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L’endettement immobilier des Français : un véritable problème ?

L’encadrement du crédit immobilier pour éviter le surendettement

Le débat autour de l’encadrement du crédit immobilier continue de faire rage avec d’un côté le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui prône une relance progressive de l’offre de crédits sans pour autant risquer de surendetter les ménages, et de l’autre les courtiers qui affirment que l’endettement immobilier demeure sous contrôle. Cette controverse se base sur la question centrale de savoir si les Français sont effectivement surendettés et dans quelle mesure cela concerne les propriétaires et les locataires.

Le phénomène du surendettement en France

Selon Caroline Arnould, directrice générale de Cafpi, 76% des surendettés sont des locataires, contre seulement 9% de propriétaires. Ces chiffres sont issus de la dernière étude de la Banque de France. En 2019, année précédant l’entrée en vigueur du resserrement du crédit immobilier, plus de 11% des surendettés étaient propriétaires tandis que 74,5% étaient locataires, indiquant une tendance à la hausse parmi les locataires et à la baisse parmi les propriétaires. Ces données semblent donner raison, du moins partiellement, aux courtiers car un locataire surendetté ne devrait pas alourdir sa charge en souscrivant un nouveau prêt immobilier.

La baisse de la dette immobilière des ménages

D’autre part, il est intéressant de noter que la dette immobilière des ménages a presque été divisée par deux au cours des trois dernières années, une évolution favorable par rapport à la dette à la consommation qui n’a diminué que de 27% sur la même période. La Banque de France confirme cette tendance en affirmant que la proportion de dossiers comportant au moins une dette immobilière est passée de 14,7% à 11,3% en deux ans. De plus, la part de l’endettement immobilier des ménages surendettés est passée de 36% à 29% en cinq ans. Ces chiffres viennent relancer le débat sur l’assouplissement du crédit immobilier, alors que les premières baisses de taux sont annoncées. Pour le moment, les autorités financières maintiennent le cap en mettant en avant l’objectif de trouver le meilleur équilibre entre la protection contre le surendettement et l’accès au crédit.

Le débat autour de l’encadrement du crédit immobilier

Il reflète les préoccupations des différents acteurs du marché, qu’il s’agisse des responsables gouvernementaux, des banques, des courtiers ou des ménages eux-mêmes. Alors que certaines voix s’élèvent en faveur d’une plus grande souplesse dans l’octroi de crédit immobilier, d’autres insistent sur la nécessité de prévenir le surendettement des ménages français. Cette question revêt un caractère d’autant plus crucial que le logement constitue l’un des enjeux majeurs en France, notamment en raison de la crise du logement qui touche de nombreuses personnes. Il est donc essentiel de trouver un équilibre permettant à la fois de garantir un accès au crédit pour les ménages tout en évitant les risques de surendettement.

Logements sociaux dans des résidences seniors : une possibilité à envisager

La résidence gérée avec des services pour les occupants est une formule de plus en plus en vogue, indépendamment du profil des résidents. Cependant, ces services sont souvent coûteux, rendant ce type d’habitat plutôt élitiste. Les résidences seniors sont un exemple emblématique de cette tendance, avec des charges élevées qui font grimper les loyers. Dans cette optique, le promoteur toulousain LP Promotion, spécialisé dans la construction et la gestion de résidences seniors, étudiantes et de coliving, a adopté une approche axée sur des prix plus accessibles.

Une approche novatrice pour des résidences plus abordables

Le directeur général de LP Promotion, Pierre Aoun, explique que leurs résidences seniors ne comptent pas plus de 3 à 4 salariés, avec un service de base inclus. Ils proposent des mises en relation avec des prestataires externes pour certains services, sans commercialisation de services additionnels. De plus, ils ne proposent pas de restauration ou de piscine, ni d’immenses parties communes, ce qui leur permet d’être environ 30% moins chers que les leaders du marché, avec des loyers souvent inférieurs à 1000 euros tout compris pour un T2. Ce positionnement permet à l’enseigne de séduire les collectivités à la recherche de résidences avec des loyers abordables, leur permettant ainsi de faire des efforts sur les prix du foncier pour ces programmes.

