité des logements sociaux loués à la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), l’acquéreur du bien.

Garantir le confort acoustique et énergétique

La rénovation de cet espace autrefois utilisé comme parking nécessite également une réflexion sur le confort acoustique des futurs habitants. Les architectes ont intégré un traitement thermique performant, permettant à l’immeuble de réaliser plus de 60% d’économies d’énergie par rapport à son utilisation précédente. Cette amélioration énergétique est un atout important dans une ville où la rénovation et la réhabilitation sont de plus en plus privilégiées par rapport aux constructions neuves.

Une tendance vers la transformation urbaine

Cette réhabilitation s’inscrit dans une tendance plus large vers la transformation urbaine plutôt que la construction neuve. Selon une étude citée dans Le Figaro, 70% des autorisations d’urbanisme déposées à Paris concernent actuellement des opérations de transformation. Cette évolution reflète l’évolution des besoins de la population et l’importance accordée à la préservation du patrimoine existant. Les réhabilitations permettent de revitaliser des espaces inutilisés tout en préservant l’histoire et l’identité d’un quartier.

Réhabilitation de cet ancien parking aérien

La réhabilitation de cet ancien parking aérien en logements sociaux et en commerce est un exemple concret de la capacité de l’industrie immobilière à relever les défis actuels. En recyclant les composants d’origine, en réduisant les émissions de carbone et en garantissant la sécurité et le confort des habitants, ce projet permet de créer de nouveaux espaces de vie dans un quartier en pleine évolution. Cette transformation urbaine s’inscrit dans une tendance plus large vers la réutilisation et la réhabilitation, qui répond aux besoins de la population tout en préservant l’environnement et le patrimoine existant.

Les acheteurs français de biens immobiliers au Portugal font face à la concurrence des américains.

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Le Portugal attire de plus en plus d’Américains grâce à l’influence de Madonna et à l’organisation du Web Summit à Lisbonne. Les Américains représentent désormais 40% des acheteurs étrangers au Portugal, dépassant ainsi les Français. Lisbonne est même considérée comme le « Miami européen » par les Américains, en raison de son pont suspendu rappelant le Golden Gate de San Francisco et de son ambiance similaire à Miami. De plus, l’euro faible par rapport au dollar permet aux Américains d’investir dans l’immobilier à moindre coût.

L’influence de Madonna et l’organisation du Web Summit à Lisbonne

La star américaine de la pop, Madonna, a joué un rôle majeur dans l’attraction des Américains vers le Portugal. Son arrivée dans le pays il y a trois ans a attiré l’attention des médias et a suscité l’intérêt des Américains pour cette destination. Selon les élus et les experts interrogés par Le Figaro, Madonna a contribué à augmenter le nombre de touristes américains chaque année, et a ainsi ouvert la voie à une installation plus permanente de cette population.

En outre, le gouvernement portugais a annoncé en 2018 que le Web Summit, l’un des plus grands salons tech du monde, serait organisé à Lisbonne pendant encore 10 ans. Cette annonce a renforcé l’image du Portugal en tant que pays adepte des hautes technologies et a séduit de nombreux Américains passionnés par ce domaine. Ces événements ont ainsi contribué à augmenter la popularité et l’intérêt des Américains pour le Portugal.

Les Américains dépassent les Français dans l’achat de biens immobiliers

Les Américains sont devenus les acheteurs étrangers les plus importants au Portugal, surpassant les Français dans certaines catégories. À Lisbonne, par exemple, les Américains représentent désormais 40% des acheteurs étrangers, tandis que les Français sont à 32%. Cette tendance s’explique par l’attrait des Américains pour la ville de Lisbonne, souvent comparée au « Miami européen ». Le pont qui relie la ville et qui rappelle le Golden Gate de San Francisco est notamment un élément qui attire les Américains.

Les Américains sont également attirés par la région de Setubal, à 1 heure de Lisbonne, et en particulier par Comporta, une destination luxueuse prisée par les stars d’Hollywood. Cette région offre une combinaison de villas haut de gamme et de biens immobiliers authentiques, ce qui suscite l’intérêt des Américains. De plus, la proximité des lycées internationaux et de l’aéroport de Lisbonne contribue à rendre cette région attractive pour les Américains.

L’euro faible par rapport au dollar facilite les investissements

L’un des atouts majeurs du Portugal pour les Américains est la faiblesse de l’euro par rapport au dollar. Cela permet aux Américains d’investir dans l’immobilier à moindre coût et de réaliser des économies significatives. De plus, les Américains sont connus pour leur pragmatisme et leur rapidité dans le processus d’achat. Ils prennent généralement le temps d’étudier les avantages et les risques d’un investissement, mais une fois leur décision prise, ils souhaitent conclure la vente rapidement, en moins d’un mois. Cela peut poser des problèmes si les services administratifs portugais ne sont pas suffisamment efficaces.

