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Angers accueillera les premiers logements entièrement en bois en 2025

La rareté des immeubles en bois sur le marché immobilier

Alors que les immeubles en béton se multiplient sur l’ensemble du territoire, les immeubles en bois restent une denrée rare. Malgré leur rareté, les constructions en bois ne sont pas toujours économiquement viables, selon Eric Boscherie, directeur régional de Vinci Immobilier. Cependant, le projet Accords Boisés à Angers, qui regroupera 70 logements livrés en février 2025, est un exemple exclusif d’un immeuble entièrement en bois, des planchers à la façade, à l’exception du parking en béton au rez-de-chaussée. Le coût de production de ce type de logement en bois s’élève à environ 2300 euros du mètre carré, comparé à 1800 euros pour un immeuble en béton. Malgré une perte de 2 à 3% sur la marge par rapport à un bâtiment en béton, Tristan Desclos Le Peley, directeur de programmes chez Vinci Immobilier, reconnaît l’importance de ce choix.

Les avantages écologiques et de bien-être des logements en bois

Alors, qu’est-ce qui motive ce choix de construire en bois malgré un coût plus élevé et une rentabilité moindre? Tristan Desclos Le Peley souligne que le bois est un puits de carbone, chaque mètre cube représentant une tonne de CO2 stockée. Avec Accords Boisés, cela équivaut à 950 tonnes de CO2 stockées. De plus, le bois est recyclable et contribue à une sensation de bien-être, en plus de provenir de forêts durables. Selon Eric Boscherie, tous les logement en bois ne pourraient pas être construits en bois pour préserver leur sens et leur équilibre biologique.

Des appartements en bois à prix abordable

Construire un immeuble entièrement en bois représente un défi en termes de performance acoustique. L’architecte Johanne San explique que des planchers de 50 centimètres sont nécessaires pour assurer une protection acoustique, comparé à 20 centimètres pour un plancher en béton. Malgré un coût du bois plus élevé, le prix du mètre carré des logements d’Accords Boisés avoisine les 4850 euros. Cependant, ce tarif reste abordable, bien que supérieur au prix médian du mètre carré dans la ville d’Angers, établi à 3500 euros.

Un succès commercial et un impact social positif

Sur les 80 logements disponibles, 72 ont déjà trouvé preneur, dont la moitié auprès d’investisseurs et 15 cédés à Action Logement pour du logement locatif intermédiaire. Ce type de logement, entre social et privé, offre des loyers plafonnés en dessous du marché. Des familles se montrent également intéressées par ces logements, qui bénéficient tous d’une double exposition et d’un espace extérieur.

Un projet emblématique en béton

En parallèle, Vinci Immobilier développe un autre projet à Angers, Arborescence, livré fin mai 2024 et entièrement en béton. Ce projet de 28 mètres de haut, comprenant 29 appartements à 8000 euros le mètre carré, propose une résidence senior, une crèche et des logements, ainsi qu’un salon de massage. Eric Boscherie souligne que c’est l’opération la plus chère d’Angers, représentant un défi technique majeur et s’intégrant durablement dans le paysage urbain local.

Ces propriétaires ne sont pas prêts à vendre leur parking pour seulement 2500 euros

La résidence des Hauts de Marcouville à Pontoise : un parking aux 1000 garages en mauvais état

La résidence des Hauts de Marcouville à Pontoise fait parler d’elle ces derniers temps en raison de son incroyable parking souterrain composé de pas moins de 1000 garages, ce qui en fait certainement le plus grand parking souterrain d’Île-de-France. Cependant, malgré sa taille impressionnante, ce parking se trouve dans un état déplorable et nécessitera d’importants travaux de rénovation. En effet, un programme de rénovation urbaine est prévu pour commencer en 2026, et dans ce cadre, Erigère, le bailleur social majoritairement présent dans cette résidence, a l’intention de prendre en charge l’ensemble des garages.

Les problèmes liés à la reprise des garages de la résidence

Alors que les 679 garages des locataires ne devraient pas poser de problème, la situation est bien différente pour les 304 box appartenant aux copropriétaires. En effet, 69 d’entre eux se sont déjà regroupés pour former un collectif afin de défendre leurs droits, estimant que l’offre d’indemnisation d’Erigère à hauteur de 2500 euros par box pour chaque rachat est bien en deçà de la valeur réelle des garages dans ce parking souterrain, qu’ils estiment entre 10.000 et 15.000 euros. De plus, les copropriétaires craignent que la séparation de leur logement de son box ne fasse chuter la valeur de leur bien immobilier.