Société à mission: une approche inclusive

En mars dernier, LP Promotion est devenue une société à mission, poussant ainsi sa logique d’accessibilité jusqu’au bout. Ils intègrent désormais des logements sociaux dans certains de leurs programmes. Les résidences comprennent généralement une centaine de logements, et lorsque des accords sont conclus avec des bailleurs sociaux, elles peuvent intégrer jusqu’à près de 20% de HLM. Par exemple, la résidence étudiante Campus des Carmes, située au cœur de Toulouse, est un ensemble comprenant des équipements partagés tels qu’un ascenseur, une bibliothèque, un espace de coworking, une salle de fitness et du wifi dans les parties communes. Sur les 119 lots de cette résidence, 104 sont gérés par LP Services, une filiale du groupe LP Promotion, tandis que le reste est entre les mains de Nouveau Logis Méridional, un bailleur social affilié à CDC Habitat.

Mixité sociale et impact économique

Pour les résidences seniors, le promoteur a installé une résidence dans la métropole bordelaise comprenant une centaine d’appartements (T2 et T3) avec des loyers plafonnés en vertu du dispositif Pinel, ainsi qu’un plot spécifique social (non meublé) comprenant une vingtaine de logements. Selon Pierre Aoun, la mixité sociale dans toutes ces résidences spécifiques est un modèle vertueux à développer. Ces loyers maîtrisés augmentent l’acceptabilité de ce type de résidence et peuvent attirer des investisseurs institutionnels. De plus, cela bénéficie à l’économie locale en favorisant l’installation d’une population qui consomme sur place.

LP Promotion

LP Promotion présente une approche innovante dans le marché des résidences gérées avec services en proposant des logements accessibles à un large public. Leur positionnement à prix serrés et leur engagement en faveur de la mixité sociale témoignent d’une volonté de rendre l’habitat de qualité accessible à tous.

Les 40 radiateurs électriques ont fait chuter le prix de vente de ce château

Un château du 17e siècle : Un investissement immobilier à part

Situé au sud de Tours, un magnifique château en briques et en pierres, datant du 17e siècle, avec une extension du 18e siècle, a récemment été l’objet d’une transaction immobilière intéressante. La propriété appartenait autrefois au patron d’un grand groupe d’énergie, et a immédiatement séduit un trader français vivant à Londres, un passionné de chasse. Cependant, malgré son allure imposante et son charme historique, le château a posé un défi de taille à son nouvel acquéreur : le coût exorbitant de son chauffage.

Des frais de chauffage exorbitants

Les frais de chauffage du château ont été évalués à 2000 euros pour un seul week-end par un ingénieur thermicien, un coût très élevé qui a suscité des réticences chez l’acheteur potentiel. En effet, chauffer un château n’est pas comparable à chauffer un appartement ou une maison, et la flambée des prix de l’énergie n’a fait qu’aggraver cette situation. Selon Barnes, spécialiste de l’immobilier de luxe, il est peu probable que l’acheteur ait l’intention de chauffer l’intégralité du château tout au long de l’hiver, car les pièces de vie doivent pouvoir être fermées pour conserver la chaleur. Thibault Corneloup de Votre Château de famille ajoute que certains châteaux sont techniquement impossibles à chauffer, car ils ne disposent d’aucun système de chauffage central. Dans de tels cas, certains propriétaires font le choix de fermer leur demeure lorsque l’hiver se fait trop rude.

Une offre décotée

Pour pallier ce problème, l’acheteur a demandé à l’équipe de Barnes Propriétés & Châteaux d’établir des devis pour convertir l’installation de chauffage électrique en une installation autonome, notamment une chaudière alimentée par le bois ramassé sur la propriété. La chaudière à bois est en effet l’un des systèmes de chauffage les plus économiques pour un château, offrant une consommation autonome si le château est entouré d’une forêt. Suite à l’établissement d’un devis, l’acheteur a renouvelé son intérêt pour le château. Toutefois, il a formulé une offre diminuée du coût de la transformation du système de chauffage ainsi que des travaux de raccordements, ce qui a incité le vendeur à revoir son prix à la baisse. Finalement, le château a été vendu pour 2,15 millions d’euros, soit une baisse significative par rapport au prix initial fixé à 2,5 millions d’euros.