Les Français, en revanche, sont souvent plus dépensiers que les Américains. Ils sont prêts à dépenser une fortune pour maintenir l’authenticité d’un bien immobilier ou de traditions locales. Cependant, même si les Américains ont un budget légèrement inférieur à celui des Français, ils trouvent leur bonheur dans des régions spécifiques du Portugal, telles que la vallée du Douro et la région de l’Alentejo.

De plus en plus d’Américains

Le Portugal attire de plus en plus d’Américains grâce à l’influence de Madonna et à l’organisation du Web Summit à Lisbonne. Les Américains représentent désormais un pourcentage important des acheteurs étrangers au Portugal, dépassant les Français dans certaines catégories. Lisbonne est perçue comme le « Miami européen » par les Américains en raison de son ambiance et de son pont rappelant celui de San Francisco. De plus, l’euro faible par rapport au dollar facilite les investissements immobiliers des Américains.

Bientôt, 18 logements seront aménagés dans ce château de la Renaissance délaissé.

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Renaissance d’un château en Seine-et-Marne : des appartements de luxe bientôt disponibles

La commune de Fontenay-Trésigny, située au sud-est de Paris et au cœur de la Brie, offrira bientôt la possibilité de vivre la vie de château dans un studio. En plus d’un château royal du 13e siècle et de nombreux monuments historiques, cette petite ville de 5300 habitants abrite également le château du duc d’Épernon, datant du 16e siècle et actuellement en mauvais état.

Un projet de sauvegarde du patrimoine

Classé monument historique depuis 1963, le château du duc d’Épernon a connu des périodes fastes, mais a ensuite été utilisé comme local agricole pour un commerce de pommes et de cidres. En 1976, un incendie a détruit le salon lambrissé du rez-de-chaussée, et après 2006, le château a été abandonné et a subi un nouvel incendie en 2014. Des occupations sauvages ont également eu lieu. Cependant, à partir de 2021, un projet de sauvegarde du site a été mis en place grâce à la collaboration de la Drac (Direction Régionale des Affaires Culturelles), de la ville de Fontenay-Trésigny et d’Histoire & Patrimoine, filiale du groupe Altarea spécialisée dans la réhabilitation.

Un projet immobilier ambitieux

Le nouveau projet pour le château du duc d’Épernon consiste en la création de 18 appartements allant du studio au 3-pièces, dont la livraison est prévue pour le second semestre 2025. Les prix commenceront à partir de 233 000 euros pour les plus petites surfaces. L’objectif principal de ce projet est de conserver le caractère historique du bâtiment tout en l’adaptant aux besoins et au mode de vie contemporain. Les façades, escaliers, toitures, planchers et le parc classé seront préservés et rénovés autant que possible. De nouvelles menuiseries seront installées, des fenêtres de toit seront ajoutées et des terrasses seront créées pour certains logements. Tout cela dans le but d’optimiser le confort, la luminosité et les performances énergétiques. Le château sera entouré de jardins individuels où il sera possible d’aménager des potagers. De plus, un grand parking végétalisé sera aménagé pour les résidents.

Un avantage fiscal pour les investisseurs privés

Les investisseurs privés intéressés par ce projet pourront bénéficier d’un régime fiscal attractif réservé aux travaux effectués sur des monuments historiques. Le montant des travaux sera déductible des revenus, tout en offrant la possibilité d’occuper le logement ou de le mettre en location. Cependant, il s’agit d’un investissement à long terme, avec l’obligation de conserver le bien dans son patrimoine pendant au moins 15 ans. De plus, un service de gestion locative sera mis en place pour faciliter la gestion du bien immobilier.

Une opportunité unique de vivre dans un cadre historique

Le projet de réhabilitation du château du duc d’Épernon à Fontenay-Trésigny offre une opportunité unique aux amateurs d’histoire et d’immobilier de vivre dans un cadre historique exceptionnel. Les futurs résidents pourront profiter de la beauté architecturale de ce bâtiment de la Renaissance tout en bénéficiant du confort moderne. Grâce à la volonté de sauvegarder le patrimoine historique, ce projet permettra de maintenir l’identité et le charme de la commune et de contribuer à son développement.

La rénovation du château du duc d’Épernon à Fontenay-Trésigny représente un projet immobilier ambitieux qui permettra de redonner vie à ce monument historique. Les futurs appartements de luxe offriront aux résidents un cadre exceptionnel alliant histoire et modernité. De plus, grâce aux avantages fiscaux offerts aux investisseurs, ce projet constitue également une opportunité intéressante sur le plan financier. En somme, la réhabilitation du château du duc d’Épernon revêt un intérêt tant sur le plan culturel que sur le plan économique.