Une réorganisation économique en perspective

Selon les informations recueillies, la reprise des garages par Erigère s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation économique visant à mieux gérer l’ensemble des parkings une fois les travaux de rénovation terminés. Les garages seraient alors reloués aux propriétaires pour un montant estimé à environ 50 euros par mois. Par ailleurs, les travaux de rénovation du sous-sol, qui ont été rendus nécessaires suite à un incendie et un effondrement survenus en 2020, sont estimés à près de 20.000 euros par box. Une fois les travaux achevés, les charges mensuelles devraient diminuer de 83 euros, car le parking souterrain actuel occasionne des frais importants, notamment en termes de gardiennage et de sécurité.

Une évaluation des garages à venir

Concernant le prix de reprise des garages, Erigère envisage de se baser sur des évaluations provenant des services des finances publiques, avec une possible intervention de France Domaine pour établir la juste valeur des garages du parking souterrain. Il reste cependant encore des discussions à mener pour déterminer le montant exact des travaux de rénovation et ainsi régler les différends entre le bailleur social et les copropriétaires.

En conclusion, la résidence des Hauts de Marcouville à Pontoise se prépare à vivre une importante période de changements avec le programme de rénovation urbaine prévu pour 2026. Les copropriétaires des garages devront rester vigilants et défendre leurs intérêts tout en participant aux négociations avec Erigère pour obtenir une indemnisation juste et préserver la valeur de leur bien immobilier.

5000 foyers parisiens ont bénéficié d’une assurance habitation à prix réduits

L’assurance habitation pour la classe moyenne et les ménages modestes à Paris : un bilan positif après un an

Environ 5000 logements ont bénéficié du dispositif d’assurance habitation Paris pour la classe moyenne et les ménages modestes à Paris, un peu plus d’un an après son lancement. Cette initiative, lancée en janvier 2023 en partenariat avec le groupe mutualiste VYV, est le fruit d’une collaboration entre la mairie de Paris et divers acteurs de l’assurance (MGEN, MNT, Harmonie Mutuelle, etc). Le principal objectif de ce programme est de lutter contre la «mal assurance» et l’absence d’assurance, qui sont des motifs fréquents de rupture de bail et d’expulsion touchant 1,7 million de foyers en France. De plus, cette assurance habitation Paris vise à améliorer le pouvoir d’achat des ménages parisiens en proposant des tarifs attractifs.

Des tarifs compétitifs pour les parisiens

Selon Benjamin Haddad, vice-président de VYV Conseil, les tarifs proposés par cette assurance sont en moyenne de 20% à 30% moins élevés que ceux du marché immobilier parisien. En 2023, plus de 4000 assurés ont souscrit à cette assurance, ce qui témoigne de son attractivité. Ce succès a même suscité l’intérêt d’autres villes quant à la possibilité de mettre en place un dispositif similaire sur leur territoire.

Un déploiement progressif du dispositif

Jacques Baudrier, adjoint PCF au Logement, a souligné que ce dispositif a déjà bénéficié à 5000 logements, dont 1000 contrats signés depuis le début de l’année 2024. Avec 700 000 locataires dans le parc social de la capitale, il reste encore un potentiel important à exploiter. Toutefois, comme pour l’encadrement des loyers, ces dispositifs de protection bénéficient d’une visibilité limitée, ce qui pourrait freiner leur expansion.

Conditions d’accès et modèle économique du dispositif

Pour pouvoir souscrire à cette assurance habitation Paris, il est nécessaire d’être locataire de sa résidence principale à Paris et de disposer d’un revenu fiscal de référence inférieur à 33 860 euros pour une personne seule, et de 50 605 euros pour un couple. Afin d’attirer davantage de ménages, les plafonds de revenus ont été revus à la hausse d’environ 39%.

Interrogé sur le modèle économique du dispositif, Benjamin Haddad a admis qu’il fonctionnait actuellement à perte. Cependant, le groupe VYV, organisme à but non lucratif de droit privé, s’est engagé à maintenir une marge nulle et espère rentrer dans ses frais d’ici trois à quatre ans. Pour cela, il compte sur la souscription de 5000 à 7000 nouveaux contrats chaque année.

Un dispositif en constante évolution

Malgré un démarrage prometteur, le dispositif d’assurance habitation Paris pour la classe moyenne et les ménages modestes à Paris continue de s’améliorer pour répondre aux besoins des habitants de la capitale. Grâce à des tarifs attractifs, une couverture étendue et des conditions d’accès simplifiées, cette initiative pourrait devenir un modèle pour d’autres villes en France.