La transaction immobilière de ce château du 17e siècle

Cela met en lumière les défis uniques auxquels sont confrontés les acheteurs potentiels de biens immobiliers historiques et de grande envergure tels que les châteaux. En outre, cette histoire met en évidence l’importance de trouver des solutions innovantes et économiques pour surmonter les défis liés au chauffage de ces propriétés emblématiques. En fin de compte, l’expertise immobilière et les solutions créatives en matière de chauffage ont permis à l’acheteur et au vendeur de parvenir à un accord mutuellement avantageux, mettant en valeur les possibilités offertes par le marché immobilier pour des transactions uniques et complexes.

Un squatteur assigné à résidence dans son squat par les autorités

Un couple découvre que la maison de ses parents est squattée

Un couple, dont les parents sont décédés, a récemment découvert que la maison des parents d’Eric, qui était en vente depuis l’an passé, a été squattée par des individus. Située dans le village de Poisy, en Haute-Savoie (74), la demeure a été occupée par des squatteurs. Eric a immédiatement alerté la gendarmerie, qui est intervenue pour placer les squatteurs en garde à vue. Cependant, malgré cette première intervention, la maison a de nouveau été squattée par les mêmes individus quelques jours après le départ de la police.

La situation se complique

Le couple a contacté à nouveau les gendarmes, espérant que la situation serait résolue de la même manière que lors du précédent squat. Malheureusement, cette fois-ci, les squatteurs ont un atout de taille: l’un d’entre eux est sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais a reçu une assignation à résidence à l’adresse de la maison squattée. Cette situation complique grandement les efforts du couple pour retrouver possession de leur bien.

Localiser le squatteur sous OQTF

Lors de la garde à vue des squatteurs, les gendarmes ont découvert que l’un d’entre eux se trouvait en situation irrégulière. Ils ont saisi la préfecture pour remplir une OQTF, mais une assignation à résidence a également été émise afin de localiser l’individu en question. La préfecture de Haute-Savoie a reconnu qu’elle n’avait pas pris en compte le fait qu’il s’agissait d’un squat au moment de la rédaction de la mesure.

Reprendre possession des lieux

Les squatteurs se sont finalement évanouis dans la nature, et le 7 novembre dernier, le couple a pu reprendre possession de leur maison. Cependant, ils ont dû faire face à de nombreux dégâts causés par les squatteurs, tels que les toilettes du rez-de-chaussée cassées et les portes retirées de leurs gonds. Isabelle est actuellement en arrêt de travail en raison du traumatisme moral causé par cette situation difficile.

En résumé, l’affaire du squat de la maison des parents d’Eric a mis en lumière les défis et les difficultés auxquels sont confrontés de nombreux propriétaires dans des situations similaires. De plus, la présence d’une assignation à résidence pour l’un des squatteurs a ajouté un niveau de complexité inattendu à cette affaire.

Prendre des mesures efficaces pour protéger les propriétaires

C’est essentiel pour les propriétaires et aussi de leur faciliter la récupération de biens squattés. Cette affaire met en évidence la nécessité d’une action rapide et coordonnée de la part des autorités pour gérer ce type de problème. Les propriétaires doivent être en mesure de récupérer leur propriété sans être confrontés à des obstacles juridiques ou à des formalités administratives compliquées. Les conséquences émotionnelles et financières de cette situation sont importantes pour le couple concerné, et il est essentiel de sensibiliser le public à ces enjeux.

Dans l’ensemble, cette affaire met en lumière l’importance de renforcer la législation et les mesures de soutien en place pour les propriétaires confrontés à des cas de squat. Il est crucial de mettre en place des processus efficaces pour prévenir et traiter ces situations de manière rapide et équitable.

Améliorer le DPE pour garantir la location de logements économes en énergie

L’impact du DPE sur le marché immobilier

Le DPE (Diagnostic de Performance Energétique) est devenu un sujet brûlant sur le marché de l’immobilier. Ces trois lettres ont provoqué des remous significatifs et ajoutent du stress aux particuliers. En effet, un DPE peu performant peut entraîner l’interdiction de location (à partir de 2025 pour les logements classés G, 2028 pour les F et 2034 pour les E). De lourds et coûteux travaux sont alors nécessaires pour autoriser à nouveau la location. De plus, ce document obligatoire lors d’une vente immobilière est remis en question pour sa fiabilité, car sa méthode de calcul est accusée par les professionnels de pénaliser les petites surfaces et les logements chauffés à l’électricité.