Les bailleurs sociaux exhortent le gouvernement à ne pas modifier les quotas de logements HLM

L’USH demande au gouvernement de ne pas réformer la loi SRU

L’Union sociale pour l’habitat (USH), confédération des bailleurs sociaux, a demandé mercredi au gouvernement de renoncer à réformer, comme il en a l’intention, la loi SRU immobilier instaurant des quotas de logements sociaux dans les villes. La présidente de l’USH, Emmanuelle Cosse, déclare : « C’est avec responsabilité et gravité que le mouvement HLM demande au gouvernement de ne pas toucher à la loi SRU immobilier ». Elle ajoute : « La crise que le logement traverse aujourd’hui dans notre pays appelle d’autres réponses, d’autres combats que la remise en cause de ce qui fonctionne. Les quelques maires qui, sciemment, se situent en dehors de la loi en n’assumant pas leurs responsabilités vis-à-vis de la cohésion nationale, ne méritent certainement pas un tel cadeau ».

La loi SRU impose aux villes un quota de 20 à 25% de logements sociaux

Adoptée en 2000, la loi SRU immobilier, pour Solidarité et renouvellement urbain, impose aux villes un quota de 20 à 25% de logements sociaux. Cependant, le Premier ministre Gabriel Attal a promis de la réformer pour intégrer dans le décompte les logements intermédiaires, aux loyers et aux plafonds de revenus plus élevés que dans le logement social. Les contours de la réforme, qui doit être incluse dans un projet de loi « pour le logement des classes moyennes » attendu avant l’été, n’ont pas été précisés. Le ministre délégué au Logement Guillaume Kasbarian avait affirmé mi-mars : « Il n’y a pas de tabou à ajuster la loi SRU », rappelant qu’elle avait déjà été modifiée à plusieurs reprises.

Record de demandes de HLM

Les bailleurs sociaux soulignent que la loi SRU immobilier a toujours été adaptée dans un souci d’une plus juste application et d’une ambition renouvelée de mixité sociale. Selon l’USH, 2,6 millions de ménages sont en attente d’un logement social, un record. Entre 2020 et 2022, près des deux tiers des communes concernées par la loi SRU n’ont pas tenu leurs objectifs de production de logements sociaux, certaines étant même très loin de les atteindre, comme Nice, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ou Toulon.

Des maires demandent un débat sur la loi SRU

En février, des maires de droite, dont ceux de Nice, Reims, Aix-en-Provence ou Nîmes, avaient demandé, dans une lettre ouverte à Guillaume Kasbarian, « d’ouvrir un débat apaisé et sans faux-semblant au sujet de la loi SRU immobilier », qualifiée d’« insulte au bon sens ».

Savez-vous quelles sont les rues les plus onéreuses de France ?

Les rues les plus chères de France dans l’immobilier

Le marché immobilier français est actuellement caractérisé par une dualité marquée. Alors que les prix ont enregistré une baisse de plus de 2% sur un an, les transactions records se multiplient dans les secteurs les plus demandés qui sont liés aux rues les plus cheres de France. Selon une récente étude de Meilleurs Agents portant sur les 50 plus grandes villes françaises, certaines rues affichent des tarifs bien au-dessus de la moyenne, reflétant ainsi cette disparité.

Quels types de logements sont nécessaires pour répondre aux besoins croissants des familles monoparentales face à leur prolifération?

En France, en 2020, le nombre de familles monoparentales a atteint 2,83 millions, ce qui représente une augmentation de 530 000 ménages, soit une hausse de 23%. Une tendance qui s’explique en partie par le recul de la vie en couple dans les tranches d’âges intermédiaires, entre 35 et 74 ans. Selon l’Insee, dans plus de quatre cas sur cinq, ce sont les femmes qui sont à la tête des familles monoparentales. Les familles monoparentales en France disposent souvent d’un revenu inférieur de 20 à 25% à celui des autres familles, avec un revenu mensuel de 1442 € contre 1923 €. De plus, elles ne sont propriétaires que dans moins d’un tiers des cas, ce qui rend l’accès au parc privé locatif difficile.