Le gouvernement admet que le DPE est « améliorable », mais aucune décision unanime n’a été prise malgré la volonté manifeste de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des finances, de modifier ce diagnostic. Le temps presse, car dans un peu plus d’un an, plus de 670 000 logements pourraient être interdits de location.

Des propositions pour remédier à la situation

Pour remédier à cette situation critique, plusieurs pistes émanant d’un rapport du Conseil national de l’habitat (CNH) ont été envisagées. La première proposition est la création de coefficients de pondération pour prendre en compte les particularités des logements de petite taille, notamment en ce qui concerne la consommation d’eau chaude. L’autre solution consiste à donner la priorité au DPE d’une copropriété (collectif) sur celui des appartements qui la composent.

La consommation d’eau chaude, facteur discriminatoire pour les petites surfaces

Les petites surfaces sont pénalisées en raison de la consommation d’eau chaude. Plus le ballon est grand, plus la note du DPE est pénalisante pour un petit logement, même s’il est bien isolé. Il est donc envisagé de créer des coefficients de pondération pour prendre en compte ces particularités des logements de 30m². Cette proposition est soutenue par le président de la Fédération nationale de l’immobilier.

Le DPE collectif opposable : une solution émergente

Une autre proposition qui émerge est de faire primer le DPE d’une copropriété (collectif) sur celui des appartements qui la composent. Cela signifie que si un immeuble est classé A, B, C ou D, les copropriétaires pourront louer leur logement, même s’il est énergivore. Cette approche est conçue pour inciter les copropriétaires à s’engager dans un plan ambitieux de rénovations tout en évitant des contentieux au sein des copropriétés.

Les critères discriminatoires du DPE

Certains critères tels que le dernier étage, si l’appartement est en pignon, le système de chauffage et l’état des fenêtres impactent négativement le DPE. De plus, il est rare voire impossible que le DPE individuel d’un appartement soit meilleur que celui de la copropriété. L’objectif est de ne pas pénaliser les appartements qui resteront des passoires thermiques malgré des travaux de rénovation coûteux.

Vers des décisions concrètes

Le ministre du Logement n’a pas encore donné son avis sur ces propositions. Son entourage a indiqué qu’il réagira une fois que le rapport du CNH lui sera remis officiellement.

Découvrez l’unique habitation en terre crue de Paris

Casa Franca: une maison d’artiste entre audace et engagement écologique

Située dans le 18e arrondissement de Paris, la Casa Franca, initiée par la plasticienne Sarah Valente, est une réalisation qui allie l’ordinaire et l’extraordinaire. Cachée derrière une façade brune en pisé, cette maison atypique abrite une approche artistique, écologique et esthétique, reflétant la sensibilité et les combats de sa créatrice.

Façade expérimentale

Association avec les architectes Philibert et Emmanuelle Déchelette

Le projet de la Casa Franca est basé sur la surélévation d’une maison de ville existante, confié aux architectes Philibert et Emmanuelle Déchelette. Ces derniers ont relevé le défi de créer une réalisation exemplaire au plan environnemental tout en répondant aux attentes artistiques de Sarah Valente. La façade, réalisée en pisé, est le résultat d’une expérience et d’un véritable tour de force, réalisés entièrement à la main. Cette construction nécessitait un artisan spécialisé et beaucoup de temps pour parvenir à un résultat saisissant.

Les défis techniques pour la façade expérimentale

Le projet a été conçu pour permettre l’apport de lumière naturelle dans une parcelle étroite et profonde, tout en conservant de l’espace pour les installations électriques. La ville de Paris a suivi et accepté ces innovations, bien que la teinte brune de la façade en pisé diffère légèrement des prévisions initiales. L’utilisation de matériaux de réemploi et d’effets zinc a été envisagée pour rappeler les toits parisiens. Malgré les premiers graffitis rencontrés, ces derniers ont été faciles à retirer, démontrant la résistance de la façade en terre. À l’intérieur de la maison, les tonalités de couleur et les effets de matière sont inspirés de la façade, créant une continuité esthétique.

Architecture totale

Coexistence de l’habitation et de l’art

La Casa Franca comporte plusieurs niveaux destinés à des usages spécifiques. Le sous-sol est conçu comme un lieu de réception et de création sonore, tandis que le rez-de-chaussée abrite l’atelier de l’artiste et le bureau de sa fondation. Le premier étage est dédié à deux chambres pour les artistes en résidence, tandis que le deuxième étage accueille l’espace de vie principal. Enfin, le dernier étage abrite la chambre principale avec un accès au toit-terrasse végétalisé. Chaque pièce est conçue de manière à refléter l’esthétique et les valeurs écologiques défendues par Sarah Valente.

Mobilier sur mesure et détails soignés

Tout le mobilier de la Casa Franca a été réalisé sur mesure, reflétant les textures et les couleurs de la façade. Les luminaires sont des créations d’artistes et les formes arrondies, ainsi que les essences de bois mises en valeur, créent une harmonie visuelle et tactile. L’attention portée aux détails se manifeste également à travers les marqueteries originales qui ornent les murs, la coiffeuse contemporaine de la chambre et l’habillage en bois de la cuisine.

La Casa Franca incarne une vision novatrice de l’architecture et de l’art, où l’engagement écologique se combine à une esthétique frappante. Cette maison atypique illustre le potentiel des matériaux traditionnels comme le pisé dans un contexte urbain, offrant une expérience unique à ses occupants tout en contribuant à la préservation de l’environnement.

Les secrets d’Orléans : Découvrez la ville grâce à ses clés

L’attractivité d’Orléans et la diversité culturelle

Serge Grouard, maire d’Orléans et président de la Métropole, met en lumière l’importance du développement harmonieux de la ville depuis des décennies. Il souligne que la quête d’une ville où il fait bon vivre et dont les habitants sont fiers est au cœur de toutes les actions municipales. Il se félicite de la diversité de l’offre culturelle à Orléans, avec de nombreux théâtres, ainsi que de l’ouverture récente de nouveaux équipements tels que le CO’Met Arena, une salle de spectacle de 10 000 places, l’une des plus grandes de France. Selon lui, la ville s’est hissée parmi les plus grandes villes françaises et s’efforce de construire dans la durée, ce qui contribue à son succès.

L’immobilier ancien à Orléans

Chaque mois, un notaire, représentant du Conseil supérieur du notariat, intervient dans une émission pour faire le point sur l’évolution des prix et des transactions immobilières à Orléans. Maître Alain Butté, notaire à Orléans, indique que la ville, située à un peu plus d’une heure de Paris, affiche des prix médians à 2670 €/m2 pour un appartement et 254 000 € pour une maison, ce qui témoigne de son attractivité sur le marché immobilier. Malgré la baisse des mises en vente et des transactions observées à Orléans, il existe une variété de biens disponibles, bien que des disparités existent entre les quartiers.

Le neuf et les opérations d’aménagement à Orléans

Amaury Vallé, directeur régional Centre Val de Loire Océan pour le pôle immobilier résidentiel de Nexity, met l’accent sur la régénération urbaine et la réhabilitation dans le cadre de la construction immobilière. Il évoque des projets tels que le Clos Sainte-Croix avec 550 logements, une résidence senior, et les berges d’Houllipe, un programme immobilier sur une ancienne friche Renault. La construction se réalise par tranche, avec une stratégie visant à préserver l’identité des quartiers d’Orléans.

Préservation de l’identité et participation citoyenne

Serge Grouard souligne l’importance de préserver l’identité d’Orléans, affirmant que la ville n’a jamais été une banlieue. Il fait référence à une vague migratoire difficile à intégrer, créant des tensions en matière de logements. Il encourage la transparence, l’information et la consultation en amont de tout projet, et met en avant la tenue de réunions de concertation avec les riverains avant chaque initiative, visant ainsi à réduire les recours. Il appelle à plus de flexibilité réglementaire afin de laisser l’initiative à ceux qui ont le désir de développer la ville.