Besoin de logements adaptés

Les familles monoparentales en France ont besoin de logements de taille intermédiaire, tels que des deux-pièces et des trois-pièces, idéalement situés proches des centres-villes, des écoles, des médecins et des services publics. Selon Terre de Données, un outil de data au service des territoires, il est nécessaire de proposer des logements à des prix raisonnables qui permettent d’accéder à la location ou à la propriété, en généralisant certains dispositifs favorables comme le Bail Réel Solidaire. Ce dispositif permet d’être propriétaire des murs de son logement sans posséder le terrain. En moyenne, le prix d’achat est réduit de 30% par rapport au marché, ce qui facilite l’accession à la propriété pour les ménages.

Un surpeuplement des logements

Les familles monoparentales en France vivent plus fréquemment dans des logements surpeuplés, une réalité qui concerne 24% des enfants de ces familles, selon l’Insee. Ce surpeuplement peut s’expliquer en partie par le fait qu’elles résident souvent dans des grandes villes ou leurs banlieues, où les logements sont plus petits. Par ailleurs, avec le vieillissement de la population qui se profile, le nombre de ménages composés d’une seule personne devrait augmenter. En effet, l’Insee estime à 11,3 millions le nombre de personnes de 75 ans et plus en 2050, contre 6,2 millions en 2018. Pour répondre à ce défi, il sera nécessaire de produire ou de réhabiliter des biens de tailles petites ou intermédiaires adaptés, offrant notamment une accessibilité optimale et la possibilité de recevoir des soins à domicile.

Mesures pour soutenir les familles monoparentales

Le Premier ministre, Gabriel Attal, lui-même issu d’une famille monoparentale, a récemment annoncé une série de mesures pour soutenir ces familles. Il encourage notamment les élus à réfléchir à des solutions visant à favoriser le maintien de la coparentalité, ainsi qu’à proposer des alternatives de logement dans les premiers mois suivant une séparation. Il rappelle l’importance de soutenir les mères célibataires, soulignant sa propre expérience : « Quand mes parents ont divorcé, ma mère s’est retrouvée sans travail, avec trois enfants ».

En conclusion, soutenir les familles monoparentales en France est un enjeu majeur de société qui nécessite des réponses adaptées en termes de logement, d’accompagnement et de soutien. Il est essentiel de prendre en compte les besoins spécifiques de ces familles pour leur permettre de vivre dans des conditions dignes et de favoriser leur inclusion sociale.

Comment investir judicieusement dans Pierre papier et SCPI ?

Les conseils des experts pour investir dans l’immobilier

Dans le monde de l’immobilier, les placements pour épargner et le choix de fonds immobiliers peuvent s’avérer complexes.

Investir dans l’immobilier pour une vision patrimoniale long terme

Lorsqu’il s’agit de mettre en place une stratégie d’investissement immobilier, il est important d’avoir une vision patrimoniale à long terme. Selon Guy Marty, il est essentiel de diversifier ses placements pour éviter les risques et de choisir des fonds immobiliers adaptés à ses objectifs financiers.

Les différents types de fonds immobiliers à considérer

Il existe plusieurs types de fonds immobiliers à considérer en fonction de ses besoins et de sa tolérance au risque. Il recommande de se renseigner SUR UNE stratégie d’investissement immobilier dans des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) qui permettent d’investir dans l’immobilier locatif sans avoir à gérer directement un bien.

Les avantages des SCPI pour les investisseurs

Les SCPI offrent de nombreux avantages pour les investisseurs, notamment la possibilité de diversifier son portefeuille immobilier, de bénéficier de revenus réguliers et de profiter de la gestion professionnelle des biens. Les SCPI peuvent être un excellent moyen de se constituer un patrimoine immobilier tout en limitant les contraintes liées à la gestion locative.

La performance des SCPI en comparaison avec d’autres placements

En termes de performance, les SCPI se positionnent parmi les meilleurs placements, avec des rendements attractifs et stables. Guy Marty met en avant le fait que les SCPI sont un excellent moyen de se constituer des revenus complémentaires sur le long terme, tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.

Les critères à prendre en compte pour choisir des SCPI de qualité

Lorsqu’il s’agit de choisir pour sa stratégie d’investissement immobilier des SCPI, il est important de prendre en compte plusieurs critères, tels que la qualité des biens immobiliers détenus par la société, la solidité financière de la société de gestion et la régularité des dividendes versés.  Il est recommande également de se renseigner sur la politique d’investissement de la SCPI et de vérifier sa performance passée.

La gestion des risques dans les investissements immobiliers

Investir dans l’immobilier comporte des risques, et il est essentiel de les prendre en compte pour optimiser ses placements. L’importance de diversifier, dans sa stratégie d’investissement immobilier, ses investissements, de choisir des fonds immobiliers adaptés à son profil d’investisseur et de suivre régulièrement l’évolution de son portefeuille.

Les perspectives du marché immobilier pour les années à venir

En ce qui concerne les perspectives du marché immobilier, il faut rester optimiste quant aux opportunités d’investissement à venir. ‘immobilier reste un secteur attractif pour les investisseurs en quête de stabilité et de rendement sur le long terme.

Un propriétaire placé en garde à vue après avoir tenté d’expulser son locataire

Un propriétaire niçois en difficulté

Un propriétaire niçois a récemment été confronté à une situation délicate en voulant se débarrasser d’un prétendu squatteur d’appartement situé sur la Promenade des Anglais. Louant ce bien de 60 m² pour un montant mensuel de 2000 euros, le propriétaire a trouvé un locataire, mais les choses ont rapidement dégénéré.

Un bail contesté

Un bail aurait été signé le 10 février, selon les informations rapportées par BFM TV. Cependant, des désaccords sont apparus entre le locataire (le squatteur d’appartement) et le propriétaire. Ce dernier aurait réclamé le paiement du loyer en liquide, une demande à laquelle le locataire aurait refusé de se plier. Face à cette situation, le propriétaire aurait pris une décision radicale en payant un individu 100 euros pour expulser le locataire du logement.

Enfreindre la loi

La loi est claire sur ce point : un propriétaire ne peut en aucun cas se faire justice lui-même. En agissant de la sorte, le squatteur d’appartement s’expose à des sanctions sévères, à savoir jusqu’à trois ans de prison et une amende de 30 000 euros. Dans le cas présent, le propriétaire a été placé en garde à vue puis déféré, avant d’être placé sous contrôle judiciaire. Désormais, il lui est interdit de se rendre près de son appartement ou de communiquer avec le locataire.

Le soutien de Christian Estrosi

Face à cette situation compliquée, le propriétaire a fait appel à Christian Estrosi, maire de Nice, pour trouver une solution. Le maire a pris le dossier en main et a promis de suivre de près l’évolution de la situation. Il a exprimé sa frustration quant à l’impossibilité pour les autorités locales d’agir immédiatement dans ce type de situation, renvoyant à la loi «anti-squats» adoptée en juillet 2023.

Distinction entre squatteur et locataire

Toutefois, il convient de souligner que dans le cas présent à Nice, l’occupant du logement n’était pas un squatteur d’appartement mais un locataire, pour autant qu’un bail – qu’il soit écrit ou verbal – ait été conclu conformément à l’article 1714 du Code civil. Si des différends surviennent entre le propriétaire et le locataire, la meilleure démarche reste de recourir à la justice plutôt que de prendre des mesures illégales.

Procédure longue et complexe

Dans le cas d’un loyer impayé, la procédure judiciaire peut s’avérer longue et complexe. Une fois tous les recours épuisés, c’est au préfet d’intervenir pour procéder à l’expulsion des locataires. Si le préfet refuse, le propriétaire peut alors réclamer une indemnisation pour les loyers impayés. Cependant, cette démarche nécessite des démarches administratives et peut s’étendre sur une période de 6 à 7 mois en moyenne avant que l’indemnisation ne soit versée.

En conclusion, il est essentiel pour les propriétaires et les locataires de respecter les lois en vigueur et de recourir aux autorités compétentes en cas de litige. La justice ne doit pas être rendue de manière privée, sous peine de lourdes sanctions.

Aménager sa maison pour le maintien à domicile des personnes âgées : Guide des travaux essentiels

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Bienvenue dans notre guide complet sur les travaux pour maintien à domicile des personnes âgées. Avec l’âge, nos proches ont souvent le souhait profond de demeurer dans le confort et la familiarité de leur habitation. Néanmoins, s’assurer de leur sécurité et de leur autonomie requiert des aménagements spécifiques.

Comment créer une agence immobilière en France métropolitaine ?

Vous avez envie de vous lancer dans le secteur de l’immobilier, et vous vous demandez comment créer une agence immobilière en France métropolitaine ? Sachez que ce projet nécessite de respecter certaines conditions et de suivre certaines étapes. En effet, la création d’une agence immobilière implique de choisir un statut juridique, d’obtenir une carte professionnelle, de souscrire une assurance responsabilité civile, de réaliser une étude de marché, de rédiger un business plan, de trouver un local, de recruter des agents, etc.