Proximité et rayonnement pour une ville dynamique

Serge Grouard souligne l’investissement massif dans de nombreuses zones d’aménagement concertée, ainsi que l’importance de concilier proximité et rayonnement dans le développement de la ville. Il met l’accent sur la sécurité, la tranquillité, les facilités de transport et l’emploi, notamment pour répondre à l’augmentation du nombre d’étudiants attendue dans les prochaines années. La construction de logements étudiants est un enjeu majeur et doit être intensifiée pour accueillir au mieux ces nouveaux résidents.

La rénovation énergétique, un engagement pour la transition écologique

La séquence « Bien Mieux », avec Hellio, met en lumière la rénovation énergétique à Orléans. Tanguy Dupont, directeur du pôle Habitat collectif du groupe, aborde la question de la transition écologique et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il propose des exemples de rénovations d’immeubles collectifs et de maisons individuelles, ainsi que des conseils pratiques pour une rénovation efficace. Le maire ambitionne de faire d’Orléans une « ville décarbonée à l’horizon 2050 », avec une baisse des gaz à effet de serre de 50% d’ici 2030. La métropole consacrera 250 millions d’euros pour les actions de transition écologique et énergétique, ainsi que pour la protection de la biodiversité.

Le Japon accueille son plus haut gratte-ciel culminant à 330m de hauteur

Inauguration du complexe immobilier Azabudai Hills à Tokyo

Le vaste complexe immobilier Azabudai Hills, comprenant le nouveau plus haut gratte-ciel du Japon qui culmine à 330 mètres, a été officiellement inauguré vendredi à Tokyo. Le promoteur du projet, Mori Building, a pour objectif d’attirer plus de 30 millions de visiteurs par an. En effet, cette «ville dans la ville» devrait accueillir 20 000 employés de bureau et 3 500 habitants une fois totalement occupée, selon un communiqué du groupe immobilier nippon Mori Building.

Un complexe complet

Le complexe comprend trois gratte-ciels bâtis au milieu d’espaces verts, et intégrera également 150 restaurants et magasins. De plus, un nouveau musée d’art numérique immersif du collectif japonais teamLab doit ouvrir en février prochain. Azabudai Hills dépasse la hauteur d’un gratte-ciel à Osaka, à l’ouest du Japon, mais ne devrait pas rester longtemps le plus haut immeuble du pays, car la Torch Tower et ses 390 mètres de hauteur devrait être achevée en 2027-2028 à Tokyo.

Risque sismique

Par ailleurs, la capitale japonaise accueille l’une des plus hautes structures au monde, la Tokyo SkyTree (une tour non habitée de 634 mètres), inaugurée en 2012. Cependant, le Japon est loin des cimes atteintes ailleurs en Asie et au Moyen-Orient pour les gratte-ciels. Le risque sismique élevé dans l’archipel nippon oblige les hautes constructions dans le pays à respecter des normes extrêmement strictes, comme d’être dotés d’une large base pour gagner en stabilité. C’est pourquoi les gratte-ciels japonais ont souvent un aspect massif.

Azabudai Hills : un complexe immobilier novateur

Le vaste complexe immobilier Azabudai Hills a été inauguré vendredi 27 janvier à Tokyo. Il s’agit d’un projet novateur comprenant le nouveau plus haut gratte-ciel du Japon qui culmine à 330 mètres. Le promoteur du projet, Mori Building, a pour objectif d’attirer plus de 30 millions de visiteurs par an et de créer un environnement urbain dynamique.

Une «ville dans la ville» à Tokyo

Azabudai Hills est destiné à accueillir 20 000 employés de bureau et 3 500 habitants une fois totalement occupé, selon un communiqué du groupe immobilier nippon Mori Building. Le complexe, situé au cœur de la ville, comprend trois gratte-ciels bâtis au milieu d’espaces verts. Il intégrera également 150 restaurants et magasins, ainsi qu’un nouveau musée d’art numérique immersif du collectif japonais teamLab, qui doit ouvrir en février prochain.

Les défis du risque sismique au Japon

La capitale japonaise, Tokyo, est l’une des villes les plus exposées aux risques sismiques au monde. Cela a des implications majeures dans la conception et la construction des gratte-ciels. En effet, le risque sismique élevé dans l’archipel nippon oblige les hautes constructions dans le pays à respecter des normes extrêmement strictes. Par exemple, elles doivent être dotées d’une large base pour gagner en stabilité, ce qui explique souvent l’aspect massif des gratte-ciels japonais.

Les projets futurs de gratte-ciels au Japon

Malgré les contraintes liées au risque sismique au Japon, le pays ne manque pas de projets de gratte-ciels. La Tokyo SkyTree, une tour non habitée qui culmine à 634 mètres, a été inaugurée en 2012. De plus, la Torch Tower, avec ses 390 mètres de hauteur, devrait être achevée en 2027-2028 à Tokyo. Ces projets témoignent de l’ambition du Japon de repousser les limites en matière de construction de gratte-ciels, malgré les défis techniques et sécuritaires posés par le risque sismique.

L’inauguration du complexe immobilier Azabudai Hills à Tokyo

Il marque une étape significative dans le développement urbain de la capitale japonaise. Avec son nouveau plus haut gratte-ciel, le Japon s’affirme comme un acteur majeur de l’architecture contemporaine. Malgré les défis posés par le risque sismique, les projets futurs annoncés, tels que la construction de la Torch Tower, attestent de la volonté du pays de poursuivre son expansion verticale et de se positionner en tant que leader dans le domaine des gratte-ciels.

Après six ans, la résidence est enfin libérée des squatteurs, un immense soulagement

Expulsion des squatteurs : un soulagement pour les propriétaires

La fin d’un long calvaire pour Christelle, habitante d’Annemasse (74), qui a appris que les squatteurs occupant un appartement dans sa résidence ont enfin été expulsés. Après six ans de souffrance, Christelle respire enfin. Selon elle, la police est intervenue ce matin-même pour signifier aux squatteurs qu’ils disposaient de seulement 24 heures pour quitter les lieux. Cette propriétaire a également été agressée physiquement et verbalement par l’un des occupants illégaux, ajoutant à son traumatisme.

La préfecture de Haute-Savoie, contactée par Le Figaro, confirme que les lieux ont été évacués et précise que l’occupant a quitté les lieux avant l’expiration du délai imparti. Ainsi, le propriétaire légitime a pu récupérer l’appartement. La préfecture souligne également qu’elle sera vigilante au respect de la dignité du squatteur et de celles des personnes vivant avec lui. D’après une des copropriétaires, l’homme et son fils étaient accompagnés d’une femme à l’origine de cette affaire de squat, et au moins d’un autre enfant. Le syndic doit maintenant se rendre sur place pour changer la serrure de l’appartement afin d’éviter que les squatteurs ne reviennent.

La décision d’expulsion des squatteurs annulée par le Tribunal administratif de Grenoble

La nouvelle est tombée jeudi soir : le Conseil d’État a annulé la décision du Tribunal administratif de Grenoble qui avait suspendu l’expulsion des squatteurs le 23 octobre. Le Tribunal avait justifié sa décision en indiquant que si les squatteurs étaient expulsés immédiatement, ils se seraient retrouvés « sans solution de relogement ou d’hébergement ». Une aberration pour le Conseil d’État, qui a décidé de mettre fin à cette situation et de rendre enfin justice aux propriétaires lésés.

Le Conseil d’État a notamment mis en avant le fait que le squatteur, M. Chergui, occupe un emploi stable en Suisse, avec un salaire mensuel de plus de 6000 euros, ne justifiant aucunement qu’il se trouve à l’abri du besoin, y compris pour trouver rapidement une solution de relogement convenant à son fils de sept ans. Cette décision met fin à l’impunité dont bénéficiaient les squatteurs, et envoie un message fort aux personnes qui cherchent à s’approprier illégalement des biens.

Un soulagement pour les habitants de la résidence du Clos Greffier

Cette victoire est le soulagement attendu pour de nombreux habitants de la résidence du Clos Greffier. Christelle se réjouit pour sa sœur, qui a également vu son appartement squatté et a dû déménager en juillet 2022 après que son logement ait été inondé par les occupants illégaux. Ce dénouement marque le début de la fin de l’anxiété pour les habitants de la résidence qui aspirent à une vie paisible et sûre dans leur environnement.

Les propriétaires ont enfin pu récupérer leur bien immobilier suite à des années de souffrance et de lutte. La décision du Conseil d’État apporte une lueur d’espoir aux propriétaires confrontés à des cas de squat qui relèvent souvent d’une complexité juridique et d’un diagnostic social délicat. La justice doit maintenant accélérer les procédures pour donner un signal fort aux squatteurs, et éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Les piscines ne sont pas aussi consommatrices d’eau qu’on le pense, même en période de sécheresse

Stop aux interdictions de construire des piscines dans le Var à cause du manque d’eau

Stigmatisation des piscines en période de sécheresse

Stéphane Figueroa, président de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP), a vivement dénoncé la stigmatisation des piscines lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, en déclarant: « On nous a stigmatisés lors de la sécheresse alors que nos piscines sont peu consommatrices d’eau ». Cette déclaration survient après l’interdiction de la vente de piscines hors-sol dans les Pyrénées-Orientales (66) en raison de la sécheresse, une mesure qui aurait permis d’économiser 30 % d’eau dans le département. Cependant, la FPP conteste l’idée que les piscines consomment une quantité excessive d’eau, affirmant qu’elles sont malmenées à tort.

Chute du nombre de piscines construites

La mauvaise image des piscines a entraîné une baisse significative du nombre de piscines construites. Au cours des neuf premiers mois de 2023, le nombre de piscines construites a enregistré un recul de -15 % par rapport à la même période en 2022, après deux années de fortes croissances en 2020 et 2021. Pourtant, la tendance à la construction de piscines reste supérieure à la période pré-Covid, avec une augmentation de +8,6 % au cours des neuf premiers mois de 2023 par rapport à la même période en 2019. Cette situation a été mise en perspective par Stéphane Loda, maire de Canet-en-Roussillon, qui a souligné que « l’Espagne, qui fait face aux mêmes difficultés, n’a jamais envisagé l’interdiction des piscines ».

Fuites d’eau : une problématique plus préoccupante

Les chiffres révèlent que les 3,4 millions de piscines privées en France ne représentent que 0,06 % de l’utilisation d’eau nationale, selon le calculateur d’utilisation d’eau des piscines. Ce pourcentage s’avère être encore plus bas que celui estimé par la commission développement durable de la FPP qui était de 0,15 % initialement. Il est noté que la taille des piscines actuelles contribue à réduire leur consommation d’eau, avec une moyenne de 7 mètres cubes d’eau par an pour une piscine familiale enterrée de taille moyenne. En comparaison, il est souligné que le gaspillage d’eau dû aux fuites représente bien plus, atteignant un chiffre bien en deçà du milliard de m3 d’eau gaspillée. En outre, la consommation d’eau des piscines varie en fonction de la localisation géographique, avec des chiffres bien inférieurs à la moyenne à Bordeaux (1,26 mètre cube par an) et Toulouse (3,40 mètres cubes par an), et légèrement supérieure à la moyenne à Aix-en-Provence (7,39 mètres cubes par an) en raison de l’ensoleillement plus important et de la pluviométrie moins forte dans cette région.

Les restrictions d’eau n’entament pas la volonté des Français

En dépit des restrictions d’eau, une enquête menée par l’institut CSA pour la FPP révèle que 71 % des Français ayant envie d’avoir une piscine dans leur jardin affirment que les restrictions d’eau en période de sécheresse ne remettent pas en cause leur volonté. Ces données révèlent que la perspective de posséder une piscine demeure un désir fort, malgré les limitations imposées par les conditions météorologiques.

Il est clair que les piscines ne constituent pas le principal facteur de consommation d’eau en France. Malgré les préoccupations concernant la gestion de l’eau en période de sécheresse, la stigmatisation des piscines ne semble pas être justifiée au regard des chiffres et des statistiques cités. Il est important de reconnaître l’importance de la piscine en tant que source de plaisir et de bien-être pour de nombreuses familles, et d’éviter de prendre des mesures excessives qui pourraient entraver cette possibilité.